amélanchier du Canada

Avec ma croissance rapide, je suis un arbuste dressé au port léger, au feuillage dense, mais surtout gracieux. Je me nomme amélanchier du Canada et peux atteindre à l’âge adulte plus de 6 mètres de hauteur pour une envergure de 2 à 3 mètres. De la famille des rosacées, je trouve naturellement ma place dans les haies champêtres, mais suis tout aussi intéressant en sujet isolé. Entre mon écorce, ma floraison blanche, mes fruits violacés et mon feuillage automnal rouge, je suis une des plantes de choix du plan de colorisation par le végétal lancé en 2017 pour apporter de la couleur dans l’espace public courbevoisien au fil des saisons.

Je suis originaire du Canada et de l’est de l’Amérique du Nord.

Mon écorce lisse est gris argenté. Mon bois sert à fabriquer des manches d’outil et des cannes à pêche.

Mes feuilles caduques sont alternes de formes ovoïdes. De couleur vert éclatant à duvet blanc sur le dessous, elles se teintent en automne d’un jaune vif à rouge avant de chuter. Souvent, ces couleurs foliaires rouges et orangées sont marquées par les nervures jaunes ou vertes.

Apparaissant en avril-mai sur mes rameaux nus ou masquant mon feuillage naissant, mes fleurs blanches et étoilées sont regroupées en grappes lâches et semi-retombantes.

De couleur violacée, mes fruits, les amélanches, sont parfumés. Ils sont ronds, comestibles, sucrés, juteux et mûrissent sur une période de 15 à 20 jours à partir de la mi-juin. Ils font le régal des oiseaux. De la taille d’un petit pois, ces baies sont appelées piridions et nommés vulgairement « petites poires » ou « poires sauvages ». Ressemblant à des myrtilles, mes fruits ont cependant un goût rappelant ceux de la pomme, la poire et la cerise

• Au Moyen âge, l’amélanchier à feuilles ovales (Amelanchier ovalis) était surnommé l’« arbre aux oiseaux ». Il était souvent planté dans les monastères et les cloîtres.
• Le nom d’amélanchier viendrait d’un terme provençal « amélanquier », dérivant du gaulois « aball-inca » signifiant petite pomme, en référence aux amélanches.
• Aux Etats-Unis d’Amérique, en raison de son fleurissement et de sa durée de feuillaison, il est prétendu que « l’amélanchier ouvre et ferme la saison végétale ».

Je suis planté dans la ligne la plus au nord du square des Corolles, géré par Paris La Défense. A proximité des cinq oculi de l’entrepont, de couleurs jaune, rouge, violette, orange et rose, cette ligne comprend quatre cépées d’amélanchiers du Canada dont je suis le premier. L’un d’entre nous supporte un nichoir. Nous sommes plantés sur une plate-bande riche de petites pervenches, d’aulx d’ornement, d’iris et d’hellébores fétides. Dynamisant la composition de ce square, deux autres alignements parallèles d’arbrisseaux en cépées sont à remarquer, le premier composé de cinq lilas des Indes et le troisième de deux cerisiers à fleurs. Les couleurs de ces trois essences apportent de l’animation au cœur de ce patio de la résidence « Lorraine ».

• A Courbevoie, des amélanchiers du Canada font partie de la palette végétale du square de l’Hôtel de ville.
• A Courbevoie encore, d’autres amélanchiers du Canada font partie de la strate arborée du parc Freudenstadt, récompensé pour son aménagement avec une Victoire du Paysage 2022 de bronze dans la catégorie « Espace public urbain ville village ».
• D’autres jardins courbevoisiens contiennent des amélanchiers du Canada comme dans le jardin des Tournelles ou le square Raspail, dans lequel un bel amélanchier est visible à gauche en entrant depuis l’entrée de la rue Kilford.
• A Courbevoie, des amélanchiers du Canada ornent les abords de la halle du marché Charras et de la place Sarrail et un autre est aussi à apprécier sur le terre-plein central du bas de la rue de Bezons, au niveau de la rue Carle-Hébert.
• A Courbevoie toujours, au 11 ter, rue de l’Hôtel de ville, devant le centre administratif Les Pléiades, un amélanchier du Canada est planté au niveau du palier de l’escalier d’accès. Un peu plus bas dans la rue, un autre amélanchier du Canada pousse devant la salle du CMJ (Conseil Municipal des Jeunes).
• Enfin, des amélanchiers du Canada sont encore à apprécier à Courbevoie, devant la tour Eqho, dans les jardinières en acier Corten du parvis Rosa Bonheur.
• Dans l’escalier reliant la place de la Coupole - Jean Millier à l’esplanade de la Défense (au niveau de « L’araignée rouge », le grand stabile rouge de Calder) depuis lequel s'aperçoivent des Fragments du mur de Berlin, la strate arborée est composée de part et d’autre d’un mélange de cépées d’amélanchiers et de cépées d’arbres de Judée.
• En alignement, sur des massifs carrés, des amélanchiers du Canada rythment le nord de la rue d’Aguesseau à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).
• A Paris, la plate-bande du côté sud de l’impasse Gué, menant au square du 21 Avril 1944, est ponctuée d’amélanchiers du Canada.
• La Métropole de Lyon (Rhône) a planté 107 arbres dans l’arboretum des Arbres d’avenir à Sathonay-Camp. Dans son massif des arbres à fleurs, se trouve un amélanchier du Canada.