La présence de l'Homme à Courbevoie remonte presque à la nuit des temps. L'Histoire de notre commune est celle d'une ville presque ordinaire avec des événements marquants, une évolution démographique et économique qui a suivi, voire même devancé, celle du pays.

Histoire de Courbevoie

Voie courbe, esprit droit

Antonin le Pieux, fils de l'empereur romain Adrien (138 à 161), serait l'auteur de la fière devise inscrite sur les armoiries de notre ville : Curva via mens recta (voie courbe, esprit droit). Cette voie courbe de l'époque gallo-romaine devait passer par l'actuelle place Victor-Hugo, une partie de la rue Victor-Hugo, la rue de l'Hôtel de Ville, la place Hérold et la rue Jean-Pierre-Timbaud. Elle se continuait par Nanterre, Saint-Germain et la rive gauche de la vallée de la Seine.

Curva via n'est alors qu'un humble hameau de pêcheurs et de vignerons. Au VIIIe siècle, celui-ci dépend de l'abbaye de Saint-Wandrille (près de Rouen) avant de passer au XIIe siècle sous la domination des moines de Saint-Denis.

Au milieu du XIIe siècle, les gens de Courbevoie obtiennent de vendre librement leurs produits, d'être exemptés de corvée, et achètent finalement leur liberté contre une somme de 1700 livres parisis. Néanmoins, le village reste sous la dépendance de la paroisse de Colombes jusqu'en 1787.

Le bain forcé d'Henri IV

Le naufrage du bon roi Henri IV est certainement un des événements les plus célèbres et aussi le plus déterminant de la Chronique courbevoisienne. En 1606, le roi, la reine Marie de Médicis et tout leur équipage revenant de Saint-Germain-en-Laye, empruntent le bac, existant depuis 1140, pour regagner Paris. Carrosse royal mal arrimé, chevaux assoiffés, le bac est déséquilibré et le bain forcé. Le lendemain, remis de ses émotions, le roi déclare : "Nous l'échapasmes belle, hyer". Sully est chargé de faire construire le premier pont de Neuilly en "charpenterie de bois". Terminé en 1611, ce pont ne peut être inauguré par son instigateur : le poignard aura été plus efficace que le naufrage ! Trente ans après, un deuxième pont de bois doit remplacer le premier, alors détérioré par les crues et les attaques de l'hiver ; il dura jusqu'en 1766.

L'expansion

Jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, Courbevoie n'est qu'un village de quelques centaines d'habitants et un lieu de résidences secondaires pour une noblesse parisienne en mal d'espace. Trente propriétaires se partagent le territoire de la ville, dont le Fermier général Paulze qui donne sa fille, son titre et le château des Colonnes à Lavoisier.

A la fin des années 1730, Courbevoie devient une ville de garnison. Louis XV l'a choisie avec Saint-Denis et Rueil pour y implanter l'une des trois casernes pour son régiment de Gardes suisses. D'un seul coup, le village voit sa population s'accroître de plus du double. Des centaines d'ouvriers de toutes corporations, des surveillants de travaux et toute une intendance font de Courbevoie un immense chantier. Des blanchisseries se créent ainsi que de nombreuses petites entreprises. Le village se transforme en petite ville. Mais jusqu'à la fin du XIXe siècle, les vignerons feront mûrir le raisin sur les coteaux de Courbevoie. Encore aujourd'hui, les vignes du parc de Bécon permettent de produire, les meilleures années, entre 400 et 500 litres de vin blanc.

Après avoir constitué sa première municipalité en 1790 et être devenue chef-lieu de canton à partir de 1829, Courbevoie amorce sa montée en puissance. En 1801, Courbevoie ne compte que 1311 habitants mais dès 1830 les chiffres de la population vont s'accroître rapidement : 2 488 en 1836; 4 302 en 1851; 10 553 en 1861; 15 112 en 1881; 25 330 en 1901. Cela s'explique par développement conjoint de l'artisanat puis de l'industrie, des moyens de transports (du chemin de fer en particulier) et par l'extension de la région parisienne. Entre les années 1870 et 1940, Courbevoie devient le berceau des industries pharmaceutiques modernes.

Après le siège de Paris en 1870, les combats de la Commune de 1871, les barricades, les attaques et les contre-attaques laissèrent de mauvais souvenirs à Courbevoie. Une statue en bronze du sculpteur Barrias fut érigée en 1885 sur la place de la Demi-Lune, au point culminant du lieu qui porte depuis le nom de Rond-point de la Défense, en hommage à l'héroïque résistance des Parisiens contre les Prussiens.

Guerres et paix

Le XXe siècle « Courbevoisien » est d'abord marqué par les deux guerres mondiales. La ville y a perdu de nombreux habitants et dut faire face à plusieurs bombardements, ceux des Zeppelins et celui notamment de 1943, qui provoqua d'importants dégâts et fit de nombreuses victimes.

Pendant la Première guerre mondiale, la caserne Charras était le lieu de départ pour le front de nombreux soldats issus de différents régiments dont le 119e d'Infanterie et servait d'hôpital militaire. En effet, face au manque d'infrastructures sanitaires, des sociétés d'assistance de la Croix-Rouge organisèrent des hôpitaux auxiliaires dans les locaux privés, tels que la Maison des Diaconesses au 12 rue de la Montagne (aujourd'hui Foyer des Arts), une infirmerie dans les bâtiments de l'usine The New America au 134 rue de Bécon (actuelle rue Jean Baptiste Charcot) ou encore une antenne pour convalescents à l'Union belge mise en place par l'armée belge.

La paix retrouvée, Courbevoie reste un centre d'artisanat, de petites et moyennes entreprises (automobile, aviation, mécanique générale, façonnages divers). Puis, grâce à l'aménagement du quartier de La Défense, Courbevoie devient progressivement un haut lieu des activités tertiaires. Ainsi, à partir de 1959, une vaste opération d'urbanisme modifie la physionomie de la ville. Les îlots vétustes et mal adaptés sont progressivement transformés en quartiers modernes pourvus des équipements nécessaires.

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Patrimoine industriel

Dès le XIXe siècle, Courbevoie amorce un virage vers le secteur industriel, devenant l'une des communes les plus industrialisées des Hauts-de-Seine au début du XXe siècle. La ville est le berceau de nombreuses industries : pharmaceutiques et cosmétiques, aviation, automobile… Pourtant, dès la seconde moitié du XXe siècle, la ville suit le mouvement progressif de désindustrialisation pour s'engager dans le domaine du tertiaire. Les usines présentes sur le territoire sont détruites ou réutilisées pour d'autres activités.

Alors qu'il reste aujourd'hui peu de traces de ce passé industriel, les Courbevoisiens ont tenu à s'engager pour conserver et valoriser la mémoire de ces activités. C'est ainsi qu'a été initié un contrat de quartier ayant pour objet la création d'un parcours de mise en valeur de ce patrimoine. Les 11 bornes réparties sur le territoire permettent de découvrir l'emplacement et l'histoire des anciennes industries courbevoisiennes. Scannez les QR codes présents sur les bornes afin d'accéder aux contenus complémentaires !

Usine Solex

VéloSoleX « La bicyclette qui roule toute seule »

Ecoutez le podcast

L'usine Solex de Courbevoie



Les Vacances de monsieur Hulot, Le Trou normand, Les Aristocrates… Le vélosolex, très présent dans le cinéma français d'après-guerre, est représentatif d'un art de vivre à la française. Mais saviez-vous que le modèle commercialisé en 1946 a d'abord été développé dans l'usine située au 68 boulevard de Verdun, à Courbevoie ? Pour découvrir le quotidien des centaines d'ouvriers de l'usine, écoutez le témoignage d'un ancien chef d'atelier !

Le patrimoine urbain de Courbevoie

Les immeubles d'habitation

Beaucoup d'immeubles ont été construits avec l'arrivée du chemin de fer à Courbevoie.

Outre le style haussmannien bien connus de tous, on retrouve :

  • De très beaux immeubles en briques : toutes les variations de couleur de la brique sont employées, souvent associées à des ferronneries ou des décors en céramique.
  • La ville possède des habitations bon marché (HBM) : des années 30, comme la Résidence Beausoleil ou la Villa Bedu.
  • Aujourd'hui, on continue à édifier des immeubles de grande qualité architecturale : avec des façades très travaillées, notamment dans le quartier du Faubourg-de-l'Arche où les fondations s'inspirent de l'architecture italienne

Visitez ces endroits emblématiques  :

Maisons et villas

Locaux industriels et bureaux

Elles ont été construites pour la plupart à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle.

Divers styles les caractérisent :

  • Des maisons et villas en meulière, matériau typique du bassin parisien et décorées avec de la céramique.
  • Des constructions récentes dotées de façades recouvertes d'enduits colorés.
  • Des constructions insolites : les maisons peuvent même prendre de la hauteur en s'installant… sur le dernier étage d'un immeuble de logements !

Visitez ces endroits emblématiques :

La plupart des bureaux se concentre dans le quartier de La Défense :

  • Des constructions en hauteur avec murs rideaux en verre s'articulent autour d'espaces extérieurs.
  • De très beaux spécimens industriels du début du XXe siècle, souvent en brique avec des façades largement ouvertes par des baies

Visitez ces endroits emblématiques :

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Les monuments historiques

Salle des mariages (Hôtel de Ville)

Place de l'Hôtel-de-Ville
L'ancienne mairie, située à côté de la mairie actuelle, place de l'Hôtel de Ville, accueille toujours les mariages ainsi que des expositions et des réunions.
Elève et collaborateur de Puvis de Chavannes (1824-1898), (auteur des fresques du Panthéon, de la Sorbonne, etc), Alexandre Séon orne le plafond de la salle des mariages avec une représentation des quatre saisons. Les panneaux aux murs évoquent des thèmes symboliques : Jour de fête, le Repos, le Travail, la Femme fille, la Mère, l'Aïeule, l'Education. Le style est nuancé et s'harmonise avec les couleurs.
- Localiser la salle des mariages sur le plan de la ville

Pavillon de la Suède et de la Norvège (actuel Musée Roybet Fould)

Rue Jean-Baptiste-Charcot, 176 boulevard Saint-Denis.
Créé en 1927 par Consuelo Fould, petite fille du banquier Achille Fould qui fut ministre des finances sous Napoléon III, le musée Roybet Fould occupe la villa atelier de la fondatrice. L'ancien pavillon que la Suède et la Norvège édifièrent à Paris pour l'Exposition Universelle de 1878.
Localiser le musée Roybet Fould sur le plan de la ville

Pavillon des Indes

142 boulevard Saint-Denis
Niché dans le Parc de Bécon, le Pavillon fut édifié à partir d'éléments décoratifs et architecturaux fabriqués en Inde pour constituer le pavillon des collections du Prince de Galles à l'exposition Universelle de 1878.
Côté Seine, son architecture surprenante est constituée de bois et sommée de dômes à bulbes. Côté rue, le pavillon se constitue d'une large verrière dans une ordonnance de briques polychromes.
Le Pavillon sera réhabilité en 2013 et accueillera une résidence d'artiste.
- Localiser le Pavillon des Indes sur le plan de la ville

Ancien hôtel de Guines

51 rue de Visien
Datant de l'époque Louis XV, cette demeure (aujourd'hui fermée au public) a été réalisée par l'architecte, décorateur et sculpteur d'ornements Jean-Baptiste Boiston, en collaboration avec l'architecte Forestier. Il a été érigé pour Adrien-Louis, comte de Bonnières et duc de Guines (1735-1806). C'est notamment le grand salon qui fait toute la notoriété de cette demeure classée monument historique.

Eglise Saint-Pierre-Saint-Paul

Place Hérold
Classée monument historique en 1971 (à l'exception du clocher qui a été construit plus tard), l'église Saint-Pierre-Saint-Paul a été construite en 1790 par l'architecte Louis le Masson ; il s'agit de l'un des rares édifices de la région parisienne à avoir été érigé pendant la Révolution. L'église se caractérise notamment par l'originalité de son architecture avec deux nefs particulièrement dissemblables. Par ailleurs, l'église abrite un orgue d'exception. Inauguré le 9 septembre 2011, le nouvel orgue de l'église Saint-Pierre-Saint-Paul de Courbevoie permet d'interpréter une grande partie du répertoire musical du 17è et 18è siècles. L'instrument compte 38 jeux répartis sur 3 claviers manuels de 58 notes et un pédalier de 32 notes entièrement mécaniques.
- Localiser l'église Saint-Pierre Saint-Paul sur le plan de la ville

Caserne Charras

Dans le Parc de Bécon.
Construite par les gardes suisses en 1754, la caserne Charras a été le théâtre de nombreux événements historiques ; il a été notamment la caserne des soldats partis défendre les Tuileries en 1792 (sur 950 soldats, seuls 300 reviendront vivants). Des habitants de Courbevoie se sont ensuite emparés de la caserne en 1830, pendant la révolution dite des « Trois Glorieuses ». La caserne a été détruite en 1962 mais la façade a été remontée dans le parc du Château de Bécon.
- Localiser la caserne Charras sur le plan de la ville

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Les sites remarquables

Villa Bedu

6 avenue de Château du Loir
Groupe d'immeubles à petits loyers construit en 1933 par Henri Bodet et G. Collet, architectes à Paris, et A. Chapon constructeur à Clichy. Le projet présenté au salon d'architecture de 1932 a obtenu une médaille d'argent.


- Localiser la villa Bedu sur le plan de la ville

Bibliothèque municipale : Maison dite Château Larivière puis Château des Fleurs ou Château des Violettes

41 rue de Colombes
Maison construite vers 1874 pour Mr Renouard dit Larivière ; elle abrite après 1900 un atelier de jeunes filles en difficulté qui fabriquent des fleurs artificielles et portera le nom des violettes après 1916. Acquise par la municipalité en 1975, la maison abrite la bibliothèque municipale depuis 1987.


- Localiser la bibliothèque municipale sur le plan de la ville

Maison de retraite de la Fondation Ferdinand Bischoffsheim, dit l'Union Belge

49 rue de Colombes
Dépendant de l'union belge (société royale de mutualité et de bienfaisance), la maison de retraite a été construite en 1909 (date portée) grâce à une donation de Ferdinand Bischoffsheim dont elle porte le nom.

- Localiser la maison de retraite de la Fondation Ferdinand Bischoffsheim sur le plan de la ville

Pont de Courbevoie

D.N 7
Ponts routiers sur le petit et le grand bras de la Seine de part et d'autre de l'île de la jatte ; le pont sur le petit bras reliant l'île à Neuilly est construit en 1861 celui sur le grand bras reliant l'île à Courbevoie est construit en 1868 sous la direction d'Alexandre Legrand.

- Localiser le pont de Courbevoie sur le plan de la ville

Gare de Bécon-les-Bruyères

Place de la Gare - Place Sarrail
Cette gare a été créée en 1889 et ouverte aux voyageurs en 1892. Elle a été baptisée ainsi par la compagnie de chemin de fer gare de Bécon-les-Bruyères, pour la différencier de celle d'Asnières et de celle de Courbevoie.

- Localiser la gare de Bécon sur le plan interactif de la ville

Mairie dite Ancienne Mairie

Place de Hôtel de Ville
Construite en 1857 par l'architecte de l'arrondissement de Saint-Denis Paul Eugène Lequeux et l'entrepreneur Grandjean, elle est inaugurée en 1858. Le sculpteur Adolphe Megret exécute le décor extérieur ainsi que le plafond et les ornements de l'escalier.  

- Localiser l'ancienne mairie sur le plan de la ville

Pont de chemin de fer

Rue Jean-Pierre Timbaud
Pont de chemin de fer construit sur la ligne Paris à Versailles au-dessus de la rue Jean-Pierre Timbaud. Il porte la plaque des ateliers Laurent Moissant et Savey de Paris. Il a été fondé à la fin du XIXème siècle.

- Localiser le pont de chemin de fer sur le plan de la ville

La parfumerie Guerlain

25 rue Louis Ulbach
En 1828, Pierre François Pascal Guerlain, parfumeur-vinaigrier fonde sa société. Il ouvre sa boutique 42 rue de Rivoli. L'usine de fabrication s'installe près de l'Arc de Triomphe. En 1842, il devient fournisseur officiel de la grande duchesse de Bade et de la Reine de Belgique. La maison est déplacée 15 rue de la Paix pendant 74 ans. En 1894, l'entreprise Guerlain déménage à Courbevoie dans le quartier de Bécon près de la gare, qui la relie directement à la ligne de chemin de fer Paris-Saint-Germain-en-Laye.

- Localiser la parfumerie Guerlain sur le plan de la ville

L'hôtel de voyageurs dit Hôtel Georges Sand

18 avenue Marceau
Cet ancien hôtel de famille arborant 3 étoiles se distingue par sa façade aux mosaïques. Quand vous franchirez la porte en fer forgé, vous découvrirez un charmant petit musée évoquant le romantisme du 19 ème siècle.

- Localiser l'hôtel de voyageurs sur le plan de la ville

La Fondation Winburn, ou centre médical La Nouvelle Etoile

11 rue Michaël Winburn - 30 boulevard Aristide Briand
Créé à la demande de la municipalité et rattaché à la société maternelle la Pouponnière, le centre familial de santé et de médecine préventive est inauguré le 22 octobre 1931. Il est construit par les architectes Duval et Gonse (attribution par source) grâce au don de Mme Winburn. C'est un des premiers centres de dépistage médical.

- Localiser la fondation Winburn sur le plan de la ville

L'école maternelle Alfred de Musset

20 boulevard de la Mission Marchand
Entre 1906 et 1912, l'architecte A. De Grimaldi construit une école maternelle destinée à remplacer une école « temporaire ».

- Localiser l'école maternelle Alfred de Musset sur le plan de la ville

L'Ecole maternelle Victor Hugo et Lycée Professionnel Paul Painlevé

1 à 5 rue de la Montagne
L'école a été construite vers 1932 par l'architecte Florent Nanquette ; une partie est surélevée en 1958.

- Localiser l'école maternelle Alfred de Musset sur le plan de la ville

La Clinique la Montagne

12 rue de la Montagne
A l'origine, l'édifice était une maison de retraite destinée aux femmes protestantes. Vers 1933, l'architecte Georges Appia construit un bâtiment destiné à agrandir l'ensemble. Ainsi est née la clinique de la Montagne.

- Localiser la Clinique de la Montagne sur le plan de la ville

La Fontaine aux Antiques

Située dans le parc de Bécon, 144 à 174 boulevard de Denis
La fontaine aux antiques regroupe différents fragments de sculpture acquis par le prince Stirbey. Ces fragments comprennent des éléments de corniche et de supports verticaux qui  proviennent des Tuileries.

- Localiser la fontaine aux Antiques sur le plan de la ville

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Les archives municipales

Quels sont les documents que vous pouvez trouver aux archives ?

  • Les registres paroissiaux de 1627 à 1792
  • Les registres d'état civil de 1793 à 1899 pour les naissances et 1900 pour les mariages et les décès
  • Recensement militaires dès 1860
  • Cartes postales anciennes
  • Les registres de délibérations du Conseil municipal depuis 1796-2010
  • Les registres de recensement de population de 1886 à 1946 (1921 et 1906 sont manquants)
  • Des anciens plans de la ville (1670 pour les plus anciens)
  • Des permis de construire à partir de 1950
  • Magazines de la ville : BMO et BIC d_s 1951
  • Matrices cadastrales (1812-1836)

A noter : Les photocopies sont interdites pour les actes de plus de 100 ans. Vous pouvez utiliser un appareil numérique sans flash ou recopier l'acte à la main.

Attention : il est obligatoire de prendre rendez-vous avec le service archives par téléphone au 01 71 05 73 06 ou par mail à c.chesnel@ville-courbevoie.fr

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Cérémonies et commémorations

Se souvenir des grandes dates de l'histoire, des personnalités qui ont marqué une époque ou des combattants qui ont fait de la France une nation unie et pacifiée.
La Ville de Courbevoie s'associe aux commémorations nationales, en collaboration avec le Cercle des anciens combattants.
Elles constituent un outil important de transmission de la mémoire aux jeunes générations. Il existe des cérémonies nationales et locales.

Arthur Saint-Gabriel assure une permanence au cercle des anciens combattants en tant que coordinateur du Comité d’entente des associations d’anciens combattants et patriotiques de Courbevoie.
Permanence au cercle des anciens combattants – 14 square de l’Hôtel de Ville, sur rendez-vous : le mercredi de 10h à 12h et le dimanche de 10h à 12h30

Les cérémonies commémoratives nationales

  • Dernier dimanche d'avril : Commémoration des victimes de la déportation
  • 8 mai : Commémoration de la victoire du 8 mai 1945
  • 8 juin : Cérémonie au hommage aux morts et anciens combattants d'Indochine
  • 18 juin : Cérémonie de l'appel du général de Gaulle du 18 juin 1940
  • 25 septembre : Journée d'hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives
  • 11 novembre : Commémoration de l'armistice du 11 novembre 1918
  • 5 décembre : Journée nationale d'hommage aux morts de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie

 

Cérémonies départementales et locales

  • 11 janvier : Cérémonie anniversaire de la mort du Maréchal de Lattre de Tassigny
  • 15 février : Cérémonie du 96e anniversaire de la bataille de Verdun
  • 2 juin : Cérémonie en hommage aux fusillés du Mont-Valérien
  • 19 août : Cérémonie au monument de la cascade du Bois-de-Boulogne
  • 25 août : Cérémonie de l'appel du Général de Gaulle
  • 1er novembre  : Pélerinage du souvenir des anciens combattants
  • 9 novembre : Cérémonie du souvenir à l'occasion du 42e anniversaire de la mort du Général de Gaulle
  • 10 novembre : Prise de la flamme du Mont-Valérien
  • 18 novembre : Cérémonie du souvenir au Mont-Valérien
  • 28 novembre : Commémoration de la mort du Général Leclerc au Parc de Bécon

Associations commémoratives

Plusieurs associations de regroupement des anciens combattants proposent aux personnes intéressées de se regrouper et de participer aux différentes cérémonies patriotiques et de souvenir.

  • A.A.C.T.A.T.M : Amicale des Anciens Combattants des Troupes Aéroportées et Troupes de Marine

L'A.A.C.T.A.T.M. 92 a pour but de regrouper des Anciens Parachutistes et Marsouins des Hauts de Seine, afin de leurs apporter, dans la mesure de ses moyens, aide et assistance, de se retrouver dans une ambiance amicale, de participer aux différentes cérémonies patriotiques et du souvenir.

14 Square de l'hôtel de Ville, 92400 Courbevoie
http://paras92.free.fr/page01.html
 

  • ACPG-CATM : Anciens Combattants Prisonniers de Guerre - Combattants d'Algérie, Tunisie, Maroc

La Fédération a essentiellement pour but de regrouper tous ses ressortissants dans un esprit de solidarité et d'union pour la défense de leurs intérêts moraux et matériels et pour la sauvegarde de la Paix par la coopération internationale et l'amitié entre les peuples.

48 boulevard de la Paix, 92400 Courbevoie
http://www.fncpg-catm.org/
 

  • ANARC : Association Nationale des Anciens Combattants et Ami(e)s de la Résistance

Association défendant la mémoire des combattants de la Résistance

2 rue Gustave Courbet, 92000 Nanterre
http://www.anacr.com/
 

  • Comité d'entente

Rassembler dans une amicale toutes les associations d'anciens combattants et patriotiques au sein d'une grande famille. Rappeler la mémoire de notre pays.

112 bis rue Armand Silvestre, 92400 Courbevoie
http://www.ville-courbevoie.fr/vivre-a-courbevoie/vie-associative/annuaire-des-associations/ficheAnnu/comite-dentente-anciens-combattants.htm
 

  • FNACA

La FNACA est association spécifique de tous ceux qui ont participé entre 1952 et 1962 à la guerre d'Algérie ou aux combats du Maroc ou de la Tunisie.

51 avenue Pasteur, 92400 Courbevoie
http://www.fnaca.org/
 

  • FNDIRP (Fédération Nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes)

Créée par les déportés et les internés, la FNDIRP, association « loi de 1901 », naquit en octobre 1945, cinq mois après la victoire sur le nazisme.

Elle porte l'héritage de ceux qui, au coeur même des camps nazis, faisaient le serment de témoigner au nom de tous ceux qui n'en reviendraient pas ; l'héritage des internés dans les prisons de la France occupée, des combattants qui se regroupaient pour accueillir les rescapés. Elle plonge donc ses racines dans les crimes sans précédent du nazisme.

1 rue Gustave Courbet, 92000 Nanterre
http://www.fndirp.asso.fr/
 

  • Légion d'honneur

11 place Domino, 92400 Courbevoie
 

  • Médailles militaires

3 rue Barbes, 92400 Courbevoie
 

  • Musique

13 allée des Platanes, 94700 Maison Alfort
 

  • Pompier

32 rue Sainte Geneviève, 92000 Nanterre
 

  • Rhin et Danube

L'association RHIN et DANUBE fut créée, sous l'impulsion du Maréchal de Lattre de Tassigny, après la fin de la seconde guerre mondiale.

Cette association est dédiée aux 400 000 hommes qui ont combattus au sein de la première armée française en 1944 et 1945. 41 000 d'entre eux ont été blessés, et 17 000 ont perdu la vie.

Résidence Les Gémeaux appt 6151, 40 rue Baudin, 92400 Courbevoie
http://rhin-et-danube.fr/
 

  • Souvenir français

Le Souvenir Français a pour vocation de maintenir la mémoire de tous ceux qui, combattants de la liberté et du droit, sont morts pour la France, ou l'ont bien servie, qu'ils soient Français ou étrangers.

23 rue d'Essling, 92400 Courbevoie
http://le-souvenir-francais.fr/
 

  • UNC (Union Nationale des Combattants)

L'UNC accueille toutes les générations du monde combattant pour :
- rassembler les hommes et les femmes qui ont porté l'uniforme pour la défense de la France pendant les conflits ou au titre du service national
- maintenir et développer les liens de camaraderie, d'amitié et de solidarité qui existent entre tous ceux qui ont participé à la défense de la patrie
- agir pour la défense les intérêts du monde combattant
- perpétuer le souvenir des combattants morts pour la France,
- contribuer au devoir de mémoire et à la formation civique des jeunes générations,
- participer à l'esprit de défense par son témoignage et ses réflexions

8 Square Henri Regnault, 92400 Courbevoie
http://www.unc.fr/
 

  • 2e DB (2e Division Blindée)

108 rue du Président Wilson, 92300 Levallois-Perret
170 rue du Président Wilson, 92300 Levallois-Perret
 

  • 5e RI (5e Régiment d'Infanterie)

17 Villa Frédéric Mistral, 75015 Paris
 

  • 93e RI (93e Régiment d'Infanterie)

29 rue des Terres au Curé, 75013 Paris

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