• Nom commun
    sorbier des oiseleurs
    Nom latin
    Sorbus aucuparia
    Site
    Rue Paul Bert
  • Situé dans un alignement d’arbres des massifs plantés de la rue Paul Bert, ce sorbier des oiseleurs participe à la végétalisation de l’écoQuartier Village Delage. Comme le laisse supposer son nom, ses nombreux fruits colorés, attirent beaucoup d'oiseaux.

  • Généralités

    Appartenant à la famille des rosacées, je me nomme sorbier des oiseleurs, sorbier sauvage ou sorbier des oiseaux car ces derniers sont nombreux (étourneaux, grives, merles, pinsons, tarins…) à être attirés par mes fruits colorés. C’est Jean Bauhin (1541-1612), un naturaliste bâlois d’origine française, qui me donna en 1650 ce nom de sorbier des oiseleurs, en référence à l’utilisation comme appâts de mes fruits par les oiseleurs. Reconnaissable à mon port dressé, je suis très ramifié. Ma couronne est étalée et de forme ovoïde, s´élargissant avec l´âge. Ma fructification abondante pesant sur mes branches, arrondit finalement ma couronne. Je peux atteindre de 5 à 8 mètres de haut.

  • Chorologie

    Je suis originaire d’Europe, d’Asie Mineure et d’Afrique du Nord.

  • Ecorce

    De couleur gris clair, mon écorce est lisse, puis se couvre de lenticelles blanches sur les vieux sujets. Mes jeunes rameaux sont brun clair et présentent de nombreuses lenticelles. Mon bois sert à créer des ustensiles de cuisine, des bijoux et des sculptures.

  • Feuilles

    Mes feuilles caduques sont vert sombre, virant du jaune au rouge orangé en automne. Imparipennées, elles sont composées de 9 à 17 folioles allongées, au contour de limbe grossièrement denté.

  • Fleurs

    En mai-juin, apparaissent mes corymbes de fleurs blanc crème. Ces fleurs parfumées mesurent de 6 à 8 millimètres de diamètre. Elles ont un calice à lobes courbés en dedans après la floraison. Mellifères, mes fleurs attirent une grande variété d’insectes pollinisateurs, contribuant ainsi à la biodiversité de Courbevoie.

  • Fruits

    Mes fruits, appelés sorbes, se colorent dès juillet en rose-orange, rouge clair, rouge vif et rouge orangé, selon les variétés. Ils peuvent persister sur moi jusqu’en décembre. Leur chair est comestible une fois blette, mais les graines qu’elles contiennent sont toxiques. Mes fruits frais ne sont pas comestibles par l’homme.

  • Anecdotes
    • Le sorbier des oiseleurs est inscrit sur la liste des espèces locales labellisées « Végétal local » (marque de végétaux sauvages, issus de collectes en milieu naturel et adaptée à des chantiers ou des opérations ayant un objectif de restauration de la fonctionnalité écologique des milieux).
    • Les druides jetaient des rameaux de sorbier entrelacés sur les peaux des animaux sacrificiels. En s’allongeant dessus, ils voyageaient dans le monde des esprits.
    • Les sorbes peuvent macérer puis être distillées pour donner une eau de vie se dégustant bien fraîche en digestif.
    • Selon une légende, planter un sorbier des oiseleurs près d’une tombe empêcherait le mort de venir hanter les lieux.
    • Selon une autre légende, planter un sorbier des oiseleurs près d’une maison éloignerait la foudre.
    • Le plus célèbre des oiseleurs est Papageno, personnage de l’opéra « La flûte enchantée » (1791) de Wolfgang Amadeus Mozart
  • Cet arbre en particulier

    Planté en 2024 dans les massifs de la rue Paul Bert, en plein Village Delage, je contribue à la végétalisation de cet écoQuartier. Deuxième arbre depuis la rue du Moulin des Bruyères je suis une cépée de deux troncs plantée devant l’école primaire Louis Delâge. Dans cette même rue, est à apprécier sur la placette centrale la sculpture « V12 Desloubières » (2024) de Philippe Desloubières, évoquant la « Delage V12 Labourdette », une voiture construite en ces lieux. Elle est de la traditionnelle couleur bleue caractéristique de voitures Delage. Il est aussi à signaler dans cette même rue un charme-houblon identifiable par flashcode.

  • A Courbevoie et en France
    • A Courbevoie, trois sorbiers des oiseleurs font partie de la strate arborée du parc Jacques Cartier.
    • A Courbevoie encore, un sorbier des oiseleurs est visible dans le square Villebois-Mareuil
    • A Courbevoie toujours, un exemplaire de sorbier des oiseleurs est aussi repérable dans le jardin aux Papillons.
    • Dans les rues courbevoisiennes, sont aussi plantés deux sorbiers des oiseleurs dans la rue du Président Krüger et surtout onze autres dans la rue Eugène Caron.
    • A Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), un exemplaire de sorbier des oiseleurs est visible dans le jardin Farman.
    • L’arboretum du parc du Chenil à Marly-le-Roi (Yvelines) comporte dans sa collection un sorbier des oiseleurs.
    • L’arboretum le Chemin de la découverte à Melle (Deux-Sèvres), labellisé « jardin remarquable » est détenteur d’une collection nationale de Sorbus décernée par le Conservatoire des Collections Végétales Spécialisées (CCVS) et comprenant notamment le sorbier des oiseleurs.
    • Parmi la palette végétale du jardin Valentine Hugo à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), figure un sorbier des oiseleurs.
Photo d'un sorbier des oiseleurs