olivier de Bohème

Appartenant à la famille des élæagnacées, je mesure de 4 à 8 mètres de hauteur et d’étalement. De croissance rapide, je présente une belle silhouette arrondie et touffue. Je suis un arbre d’ombrage apprécié en régions chaudes comme en régions sèches. Je suis employé également comme brise-vent dans les jardins de bord de mer. Je suis utilisé comme succédané de l’olivier, pour donner au jardin un style méditerranéen. Je supporte jusqu’à -25 °C en terre bien drainée. Il me faut une exposition ensoleillée. Je me plais particulièrement en bord de mer. Je me montre toutefois plus rustique et de croissance plus rapide que l’olivier avec en prime une floraison au parfum de miel.

Provenant d’Asie, je suis d’abord cultivé en Allemagne depuis 1736. Je me suis ensuite développé dans toute l’Europe et en Amérique du Nord.

Mon écorce est rugueuse, d’un ton brun rougeâtre et parcourue de fissures longitudinales qui se desquament en fines lanières. Mes rameaux sont parfois épineux.

Mon bois est utilisé comme du bois de chauffe.

Mon feuillage est caduc, étroit et linéaire. Mes feuilles, de 4 à 8 centimètres de longueur, déclinent des couleurs vert grisâtre sur le dessus et gris écailleux argenté sur le dessous.

En mai-juin, mes fleurs, minuscules et sans pétales, sont colorées d’argent à l’extérieur et de jaune à l’intérieur. Groupées en petits bouquets de 3 ou 4 éléments, elles s’épanouissent sur les pousses de l’année. Elles répandent un fort parfum miellé attirant les insectes butineurs.

Mes fruits sont présents d’août à octobre, de couleur jaune et argenté. Gros comme de petites olives, ils sont comestibles et de saveur douceâtre.

• En Asie, des sorbets sont fabriqués avec ses fruits.
• Bien qu’assez rare dans nos villes, l’olivier de Bohème est considéré aux Etats-Unis comme une « espèce invasive » car il a tendance à se naturaliser.

Haut de 8 mètres et planté dans les années 1990, cet olivier de Bohème est situé à proximité de l’aire de jeux sablée du square Brunettes Krüger dans sa partie ouest. Cette coulée verte permet aux piétons de relier les rues de Colombes et du Président Krüger à la rue Jean-Pierre Timbaud, tout en permettant l’accès à la maison de la Famille, à la crèche familiale et de rejoindre l’école Sainte-Geneviève. Ce square est issu, à l’occasion de la démolition d’une partie de l’école Allié, de la réunion des squares Brunettes et Krüger. Il est doté depuis ces travaux (de 2012 à 2013) de pelouses, de banquettes et de deux aires de jeux en bois écorcé. Il est particulièrement appréciable au printemps avec la floraison de cerisiers à fleurs et en automne avec les colorations des feuillages des copalmes d’Amérique. En rappel à cet ancien olivier de Bohème, plusieurs jeunes sujets ont été plantés depuis ponctuellement le long de la traversée piétonne du côté opposé à la maison de la Famille et à la crèche familiale. Leurs feuillages argentés permettent de remarquer leur présence. Dans ce même square un autre arbre est identifiable par flashcode : un noisetier de Byzance.

• Hormis ceux du square Brunettes Krüger, il n’y a pas d’autres oliviers de Bohème dans les jardins ni l’espace public de Courbevoie.
• Un magnifique olivier de Bohème classé « remarquable » est à apprécier rue du Port à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), face aux jardins du musée Albert Kahn.
• Un olivier de Bohème est à apprécier dans la rocaille du parc des Buttes-Chaumont (Paris).
• Le parc du Louvre-Lens (Pas-de-Calais) comprend une forêt pionnière préservée, notamment peuplée d’oliviers de Bohème. D’autres arbres de la même espèce complètent également la palette végétale de ce parc.