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Les bons gestes pour un logement sain !

Je télécharge la version PDF du guide : les bons gestes pour un logement sain.

Le logement est un important déterminant social et environnemental de notre santé.
De simples gestes suffisent parfois pour nous protéger contre certaines situations induites par nos comportements ou par un manque d’entretien de notre logement.

En effet, aérer au quotidien les pièces de son logement, chauffer correctement les lieux, limiter l’usage de produits d’entretien contenant des substances chimiques, sont autant de bonnes pratiques à adopter pour
respirer un bon air chez soi.

C’est pourquoi et en complément de son action d’amélioration de l’habitat et lutte contre l’insalubrité, la ville a décidé d’inscrire cet objectif au travers de son Conseil Local de Santé (CLS) pour agir davantage sur le sujet.

Le groupe de travail « santé habitat » du CLS, composé de bailleurs sociaux, de professionnels de la santé et du logement a élaboré ce présent guide afin de vous proposer des conseils adaptés en fonction des situations que vous vivez.

Nous remercions donc les acteurs qui ont travaillé à la réalisation de ce document qui permettra de vous informer sur les bons gestes à adopter afin que votre habitat reste sain et agréable à vivre.

Par ailleurs et en plus de ces conseils, ce guide recense également les actions d’accompagnement dispensées sur le territoire et dont vous pouvez bénéficier en tant que Courbevoisiens. Ainsi, n’hésitez pas à contacter les différents acteurs concernés : les bailleurs sociaux, les services de la ville et de Paris Ouest La Défense (POLD). Vous y serez les bienvenus.

Pourquoi s’intéresser à la qualité de son air intérieur ?

Au fil du temps, je risque des allergies et des pathologies respiratoires plus ou moins graves (rhinite chronique, asthme et irritation
des muqueuses) engendrées par les polluants biologiques comme les moisissures, l’humidité ainsi que les polluants chimiques. 

Si possible, je pense à :

  • Renouveler l’air 10 minutes 2 fois par jour, été comme hiver, et à éteindre le chauffage pendant l’aération.
  • Prévenir l’humidité et l’apparition de moisissures en veillant à maintenir une température suffisante de 19°C dans mon logement. Je ne dépose rien sur les radiateurs et j’évite de faire sécher le linge dans les pièces à vivre. Le manque de chauffage ou un chauffage irrégulier peut contribuer ainsi à la dégradation de mon logement. Je pense à limiter le nombre de plantes vertes car elles augmentent le taux d'humidité de l'air.
  • Traiter la présence de moisissure : je porte un masque de protection et des gants afin de me protéger des spores des moisissures (masque FFP1) et je nettoie avec du vinaigre blanc. « Antifongique naturel, le vinaigre blanc est une
    méthode simple pour nettoyer mes murs imprégnés de petits champignons. Il suffit de mélanger de l'eau et du vinaigre blanc à parts égales, puis de vaporiser (ou d'appliquer à l'éponge) sur le mur concerné. Je laisse ensuite le mélange agir pendant 6 heures, avant de nettoyer avec un chiffon. Je peux réitérer l'opération si le résultat n'est pas suffisamment propre, ou essayer la méthode au bicarbonate de soude. Je verse une cuillère à café du produit dans un pulvérisateur rempli d'eau. J’agite puis vaporise. Je frotte avec une éponge avant de rincer. Je renouvelle l'opération pour les moisissures récalcitrantes. »
  • Ne pas fumer à l’intérieur de mon logement. En plus des risques sanitaires liés au tabagisme passif, la fumée de cigarette est très chargée en substances chimiques, qui viendront se déposer ensuite sur les parois de mes murs et polluer ainsi mon air intérieur durant une longue période.
  • Permettre la circulation de l’air intérieur (circuit de renouvellement de l’air : bas de porte, etc.) : je dégage les grilles d’aération même quand celles-ci laissent passer du froid. Leur rôle est en effet de renouveler l’air vicié (pollué) présent notamment dans les pièces spécifiques (salle d’eau, cuisine, WC).
  • Nettoyer et entretenir : j’évite les plumeaux qui font voler la poussière. J’utilise plutôt un chiffon humide ou une microfibre à la place des lingettes. J’évite les produits chimiques en spray qui diffusent des substances dans l’air ambiant. Le cas échéant, je vaporise sur le chiffon plutôt que sur la surface directement. Je nettoie régulièrement les tapis, les moquettes et les rideaux (avec un appareil à vapeur ou par aspiration).
  • Opter pour un mobilier sain : je choisis de préférence des meubles de seconde main ou des meubles en bois à la place des meubles en aggloméré. Je déballe les cartons à l’extérieur. J’aère les pièces où mes meubles neufs et objets de décoration sont stockés.
  • M’appuyer sur l’étiquetage santé : lors de mes achats de revêtements de sols, de papier peint, de produits de peinture et de bricolage, j’opte pour les produits munis d’un étiquetage A+ (produits contenant le moins de polluants possibles et sans surcoût).
  • Choisir mes produits ménagers et parfums d’intérieur : je privilégie les produits naturels, sans parfum artificiel (vinaigre blanc, savon noir, bicarbonate de soude, citron), ainsi que les microfibres et le nettoyage vapeur. J’évite les produits corrosifs à base de soude et d’acide. L’eau de Javel est un produit corrosif, attention aux projections. Il ne faut jamais mélanger de l’eau de Javel avec des produits ammoniaqués ou des produits acides (produits détartrants ou vinaigre blanc par exemple) en raison des dégagements toxiques. Je limite l’usage de parfums d’intérieur (bougies parfumées, encens, etc.), ils émettent des substances indésirables dans l’air ambiant.

Pourquoi dois-je m’intéresser à mon confort thermique ? 

Confort d’été :

Avoir trop chaud dans mon logement est facteur de stress, augmente le risque de
déshydratation, peut me rendre irritable et m’empêcher de trouver le sommeil. Quelques
gestes simples me permettent de prévenir ces risques sur ma santé en conservant une
température fraîche à l’intérieur de mon logement.

Si possible, je veille à :

  • Empêcher la chaleur de rentrer : je ferme les fenêtres la journée avant que la température extérieure ne monte. Je ferme les volets extérieurs, je baisse les stores, en mettant en place des pare-soleils ou auvents pour stopper les rayons du soleil. En l’absence de protection extérieure, je choisis des rideaux ou stores intérieurs de couleur claire qui pourront
    réfléchir la lumière et la chaleur. Je limite l’utilisation des appareils domestiques chauffants (four, gazinière, fer à repasser)
    et débranche les appareils électroniques inutilisés (ordinateurs, box internet …).
  • Faire rentrer la fraicheur : en soirée ou la nuit, j’ouvre les fenêtres pour faire entrer l’air plus frais et évacuer la chaleur accumulée dans le logement. Quand c’est possible, je fais circuler l’air par courants d’air à travers tout le logement.
    • Créer de la fraicheur : j’arrose les plantes, je place une serviette humide devant la fenêtre ouverte en fin de journée ou la nuit, j’utilise un ventilateur d’appoint ou de plafond et je place une bouteille d’eau glacée devant.
  • Pour rappel, si j’utilise un climatiseur : je n’utilise la climatisation que si la température intérieure dépasse 28°C et je la programme à une température de 26°C ; il n’est pas nécessaire de refroidir davantage pour le confort intérieur et, au contraire, un écart de température trop important entre l’intérieur et l’extérieur n’est pas recommandé afin d’éviter tout choc thermique. 

Confort d’hiver :

Un logement inconfortable en hiver augmente les risques de développement de symptômes
grippaux. Un logement mal chauffé a également plus de risques de voir se développer des moisissures qui altèrent la qualité de l’air intérieur, puis ma santé. Pour autant, l’utilisation du chauffage engendre des consommations d’énergie qui ont un impact sur la facture. Un bon équilibre est donc à trouver.

Si possible, je pense à :

  • Adapter la température au plus près de mes besoins. Le thermostat programmable est ainsi un équipement incontournable : il permet de maintenir mon logement à température constante et de programmer une réduction
    de température selon les moments de la journée ou de la semaine. Je peux ainsi choisir une température de confort sans surchauffer (j’évalue mon confort avec un pull) et programmer une température réduite de 2 ou 3°C la nuit et lors de mes absences en journée. Quand je dispose de radiateurs à eau, je peux installer des robinets thermostatiques dans les pièces où je souhaite une température inférieure (chambres, bureau…).
  • Garder la chaleur à l’intérieur : pour cela je continue à aérer tous les jours mais 10 minutes maximum par jour quand le chauffage est en route. Si je dispose de radiateurs électriques, je les éteins pendant l’aération. J’installe
    des rideaux devant mes fenêtres pour couper la sensation de paroi froide et je fais la chasse aux infiltrations d’air non désirées (sans obstruer les bouches de ventilation) en améliorant les joints d’étanchéité des portes et fenêtres, en installant des boudins de porte ou en isolant les coffrages de volets roulants.
  • Dégager l’espace devant mes radiateurs : pour laisser la chaleur se diffuser, j’évite de placer des meubles ou des rideaux devant les radiateurs, de les cacher derrière un coffrage ou d'y faire sécher du linge.
  • Privilégier mon chauffage central à l’utilisation de chauffages d’appoint : il apporte un meilleur confort, répartit mieux la température et est mieux dimensionné au logement. Si je souhaite installer un chauffage d’appoint, je privilégie le radiateur à bain d’huile programmable. Les convecteurs électriques engendrent de plus
    fortes consommations sans apporter un confort équivalent. Les appareils à combustible (pétrole ou gaz) sont à proscrire  : ils sont plus énergivores, plus dangereux (émissions de monoxyde de carbone, risque d’incendie) et
    dégradent la qualité de l’air de mon logement.
  • Isoler les circuits de chauffage et d’eau chaude sanitaire dans les locaux non chauffés (garage, cave…) ou les faux-plafonds de façon à limiter les déperditions de chaleur et à protéger les installations du gel.
  • Installer un foyer fermé, un insert ou un poêle si je dispose d’une cheminée ouverte : je favorise des chargements de bois bien sec et un appareil avec un fonctionnement à plein régime (au ralenti, il consomme plus et s’encrasse vite). Autre point important : j’évacue les cendres et nettoie les grilles régulièrement.
  • Si je suis propriétaire : réaliser des travaux d’amélioration énergétique de mon logement. Isoler mon logement au niveau du toit notamment, et idéalement des murs et des fenêtres : cela laisse moins vite entrer la
    chaleur en été et le froid en hiver. Je choisis alors des matériaux d’isolation à base de bois qui sont reconnus pour leur efficacité pour le confort d’été. L’installation dans la pièce à vivre d’un parement en brique qui stockera la chaleur mais aussi le remplacement des ouvrants et l’amélioration des systèmes de ventilation et de chauffage permettent de réduire les besoins en chauffage tout en assurant un meilleur confort dans le logement.
  • Entretenir régulièrement mes équipements de chauffage. Une chaudière doit être entretenue tous les ans, les conduits d’évacuation des fumées de cheminées doivent être ramonés une ou deux fois par an et il est conseillé de détartrer les chauffe-eaux tous les deux à trois ans.

La présence de punaises peut provoquer des boutons (semblables à des piqûres de moustiques), regroupés ou alignés sur la peau. Les traces de piqûres sont la plupart du
temps le premier signe d’alerte car elles provoquent souvent des démangeaisons et peuvent parfois s’avérer urticantes voire douloureuses. 

Si possible, je veille à :

  • Bien inspecter mes bagages (valise, sacs) au retour d’un séjour ou d’un déplacement, y compris au niveau des fermetures éclair et si possible privilégier le lavage du linge à 60°C avant de le ranger dans les armoires et
    commodes.
  • Éviter l’encombrement des pièces et l’accumulation d’objets.
  • Ne pas récupérer de meubles ou de textiles dans la rue.
  • Nettoyer à la vapeur, et si possible à la vapeur sèche, les meubles achetés en brocante ou d’occasion.

Si possible, je pense à :

  • Créer du lien avec le voisinage pour mon bien-être et ses bienfaits sur ma santé, en portant en particulier une attention à l’égard des plus vulnérables.
  • Me faire connaitre auprès de mes voisins et du CCAS de ma ville pour être un relais des messages de prévention (en cas de fortes chaleurs par exemple). Les contacts et les numéros utiles sont indiqués en fin de
    document.

Prévenir le risque d’intoxication au monoxyde de carbone

Ce gaz incolore et inodore peut provoquer des maux de tête, des nausées et des vertiges et peut être mortel à forte concentration.

Si possible, je veille à :

  • Entretenir mes équipements de chauffage et de ventilation : je veille au ramonage et à l’entretien annuel des équipements et appareils de chauffage à combustion. Je veille aussi à l’entretien de la ventilation et au dégagement des arrivées d’air.
  • Choisir un équipement sécurisé : je limite l’utilisation de chauffage d’appoint à combustion.
  • Détecter le risque : je me munis d’un appareil portatif détecteur de monoxyde de carbone en cas de besoin.

Prévenir les accidents électriques domestiques : 

Ils causent essentiellement des troubles du
rythme cardiaque ou des brûlures cutanées apparentes superficielles et peu étendues. Un tiers des victimes sont des enfants.

Si possible, je pense à : 

  • Contrôler et entretenir les équipements
    électriques : je fais vérifier mon installation
    électrique par un professionnel au moindre doute ; en tant que locataire, je le signale auprès de mon bailleur. Je fais réparer ou remplacer les prises cassées, démontées ou mal fixées.
  • Choisir un équipement sécurisé : j’utilise du
    matériel agréé (norme CE). Je ne surcharge pas
    une prise avec plusieurs multiprises. Si je dois
    utiliser ce type d’équipement, j’en choisis un équipé d’un coupe-circuit, pour plus de sécurité.
  • Si présence d’enfants en bas âge, je pose des cache-prises dans mon logement.
  • Assurer une bonne utilisation : je n’utilise jamais
    un appareil électrique branché sur le secteur avec les mains / pieds mouillés. Je charge les appareils électriques ou électroniques en dehors des pièces humides. Je ne fais jamais sécher un vêtement sur un radiateur fonctionnant à l’électricité.

Sécurité incendie dans le logement :

Je pense à : 

  • Veiller au bon état de fonctionnement du DAAF : j’installe ou fais installer par mon bailleur un détecteur avertisseur autonome de fumée (DAAF) dans mon logement. Il existe des DAAF spécialement adaptés aux personnes malentendantes fonctionnant grâce à un signal lumineux ou vibrant.

Selon les situations, un certain nombre d’acteurs peuvent vous proposer localement un accompagnement et des conseils adaptés :

  1. Direction de la prévention et promotion de la santé, place de l’Hôtel-de-Ville 92400 Courbevoie.
    Contact : 01 71 05 75 71 - ou par mail ici.
  2. Le centre communal d’action sociale (CCAS), place de l’Hôtel-de-Ville 92400 Courbevoie, pour signaler toute situation d’isolement, de précarité sociale ou de mal-être.
    Contact : 01 71 05 71 33 ou au 01 71 05 71 32 - ou par mail ici.
  3. Le service habitat de la direction de l’aménagement et de l’urbanisme, place de l’Hôtel-de-Ville 92400 Courbevoie, pour de plus amples informations sur la sécurité des bâtiments et/ou sur les aides financières liées aux travaux d’amélioration de l’habitat.
    Contact : 01 71 05 70 00
  4. L’agence locale de l’énergie et du climat de Paris Ouest La Défense, 53, rue de l'Aigle 92250 La Garenne-Colombes, pour toute demande de subvention sur les dispositifs énergétiques.
    Contact : 01 46 49 10 08 - par mail en cliquant ici.

Vous avez des interrogations sur votre logement, ce dernier présente des désordres pouvant relever de l'insalubrité ? Vous vous interrogez sur la qualité de votre air intérieur ?
Vous pouvez bénéficier gratuitement d'une visite à domicile pour un diagnostic suivi de conseils adaptés en contactant la direction de la prévention et promotion de la santé.

Ateliers et diagnostics sur la qualité de l'air intérieur

Un diagnostic sur la qualité de l’air intérieur dans le logement est proposé aux habitants qui le souhaitent afin d’identifier les sources de pollution et de bénéficier de conseils adaptés en fonction de chaque situation. 

Inscription gratuite au 01 71 05 75 71 ou 01 80 03 61 62 ou par mail en cliquant ici.

Les Moisissures : quel impact sur la santé et comment les traiter ou les prévenir ?

Elles posent un réel problème de santé publique : l’humidité, qui est le premier défaut des logements en France (un sur cinq est concerné), aggrave les symptômes des allergies respiratoires, rhinites chroniques et asthme en tête.

Dans un logement, les sources d’humidité sont au nombre de trois catégories :

  • La première concerne l'eau issue du sol : la nappe phréatique, les eaux d'infiltration, les fuites de canalisations enterrées. Celle-ci remonte parfois dans la structure du bâtiment, comme dans un buvard, dans les murs poreux.
  • La seconde est en lien avec les fuites d'une canalisation ou avec l’état de l’enveloppe du bâtiment et de la toiture (fissuration des murs, tuiles cassées, joint d’étanchéité du toit défaillant, etc.).
  • Quant à la troisième catégorie, c’est la plus répondue et concerne l'eau présente dans l'air intérieur des bâtiments : on parle alors d’humidité de condensation. Elle est liée aux conditions d’occupation du logement mais aussi au chauffage et à la ventilation des lieux. Nos activités (douches, cuisine, séchage du linge) en rajoutent constamment, même notre respiration en produit. Au contact de surfaces froides, l'eau contenue dans l'air va condenser passant de l’état de gaz à l’état liquide. 

La moisissure présente sous forme de taches colorées sur les murs est le résultat de la prolifération de champignons microscopiques. Celle-ci se développe grâce à l’humidité de l’air intérieur ou dans les murs. Ses effets sur la santé sont bien connus : asthme, allergies, irritations ou encore infections dangereuses pour les publics les plus fragiles (respiratoires, dermatologiques, etc).

  • Chauffer suffisamment les pièces de vie notamment en période hivernale : Il est important de disposer de moyens de chauffage suffisants dans son logement. Avoir une température avoisinant les 20 degrés dans chacune des pièces est largement suffisante pour prévenir les phénomènes d’humidité de condensation.
  • Aérer son logement 10 minutes 2 fois par jour : Quand l’air ne circule plus à l’intérieur d’un logement, la vapeur d’eau imprègne les murs ou les meubles de notre logement. Nos activités (cuisson, séchage du linge, douches et bains, vaisselle) en produisent aussi (même notre respiration et celle de nos plantes vertes) se rajoutent à l’humidité de l’air.  
  • Entretenir régulièrement les conduits d’extraction d’air et les ventilation permanentes

La solution bon marché, la plus simple, la moins toxique et la plus efficace reste le vinaigre blanc

  1. Prenez une éponge ou un chiffon et versez-y du vinaigre blanc en abondance,
  2. Frottez énergiquement le mur afin d’y retirer le gros de la moisissure.
  3. Par la suite, versez dans un pulvérisateur 300 ml de vinaigre blanc et 200 ml d’eau puis vaporisez la solution sur les moisissures. Laissez agir pendant une demi-journée et essuyez une nouvelle fois.  Répétez l’opération jusqu’à disparition totale des traces. Pour rappel, la pièce doit être ventilée pendant le nettoyage.

Pour optimiser le résultat, ajoutez de l’huile essentielle d’arbre à thé dans la solution. Ainsi, si le vinaigre blanc élimine les taches, l’huile essentielle d’arbre à thé s’occupera de détruire complètement les moisissures. 5 gouttes de cette huile sont largement suffisantes. Cette opération doit être réalisée à l’aide d’un masque et de gants de protection et est déconseillée aux personnes fragiles ou femmes enceintes.

Attention : Ne pas utiliser d’huile essentielle sans consulter la notice : certaines ne sont pas recommandées pour les femmes enceintes, les femmes allaitantes ou les jeunes enfants.

Selon l’état de santé des occupants (occupant asthmatique, allergique, etc.), une visite à domicile peut être proposée par la Direction de la prévention et promotion de la santé de la ville afin de vous accompagner dans l’acquisition des gestes à adopter pour limiter leur exposition.

Pour de plus amples informations sur le sujet, contacter : la Direction de la Prévention et de la Promotion de la Santé, 11 ter rue de l’Hôtel de ville 92400 Courbevoie – Téléphone : 01 71 05 75 71

Source : CSTB

L'air intérieur

Nous passons environ 90 % de notre temps dans les milieux et espaces clos : logement, école, bureau, etc.  De ce fait, nous sommes exposés à de nombreux polluants susceptibles de porter atteinte à notre cadre de vie et d’affecter également notre santé.

Les origines de cette pollution sont multiples : les moisissures liées aux phénomènes d’humidité engendrées principalement par nos modes de vie, les intoxications carbonées dues principalement au dysfonctionnent de nos installations de chauffage ou de cuisson, les polluants chimiques dits composés organiques volatils émis par nos meubles, les revêtements et matériaux de bricolage ; ainsi que par les produits ménagers et divers parfums d’intérieurs que nous utilisons au quotidien pour entretenir nos logements. En parallèle à ce panel de polluants, les fines particules émises par le trafic automobile se retrouvent dans bien des cas également dans l’air intérieur de nos bâtiments.

Quant à la pollution chimique, ses effets sur la santé sont conséquents mais complexes à évaluer ! L’exposition chronique aux polluants chimiques contribue à l’aggravation de notre état de santé et elle est également susceptible d’être parfois à l’origine de pathologies respiratoires et de certains cancers.

L’année 2021 marquera le champ législatif avec l’entrée en vigueur de nouvelles dispositions comme la prise en compte du renouvellement de l’air au sein des bâtiments au stade de leur conception. La Réglementation Environnementale (RE 2020) accordera également une place centrale à la qualité de l’air intérieur. Il est certain que la ventilation participe à l’amélioration, ou à la dégradation de la qualité de l’air intérieur. La RE 2020 entend notamment instaurer un système de contrôle des installations de ventilation lors des opérations de réception des bâtiments neufs :

En parallèle au devenir de réglementation pour agir davantage sur les différentes sources de pollution, il est aussi possible de limiter les conséquences de cette pollution en agissant sur nos pratiques et modes de vie. Pour ce faire, voici quelques exemples de solutions et gestes simples à adopter : 

  • Aérer au moins deux fois 10 minutes tous les jours est le geste le plus simple à adopter,
  • Limiter l’usage de certains parfums d’intérieur comme les bougies parfumées et l’encens, et surtout penser à ouvrir les fenêtres après chaque utilisation,
  • Nettoyer régulièrement les bouches de ventilation et si possible, éviter de sécher le linge à l’intérieur,
  • Opter pour l’usage d’un produit d'entretien naturel multi usages (peu couteux et sans polluants : vinaigre blanc, bicarbonate de soude, savon noir, etc.),
  • Être attentif lors de ses achats à l’étiquetage environnemental mentionné sur certains produits d'entretien et matériaux de bricolage. Les moins polluants sont désignés par la lettre (A+),

Pour approfondir le sujet, ci-joint un lien pour une vidéo, qui expose les enjeux et les bonnes pratiques à acquérir pour améliorer la qualité de l’air intérieur :

https://www.inc-conso.fr/sites/default/files/video/2019/instant-conso/instant-conso-109-qualite-air.mp4

Télécharger la fîche sur la qualité de l'air intérieur

Les dangers du monoxyde de carbone

Chaque année, à l’approche de l’hiver, le monoxyde de carbone est responsable de plusieurs milliers d’intoxications dont plusieurs centaines de décès qui peuvent être prévenus par des gestes simples.

Plus léger que l’air, le monoxyde de carbone se diffuse rapidement dans l’atmosphère, sans que rien ne permette de déceler sa présence, ce qui lui confère son caractère dangereux. Inodore, non irritant, incolore, il provient d’une combustion incomplète par le biais d’un appareil de cuisson ou de chauffage.

Les symptômes d’une intoxication au monoxyde de carbone peuvent faire croire à d’autres maladies de l’hiver : maux de tête, fatigue, sensation d’inconfort, nausées, vomissements…

C’est pour cette raison que 30 % des intoxications au monoxyde de carbone ne sont pas identifiées comme telles.
Il est donc possible de passer à côté d’une intoxication à faible dose.

Et pourtant, c’est la première cause de décès par intoxication en France : on compte environ 6000 cas/an et entre 250 et 300 décès.

En savoir plus :

Ministère chargé de la Santé

Service communal d’hygiène : Bruits de voisinage, habitat insalubre + contrôle des commerces

Le service communal d'hygiène et de santé intervient dans le cadre des nuisances pouvant porter atteinte à la santé publique.

En coordination avec l'État et les autres acteurs publics (Agence régionale de santé, direction départementale de la protection des populations, services de police…), son champ d'intervention est vaste et passe par exemple par la lutte contre l'habitat insalubre ou dégradé, le traitement des nuisances sonores d'activité, le contrôle des commerces de bouche ou magasins d'alimentation, la lutte contre les animaux errants ou nuisibles sur la ville…

Les inspecteurs de salubrité procèdent à des enquêtes et contrôles de terrain pour veiller à la préservation de la santé des Courbevoisiens.

Ils mettent en place les procédures adaptées, en application notamment du code de la santé publique et du règlement sanitaire départemental.

Hygiène alimentaire

Le Service Communal d'Hygiène et de Santé (SCHS) assure la surveillance de l'application des règles d'hygiène et de qualité dans les commerces alimentaires et établissements de restauration situés à Courbevoie.

Habitat dégradé ou insalubre

Dans le domaine de l'habitat, les agents du service veillent au respect du Règlement Sanitaire Départemental et du code de la santé publique. Cela passe de la ventilation, au mode de chauffage, au contrôle de l'humidité murale ou ambiante, etc.

Bruit du voisinage

Si vous subissez un bruit provenant d'une activité commerciale, culturelle, sportive ou de loisirs, vous pouvez contacter le service communal d'hygiène et de santé. Une brochure vous présente qui contacter pour chaque type de bruit de la vie quotidienne qui peut vous poser problème.

Ondes électromagnétiques

Le service Hygiène et Santé peut procéder à la mesure d'exposition aux champs électromagnétiques sur un lieu donné.

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