La Ville de Courbevoie saisit le Conseil d’Etat contre la fermeture des classes de section internationale britannique

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La Ville de Courbevoie saisit le Conseil d’Etat contre la fermeture des classes de section internationale britannique

Publiée le lundi 12 février 2024
La Ville de Courbevoie, par la voix de son maire Jacques Kossowski, attaque l’Etat. Par un arrêté du 23 janvier dernier, ce dernier a décidé unilatéralement et sans aucun fondement la suppression du niveau élémentaire de la section internationale britannique.

Depuis 2017, Courbevoie s’est donné la mission d’encourager l’excellence éducative à travers les langues étrangères. Avec sept sections internationales dont l’enseignement débute dès la maternelle, concernant au total 403 enfants et adolescents, Courbevoie figure ainsi parmi les villes pionnières en France. 

Cette décision unilatérale de l’Etat va impacter directement la vie de 56 élèves de maternelle et d’élémentaire ainsi que leurs parents. Elle compromet lourdement une partie du travail mis en place par la ville pour développer un enseignement d’excellence accessible à tous. Elle laisse également perplexe la communauté éducative, les parents d’élèves et l’ensemble de la majorité municipale.

La Ville, consternée par cette annonce, souligne le manque de communication officielle du rectorat, pour justifier cette mesure qui va à l'encontre de la cohérence éducative. « Ni les enfants, ni les parents d’élèves, ni les enseignants, ni les élus ne sont écoutés. C'est une décision prise en dépit du bon sens. » souligne Jacques Kossowski, le maire de Courbevoie. 

Cette décision intervient à l’heure où l’on oppose systématiquement l’enseignement public et privé, alors qu’il s’agit ici précisément d’un dispositif public d’excellence qu’il faut préserver.

La mobilisation en place depuis plusieurs mois, initiée par les parents d’élèves et soutenue par la Ville, à grands renforts de manifestations devant l’école, de courriers à la Ministre de l’Education nationale et à l’ambassadrice de Grande-Bretagne n’a donc pas été entendue. 

La municipalité est désormais résolue à contester par tous moyens cette décision, et fera valoir ses arguments devant le Conseil d’Etat.

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