• Nom commun
    marronnier à fleurs rouges
    Nom latin
    Aesculus x carnea
    Site
    Rue Jean-Pierre Timbaud
  • Situé rue Jean-Pierre Timbaud, devant le square Brunettes Krüger, cet arbre offre une belle floraison rouge au printemps.

  • Généralités

    Clairement associé au paysage urbain, je suis un arbre bien connu des villes où je suis très utilisé comme arbre d’alignement ou pour agrémenter les cours d’écoles. Je fais partie de la famille des hippocastanacées. Je suis un hybride du marronnier d’Inde dont un exemplaire situé dans le square de l’Hôtel de ville est également identifiable par flashcode. Contrairement à lui, je résiste à la mineuse du marronnier, ce qui me permet de toujours être utilisé comme arbre d’ornement sans la moindre trace de dégâts sur mes feuilles.

    Je peux atteindre 25 mètres et mon port est davantage retombant que celui du marronnier d’Inde. Comme lui, je fais partie des arbres très utilisés dans les alignements des parcs classiques. Je supporte les élagages ce qui me conduit souvent d’être taillé « en rideau » ou en « marquise ».

  • Chorologie

    Je suis issu d’un hybride découvert en Allemagne en 1812, relevant d’un croisement entre un marronnier d’Inde (Aesculus hippocastanum) et un pavier rouge (Aesculus pavia).

  • Ecorce

    Mon écorce lisse est brune virant au noirâtre avec ma maturité. Mon bois présente peu de qualité mais est cependant utilisé pour la fabrication de planches de caisses d’emballage et pour la pyrogravure.

  • Feuilles

    Mes grandes feuilles caduques vert foncé sont opposées, palmées et composées de 5 larges folioles (plus rarement 7) lancéolées légèrement dentées et mesurant de 15 à 20 centimètres. Elles prennent une couleur jaune d’or à l’automne. Résistantes à la mineuse, elles ne sont pas abimées par des taches ou des galeries les décolorant.

  • Fleurs

    Mes fleurs apparaissent en avril sous la forme de thyrses dressées. Elles sont rouge violacé foncé avec des macules orangées, stériles. Elles ont un calice pourpre, généralement à 5 pétales, rose vif avec une tache basilaire plus foncée.

  • Fruits

    Mes fruits sont rares, roux bronzé et peu épineux. Ils sont moins gros et moins nombreux que ceux du marronnier d’Inde, et ne sont pas non plus comestibles. Mes capsules globuleuses déhiscentes vertes (3 à 4 centimètres) sont peu hérissées. Elles libèrent à maturité de 1 à 3 marrons bruns et brillants. Mon cultivar ‘Briotti’ ne produit, quant à lui, aucun fruit.

  • Anecdotes
    • Dans les « fleurs de Bach » (ensemble de 38 élixirs floraux dits « de Bach », conceptualisé entre 1928 et 1936 par le médecin et homéopathe britannique, le Dr Edward Bach, et destiné à guérir des états psychologiques négatifs), le marronnier rouge aurait pour vertu de supprimer l’inquiétude et la crainte du pire pour les autres.
    • Pour les journalistes, un « marronnier » désigne un événement occasionnant un article récurrent (le muguet du 1 er mai, la rentrée scolaire, les sapins de Noël…). L’origine de cette appellation végétale serait due à un journaliste d’un grand quotidien national dont les fenêtres donnaient sur le jardin des Tuileries (Paris). Dans celui-ci, un marronnier déployait systématiquement ses feuilles une quinzaine de jours avant les autres. Ce décalage saisonnier fut alors régulièrement observé par son entourage. Le « marronnier » était né et passait à la postérité.
  • Cet arbre en particulier

    Il a été planté dans le courant des années 2000 dans un alignement d’arbres agrémentant le trottoir côté nord-est de la rue Jean-Pierre Timbaud. Cet alignement est élagué régulièrement afin de limiter son développement autant du côté des façades que du côté chaussée, en raison notamment du passage des autocars. Cet arbre est situé à proximité de l’entrée du square Brunettes Krüger. Dans ce square, deux autres arbres sont également identifiables par flashcode : un noisetier de Byzance et un olivier de Bohême.

    A proximité de cet arbre, il est aussi intéressant de regarder plus en détail les bas-reliefs sur les façades de l’immeuble d’habitations situé à l’angle des rues Jean-Pierre Timbaud, des Salles et Pierre Lhomme. En effet, ils représentent des feuilles de marronniers.

    Ce marronnier rouge est situé sur le trottoir en face de l’ancien hôtel de Guines situé au numéro 51 de la rue de Visien, classé Monument historique et dû au décorateur et sculpteur d'ornements Jean-Baptiste Boiston et à l'architecte Forestier. Ses décors intérieurs et notamment son grand salon ont notamment servi à des tournages de films comme « Dernier amour » de Benoît Jacquot (2019).

    Plus au nord, toujours dans cette même rue Jean-Pierre Timbaud, est à apprécier devant les écoles Molière et Alphonse de Lamartine, un charme commun fastigié, aussi identifiable par flashcode.

  • A Courbevoie et en France
    • D’autres marronniers à fleurs rouges sont visibles dans Courbevoie et notamment un alignement situé dans la noue en limite du square de l’Etendard, côté rue Armand Silvestre. Dans cette même rue, se trouvent, un peu plus loin à l’est, d’autres marronniers à fleurs rouges, taillés en rideau.
    • La rue de Strasbourg à Courbevoie est aussi plantée d’alignements de marronniers à fleurs rouges.
    • A Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), un exemplaire est aussi à apprécier dans le square Rhin et Danube.
    • Sur l’île de la Cité (Paris), des marronniers à fleurs rouges ont remplacé depuis 2009 les marronniers d’Inde de la place Dauphine.