- Nom commun érable à feuilles d’obierNom latinAcer opalusSiteParc Charras
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Cet érable à feuilles d’obier est situé dans le parc Charras, à proximité de l’entrée du centre commercial et de la rampe d’accès à la tour « Les Poissons ».
- Généralités
Appelé aussi « érable d’Italie », « érable Duret », « érable printanier » ou encore « érable opale », je suis un arbre de moyenne envergure, mesurant généralement une douzaine de mètres, mais je peux aller jusqu’à 20 mètres dans des conditions favorables. Ma couronne est large et arrondie et j’apprécie particulièrement les climats doux, supportant très bien la chaleur et la sécheresse. Je fais partie de la famille des sapindacées (autrefois des acéracées). Je supporte les sols caillouteux, secs et calcaires, et mes racines s’étalent le long du sol.
- Chorologie
D’origine méditerranéenne (sud-est de l’Europe), je suis fréquent dans les forêts claires de hêtres et de chênes, notamment dans les basses et moyennes montagnes.
- Ecorce
Mon tronc noueux est recouvert d’une écorce grise et lisse, se fissurant avec la maturité.
Mon bois blanc, à vaisseaux diffus, est dur et dense. Il est utilisé en menuiserie.
- Feuilles
Mes feuilles caduques sont opposées et décussées. De taille moyenne, elles sont toutefois plus petites que celles de l’érable sycomore (Acer pseudoplatanus), avec lequel je suis souvent confondu. Formées de 3 à 5 lobes courts et larges, ces feuilles sont rougeâtres au débourrement puis vert foncé pour devenir orange lumineux à rouge en automne.
- Fleurs
D’un jaune vif, mes fleurs apparaissent avant le débourrement en début de printemps. Très nombreuses et groupées en corymbes retombants, elles sont attractives et décoratives. Cette disposition constitue encore une distinction avec l’érable sycomore dont les fleurs sont groupées en grappes et la floraison plus tardive.
- Fruits
Les disamares, caractéristiques de mon genre, contiennent les graines disséminées par le vent. Leurs ailes sont écartées à angle droit.
- Anecdotes
- Il se distingue de l’érable sycomore, avec lequel il est souvent confondu, par la disposition de ses fleurs, groupées en corymbes
- Contrairement à la majorité des érables, il est adapté aux sols calcaires et aux climats plus chauds.
- Cet arbre en particulier
Mesurant 16 mètres, cet érable à feuilles d’obier a été planté dans les années 1970 dans le parc Charras, à l’intersection de l’allée conduisant au centre commercial et de celle menant à la rampe d’accès à la tour « Les Poissons ». Ce parc a été réalisé à cette époque sur le site préalablement occupé par la caserne éponyme. Cette mémoire est rappelée par la présence d’un monument à proximité de cet érable rappelant que le complexe Charras « a été édifié sur l’emplacement de l’ancienne caserne des gardes suisses construite en exécution du décret royal de 1754 » et que « la porte monumentale et le fronton historique ont été transférés dans le parc de Bécon à Courbevoie ». Contrastant par la belle couleur verte de son houppier avec la frise métallique aux motifs de losange du centre commercial Charras, la silhouette de cet érable est bien équilibrée. Il est à noter que ce parc contient également un autre arbre identifiable par flashcode : un hêtre commun.
- A Courbevoie et en France
- Il n’y a pas d’autres érables à feuilles d’obier que celui-ci dans les jardins et l’espace public de Courbevoie.
- Un érable à feuilles d’obier est visible dans le jardin botanique d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).
- De beaux érables à feuilles d’obier sont aussi à apprécier dans le jardin des Serres d’Auteuil (Paris).
- Deux érables à feuilles d’obier sont aussi à remarquer au sein de la palette végétale du parc Balbi à Versailles (Yvelines).
- Un érable à feuilles d’obier a aussi été planté dans le parc du Grand-Blottereau à Nantes (Loire-Atlantique).