Sommaire

Programmation

Conférences

Chaque mois, le musée organise une conférence au Pavillon Suède-Norvège. Elles ont lieu le jeudi soir, et sont à ne pas manquer ! Ces conférences sont données par des experts dans leur domaine sur un thème en lien avec notre exposition temporaire du moment ou avec l’actualité culturelle de Courbevoie, du département des Hauts-de-Seine ou encore de Paris.

Voulez-vous avoir l'occasion d'apprendre le meilleur des meilleurs sur un sujet à l’occasion d’une belle rencontre ? Regarder les conférences programmés sur l'agenda de la ville.

De 18 h à 19 h.
Tarif de 5 €.

Théâtres de verdure, découverte d'un patrimoine méconnu et coup de projecteur sur la période Art Déco

Marie-Caroline Thuillier, Historienne de l’art spécialiste des jardins et du paysage, responsable scientifique pour le Resthever.
Mêlant univers du jardin et art du spectacle, le modèle du théâtre de verdure est né en Italie au XVIIe siècle. De ses origines, à sa diffusion et réinterprétation au fil du temps, cette présentation retracera la trajectoire historique de cette figure particulièrement originale de l'art des jardins. Les théâtres de verdure de la période Art Déco et celui de Bécon-les-Bruyères notamment, feront l’objet d’une mise en lumière particulière.
 

… Une mine de motifs et de très beaux paysages." (Albert Lebourg, peintre, fin XIXe siècle)

Florian Goutagneux, Historien de l’art
Le premier méandre de la Seine en aval de Paris est une source d’inspiration pour les peintres pendant tout le XIXe siècle et le début du XXe siècle dans un genre, le paysage, qui connait alors son apogée. Venus à pied, conquis, séduits par la richesse des sites parcourus, ils excellent à restituer, avec fraicheur et talent, les atmosphères sans cesse changeantes, les visages, encore champêtres, bientôt industriels, de cette courbe harmonieuse et de ses rives.  

Les Gens de la Seine au 18e siècle

Isabelle Backouche, directrice d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS)
Isabelle Backouche est historienne (EHESS) et elle a travaillé sur les relations entre Paris et la Seine (La Trace du Fleuve. La Seine et Paris, 1750-1850, Paris, Ed. EHESS, 2000 [Réed. 2016]. Elle présentera le rôle majeur du fleuve dans la ville du 18e siècle, du ravitaillement jusqu’aux ressources de la vie quotidienne. 
Elle a par ailleurs élaboré une balade sonore pour faire découvrir les Parisiens qui vivaient sur la Seine au 18e siècle dans Paris. Gens de la Seine permet d’aller à la rencontre des blanchisseuses, tripiers, habitants des ponts, qui tous participaient à l’animation du fleuve, habitants ordinaires, attachés à leur lieu de vie et de travail.
 

Parcours patrimoine

Participez à nos parcours patrimoine ! Le musée Roybet Fould propose tout au long de l'année des parcours patrimoine, rendez-vous mensuels variés dont vous pouvez profiter. À Courbevoie, ces parcours ont pour point de rencontre le musée Roybet Fould, alors pourquoi ne pas organiser une journée ludique en visitant le musée et en participant à un parcours patrimoine ? 
Tout parcours patrimoine vous permet d'appréhender la culture et l'architecture de Courbevoie et de vous inscrire dans l'histoire de la ville. Accompagné par un guide expert, vous quitterez le parcours avec une nouvelle appréciation de votre région et de son histoire. 
Il reste encore quelques parcours patrimoine cette année, alors inscrivez-vous vite pour profiter de cette expérience fabuleuse et instructive !

Réservation obligatoire et renseignements au 01 71 25 77 92
Tout public
Parcours : 8 € 
Durée : 1 h 30
Gratuité : -12 ans 

Nous contacter :
Contact du musée Roybet Fould par mail
Contact du service patrimoine par mail.

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Nos collections

Ferdinand Roybet (1840-1920), La Main chaude, 1894

Huile sur panneau bois en acajou
Musée Roybet Fould, inv. 94.1.04
© Courbevoie, musée Roybet Fould

La Main chaude est un jeu de mains pratiqué depuis l’Antiquité jusque dans les années 1950, en Europe. Proche de Colin-Maillard, il se pratique à plusieurs participants dont un joueur appelé « le pénitent », dos tourné et tête cachée laisse une main derrière lui. Il doit alors identifier celui ou celle qui le frappe. La scène est également une allégorie des cinq sens, fortement influencée par la peinture hollandaise du XVIIe siècle. 
 

Ferdinand Roybet (1840-1920), portrait de Consuelo Fould, sans date (1893)

Huile sur panneau bois en acajou
Musée Roybet Fould, inv. 90.3.04
© Courbevoie, musée Roybet Fould

Consuelo Fould (1862-1827), artiste peintre, habite au domaine de Bécon dans le pavillon de la Suède et de la Norvège. Dans son testament, elle indique léguer sa maison et tous les biens qui s’y trouvent à l’intérieur à la ville de Courbevoie, à condition qu’elle devienne le musée « Roybet Consuelo Fould ». 
Cette dernière rend ainsi hommage à son maître de peinture, Ferdinand Roybet, peintre de genre reconnu au XIXe siècle. 
Consuelo est vêtue d’une robe somptueuse, magnifiée par la touche de Roybet qui retranscrit sa légèreté et sa finesse. Elle est probablement dans le château de Bécon, auparavant au centre du domaine et détruit en 1957, dont il reste les caves encore aujourd’hui. 
Le peintre souhaite peut-être rendre compte du statut de Consuelo, devenue marquise de Grasse en 1893.
 

Léon Comerre, portrait de Mlle Achille-Fould, 1883

Huile sur toile
Musée Roybet Fould, inv. 2007.1.1
© Courbevoie, musée Roybet Fould


À Paris, le peintre fait carrière comme portraitiste, exposant régulièrement au Salon. Le portrait de sa jeune élève, Mlle Achille Valérie Fould, connue sous son nom d’artiste « Achille-Fould », fut présenté au Salon de 1884. Il existe une autre version réduite de ce tableau. Le maître des deux sœurs réalisa également un Portrait de Consuelo Fould, exposé en 1885. Les deux œuvres sont conservées aujourd’hui en collection particulière. 
Georges Achille-Fould est portraiturée avec un kimono. En cela, Léon Comerre s’inscrit parfaitement dans la vague japonisante qui inonde le monde occidental à la fin du XIXe siècle, à la suite de l’ouverture du Japon au commerce international en 1854.
 

Gustave Déloye (Sedan, 1838 - Paris, 1899), buste du peintre Ferdinand Roybet, 1891

Bronze
Musée Roybet Fould, inv. 1997.2.1
© Courbevoie, musée Roybet Fould

Ferdinand Roybet et Gustave Déloye collaborent sur le chantier du château de la Boissière (Yvelines). Liés d’amitié, ils effectuent leurs portraits respectifs. Si aujourd’hui le portrait de Déloye par Roybet est dans une collection privée, le musée possède le buste en bronze du peintre, porté par une allégorie de la Peinture.
Né à Sedan dans une famille modeste, Déloye est remarqué très jeune par un amateur d’art qui l’encourage dans l’étude du dessin. Il entre, en 1857, à l’Ecole des Beaux-arts de Paris, en section sculpture où il fut élève de Lemaire, Dantan le jeune et Jouffroy. 
 

Consuelo Fould (1862 - 1927), Zuleika, 1901

Huile sur toile
Musée Roybet Fould, inv. 90.4.01
© Courbevoie, musée Roybet Fould

 « Au déclin des chaudes journées, quand l’ombre descendait sur la mer, Zuleika rêvait à ce que pourrait être le paradis dans l’infini des cieux. » (Lord George Gordon Byron, La fiancée d’Abydos).
Publié en 1813, le poème inspirera des artistes peintres comme Géricault (1850), ou Eugène Delacroix (1849 et 1850) ou des compositeurs tels Théodore Dubois ou Auguste Chapuis. La composition de Consuelo Fould affirme son goût pour le mouvement romantique et les civilisations antiques. À la puissance dramatique ou narrative, elle oppose néanmoins une force tranquille et une détermination féminine qui expriment ses engagements progressistes en faveur des femmes. 
 

Jean-Baptiste Carpeaux, Le triomphe de Flore dit aussi Flore, entre 1863 et 1866

Plâtre teinté
Musée Roybet Fould, Dépôt du musée du Petit Palais, inv. 31.3.41
© Courbevoie, musée Roybet Fould


En 1863, Carpeaux se voit confier par l’architecte Hector Lefuel la décoration du Pavillon de Flore pour la façade Seine. Après plusieurs maquettes très différentes les unes des autres, le sculpteur arrête sa composition sur la figure de Flore accroupie qui est exécutée sur place par des praticiens, dans des proportions doubles de la maquette originale. L’architecte restant dubitatif quant au résultat considéré comme trop en relief, c’est l’une des visites de Napoléon III sur le chantier qui est décisive ; ce dernier choisit de soumettre le groupe au jugement du public en octobre 1865. L’œuvre reçoit un plébiscite, ce qui mit fin à la polémique. 
 

Albert Gleizes (1881-1953), Bords de Seine, 1908

Huile sur toile
Musée Roybet Fould, inv. 90.9.22
© Courbevoie, musée Roybet Fould, Yann Rossignol


Bien que né à Paris, Albert Gleizes passe son enfance à Courbevoie où, en tant que neveu de Léon-François Comerre, grand prix de Rome de peinture en 1875, il débute une carrière de peintre. En parallèle à son activité de dessinateur pour tissus comme son père, il expose aux salons de la Société Nationale des Beaux-Arts et au Salon d’Automne entre 1900 et 1903.
Dès 1898, il s’essaie à la manière des impressionnistes avec des paysages et des scènes de la vie quotidienne à Courbevoie. Sa touche large fait se confondre l’élément liquide (la Seine) avec l’élément gazeux (le ciel) dans une ambiance végétale dense mais calme. Seules deux figures à droite sont sur le point de sortir du champ de la représentation, tandis que des canots accostés à un ponton occupent le centre de la composition. 

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Nos fondateurs

Le Pavillon de la Suède et de la Norvège a été construit à l'origine dans le cadre de l'Exposition universelle de 1878 à Paris - mais comment ce bâtiment est-il devenu le Musée Roybet Fould ?

Conçu par l'architecte norvégien Henrik Thrap-Meyer (1833-1910), le Pavillon de la Suède et de la Norvège est destiné à la rue des Nations située sur le Champ-de-Mars. Il est inauguré par Oscar Gustave Adolphe, duc de Wermland, prince royal de Suède et de Norvège, fils aîné du roi Oscar II.

De 1814 à 1905, les royaumes unis de Suède et de Norvège ont formé un État fédéré. La situation politique du royaume est symbolisée par la composition du bâtiment, qui est divisé en trois sections. À gauche, la tour haute et étroite, couronnée d'un pignon très aigu, représente la Suède. À droite, la Norvège est représentée par un bâtiment plus massif, de plain-pied, avec un grand pignon qui portait autrefois le drapeau du pays. Les deux parties sont reliées par une galerie basse, symbolisant l'alliance politique entre les deux nations.

Sa structure étant entièrement modulaire et démontable, le pavillon a été transporté à Paris par bateau. Il est ramené à Courbevoie en 1879 après son achat par le prince roumain Georges Stirbey.  Après 1890, il sert de villa-atelier et de résidence d'été à l'artiste peintre Consuelo Fould. 

La famille de Consuelo Fould est composée de personnalités connues. Petite-fille d'Achille Fould, ministre de Napoléon III, Consuelo est également la sœur de Mlle Georges Achille-Fould (peintre) et la fille de l'actrice et écrivain Valérie Simonin, connue sous le pseudonyme de Gustave Haller.

La famille Fould a contribué au remontage de deux pavillons de l'Exposition universelle de 1878 à Paris, dans le parc de Bécon, pavillons qui ont servi de villas-ateliers aux deux sœurs, Consuelo et Georges-Achille.
 

Née le 22 novembre 1862 à Cologne (Allemagne), Consuelo Fould arrive en France en 1864 avec ses parents Valérie Simonin et Gustave Fould. Comme sa sœur cadette, Georges Achille-Fould, elle est l'élève d'Alexandre Cabanel, de Léon Comerre et d'Antoine Vollon. Elle se lie d'amitié avec le peintre Ferdinand Roybet et complète sa formation auprès de lui dans les années 1890.

Né à Uzès en 1840, Roybet entre à l'École des Beaux-Arts de Lyon, où il pratique le dessin, la gravure et la lithographie, avant de partir étudier la peinture dans l'atelier de J.B. Chatigny et au musée de Lyon jusqu'à son installation à Paris. Roybet connaît certains succès tout au long de sa carrière, comme la sélection de deux de ses tableaux par le jury du Salon de 1865, l'entrée à la Société des Aquafortistes, l'achat par la princesse Mathilde de son œuvre intitulée " Fou sous Henri III " (Musée des Beaux-Arts de Grenoble). Dès lors, il privilégie les scènes historiques en accord avec les idéaux du Second Empire, avec souvent des portraits de Mousquetaires. En 1900, il est fait officier de la Légion d'honneur. Il termine sa carrière en peignant des intimités, principalement des sujets religieux. Il meurt à Paris dans la nuit du 10 au 11 avril 1920.

Consuelo est une artiste impressionnante ; membre de la Société des Artistes Français, elle expose régulièrement entre 1884 et 1911. Avec sa sœur, elle participe aux expositions organisées par l'Union des femmes peintres et sculpteurs et par la Société nationale des Beaux-arts. Elle participe également au Salon d'Hiver et au Salon de l'Ecole Française, ainsi qu'à diverses expositions à Paris et en province. En 1893, son mariage avec le marquis Foulques de Grasse des Princes d'Antibes à Courbevoie marque un tournant dans sa vie personnelle et favorise son indépendance. 
 

Esprit ingénieux, l'artiste dépose également des brevets, dont un pour la création de poupées articulées le 21 octobre 1919. Décédée en 1927, elle lègue sa villa-atelier à la ville de Courbevoie, en insistant pour qu'elle devienne un musée dédié à la peinture de son dernier maître et ami, Ferdinand Roybet. Le musée qu'elle a créé a ouvert officiellement ses portes après la guerre, en 1951.


Consuelo Fould avait souhaité qu'un artiste, ancien élève de l'Ecole des Beaux-arts, dirige le futur musée qu'elle avait imaginé. Le maire de Courbevoie, André Grisoni (1886-1975), engage alors son cousin Léon-Charles Canniccioni. Premier directeur du musée Roybet Fould, Léon-Charles Canniccioni a vécu plus de dix ans dans la villa de Consuelo Fould, dessinant et peignant entre 1939 et 1957 dans l'ancien atelier du peintre. 


Son œuvre puise dans l'histoire sociale de la Corse, entre paysages et scènes de genre. Ses œuvres méconnues révèlent un artiste accompli, utilisant une grande variété de techniques, tant en peinture qu'en dessin. Il a reçu plusieurs prix, dont une médaille d'or au Salon de Paris de 1924 et une autre à l'Exposition universelle de 1937.


Situé dans le parc de Bécon à Courbevoie, le musée abrite aujourd'hui des œuvres de la peintre, de sa sœur, de ses maîtres et d'un réseau d'artistes ayant vécu ou séjourné dans la région. Le musée propose un voyage poétique et artistique à travers les arts de la seconde moitié du XIXe siècle au milieu du XXe siècle.

Restauration des œuvres peintes

L'une des tâches les plus importantes du Musée Roybet Fould (que vous ne connaissez peut-être pas) est la restauration d'œuvres d'art ! Une équipe de prestataires est sollicitée en fonction du type de supports.

Au musée, la majorité des peintures sont des toiles tendues sur un cadre en bois, mais l’œuvre de F. Roybet est peinte sur panneau de bois. Ces œuvres peuvent avoir besoin d'être restaurées pour les préparer à une exposition (afin qu'elles soient stables et prêtes à être montrées pendant de longues périodes), ou en raison de l'usure, qu'il s'agisse de réparer un problème ou d'empêcher qu'il ne devienne plus visible ou qu'il ne compromette la peinture. Ce que veut le musée, ce sont des œuvres où la matière n’est pas altérée par des dégradations dues à ses conditions de conservation !
 

Ce travail peut prendre quelques heures pour de petites réparations ou des retouches, ou plusieurs mois, et nécessite beaucoup de patience. Souvent, les petites réparations, plus douces, sont plus efficaces que les grandes, plus intrusives. En outre, les restaurateurs souhaitent laisser le tableau dans son état d'origine dans la mesure du possible, plutôt que de créer une œuvre entièrement nouvelle. 
Il est également plus difficile de travailler sur une œuvre qui a déjà fait l'objet d'une restauration, car on ne sait pas toujours ce qu'un restaurateur précédent a utilisé sur l'œuvre, ou si un élément est original ou non (comme le changement ou l'ajout du bois qui soutient la toile). Donc moins on en fait, mieux c'est pour l'œuvre et pour toute restauration future ! 
 

L'une des tâches les plus difficiles pour la restauration d'une œuvre est de s'assurer que l'on en sait suffisamment sur elle. Il est donc important d’en converser chaque information lorsque c’est possible ! Chaque peinture est différente et l'utilisation de la même méthode pour chacune d'entre elles peut ne pas être adaptée à la technique de la peinture ou aux matériaux utilisés par l'artiste. L'équipe de restauration doit découvrir la nature de l'œuvre, les matériaux qui la composent, la manière dont elle a été conservée jusqu'à aujourd'hui... un tableau, c'est un peu comme un être humain qui consulte un médecin - on ne traite pas la jambe cassée d'un vieillard de la même manière que le doigt cassé d'un enfant ! Quand on ne connaît pas l'histoire d'un tableau, le travail devient difficile et l'équipe de restauration doit être très, très prudente...

Il est intéressant de noter que les restaurateurs affirment que les peintures modernes sont les plus difficiles à restaurer ! Cela s'explique par le fait que les artistes modernes n'utilisent pas les mêmes matériaux que les artistes plus anciens. Les artistes modernes choisissent souvent des peintures qui sèchent rapidement et qui sont plus industrialisées. Elles sont donc plus difficiles à conserver et leurs modalités de restauration sont moins bien connues, car nous manquons de recul sur leur vieillissement. 
 

Cependant, l’équipe de restaurateurs-trices sollicitée est fière de son travail, du fait de la beauté et la longévité supplémentaires qu'elle apporte aux peintures que vous pouvez voir au musée. Elle affirme voir les couleurs et la qualité avant le sujet d'une peinture. Alors, à votre tour de venir visiter le musée pour voir ce que vous remarquez en premier dans notre incroyable collection...

Crédits photos : Laurence DUHAMEL 

Restauration des œuvres sculptées

Le musée Roybet Fould, en tant qu’institution, est tenu d’entretenir ses collections et son patrimoine, en accord avec la définition de l’ICOM (International Council of Museums) :
« Un musée est une institution permanente, à but non lucratif et au service de la société, qui se consacre à la recherche, la collecte, la conservation, l’interprétation et l’exposition du patrimoine matériel et immatériel. […] »
Dans un musée, les œuvres ont un traitement particulier qu’on appelle la conservation préventive.
Les œuvres d’art ne sont pas toutes conservées de la même manière en fonction de leurs techniques. Ainsi une sculpture, une tapisserie, une peinture ou encore un dessin ne se conservent pas de la même manière et ne respectent pas les mêmes normes de conservation.
Le musée n’est pas un simple lieu de stockage ou de présentation d’œuvres d’art, il veille à la bonne tenue des objets sans intervenir directement sur eux.
Dans certains cas, une œuvre doit être restaurée lorsque sa compréhension est altérée, due à l’action du temps ou à un évènement particulier (variations climatiques, dégâts des eaux, manipulations, matériaux employés…). 
Depuis sa création, le musée Roybet Fould a engagé plusieurs campagnes de restauration, notamment le pavillon de la Suède et de la Norvège restauré en 2007.
La collection de sculptures, et en particulier les œuvres de Jean-Baptiste Carpeaux, ont bénéficié d’une restauration en 2022. Cette dernière a donné lieu à l’exposition Sculpter avec l’œil, sculpter avec la main (8 février – 30 juillet 2023).
 

Venir et visiter

Visites guidées

Des visites guidées au pavillon de la Suède et de la Norvège et au pavillon des Indes sont organisées sur demande. A contrario du pavillon de la Suède et de la Norvège, toute visite au pavillon des Indes est exclusivement guidée.

 
Une visite guidée vous permet d'avoir une compréhension unique des collections. Un membre de l'équipe du musée vous guidera à travers les salles et vous fournira des informations sur l'art et les sujets que vous verrez au cours de votre visite. Une attention toute particulière sera accordée à éclairer les œuvres et à expliquer les liens qui existent entre certaines d'entre elles - beaucoup de nos œuvres d'art ont une histoire commune qui n'est peut-être pas évidente au premier coup d'œil... 


Une visite guidée est également un excellent moyen de poser des questions sur les œuvres d'art ou sur le pavillon lui-même. Si vous êtes curieux des œuvres que nous présentons ou de notre bâtiment unique, nous vous recommandons vivement d'essayer notre visite guidée !


Pourquoi ne pas compléter votre visite par une visite guidée du Pavillon des Indes pour profiter pleinement de l'expérience du Musée Roybet Fould ? Le Pavillon des Indes est exclusivement accessible par le biais de visites guidées sur réservation – étant donné un espace de circulation limité. 
 

Accédez à la page de nos tarifs et infos pratiques pour le Pavillon de la Suède et de la Norvège.

Quels sont nos tarifs ?

Individuels :
Entrée du musée : gratuit
Visite guidée pour un site (Pavillon des Indes ou Pavillon Suède-Norvège) (1 h) : 5 €
Conférence (1 h) : 6 €
Atelier enfant (1 h 30) : 3 € par enfant, gratuité à partir du 3ème enfant
Parcours patrimoine 8 € par personne, gratuit -18 ans

Groupes :
Visite guidée pour 1 site (Pavillon des Indes ou Pavillon Suède-Norvège) (1 h) : 60 €
Visite guidée couplée musée Roybet Fould – Pavillon des Indes et Pavillon Suède-Norvège (2 h) : 90 €
Scolaires et centres de loisirs (1 h 30) : Gratuité établissements de Courbevoie, 60 € pour établissements hors de Courbevoie
Droit de réservation pour une visite guidée avec un conférencier extérieur : 30 €
Parcours patrimoine : 50 € 


*Gratuité/réductions pour les animations et visites organisées par le service patrimoine et musée aux personnes titulaires de cartes ou d’attestation en cours de validité ouvrant le droit à la gratuité :

Handicapés civils avec un accompagnateur par personne si le besoin d’accompagnement est spécifié
Mutilés de guerre avec un accompagnateur par personne si le besoin d’accompagnement est spécifié
Demandeurs d’emploi
Allocataires du RSA (Revenu de solidarité Active)
Allocataires de l’ASS (Aide spécifique de solidarité)
Allocataires du minimum vieillesse
Enseignants de l’Education nationale en activité
Conférenciers nationaux ou guides-interprètes nationaux, régionaux, locaux et auxiliaires
Artistes professionnels (peintres, sculpteurs, graveurs…) de la Maison des artistes ou du CNFAP (Conseil National Français des Arts Plastiques)
Personnel scientifique dans le champ patrimonial et muséal en institution publique
Journalistes et critiques d’art
 

Infos pratiques

Avant votre visite au Pavillon de la Suède et de la Norvège, lisez ces informations pour vous préparer !

Attention, il y a plus d’informations pratiques sur les visites guidées sur nos autres pages ! 
Accédez à plus d’informations sur les visites guidées du Pavillon de la Suède et de la Norvège.
Accéder à notre espace pédagogique.

Cliquez ci-après si vous souhaiter visiter le Pavillon des Indes.

Quels sont nos horaires ?
Le Pavillon de la Suède et de la Norvège est ouvert toute l’année du mercredi au dimanche de 10h30 à 18h.

Où sommes-nous ?
Parc de Bécon
178, boulevard Saint-Denis
92400 Courbevoie

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Espace pédagogique

Le Musée Roybet Fould est fier de proposer de multiples programmes adaptés aux enfants ! Nous proposons des programmes pour les écoles ainsi que pendant les vacances scolaires, dans le but de s'assurer que les enfants se sentent à l'aise dans les musées et découvrent la joie d'apprendre dans un nouvel environnement. Grâce aux animations d’arts plastiques et à l'histoire de l'art, les enfants peuvent trouver le plaisir d'apprendre avec l'aide du personnel du musée, tout en changeant leur regard sur l’art !
Pour plus d'informations sur ce que nous proposons au Musée Roybet Fould, continuez à lire !

Groupes
Scolaires
 
Tout au long de l’année scolaire, le musée Roybet Fould propose des activités pédagogiques à destination des écoles de Courbevoie. Les actions sont menées à partir des collections et de l’actualité du musée. Il s’agit ainsi de sensibiliser les enfants à l’histoire de l’art et au patrimoine de leur commune ainsi qu’à la pratique des arts visuels.

Les animations sont destinées aux classes élémentaires et aux grandes sections de maternelle. Elles ont lieu les lundis et mardis uniquement.

Les inscriptions peuvent se faire par téléphone au 01 71 05 77 94.
 

Comment ça fonctionne ?

Après avoir réservé une date de visite, l’enseignant recevra par mail une fiche pédagogique lui permettant de découvrir le contenu de l’animation ainsi que les informations pratiques.
N’hésitez pas à nous contacter pour de plus amples informations !

Afin que votre venue se déroule dans les meilleures conditions, voici quelques renseignements utiles :

  • Nous vous remercions de sensibiliser les enfants à la nécessité d’un comportement adapté : calme, respect des œuvres…
  • Lors des moments d’autonomie, nous vous remercions d’être particulièrement attentifs à la gestion et à la discipline du groupe.
  • Les photographies sont autorisées (sans flash). Une restriction pourra être appliquée quant à leur diffusion, notamment pour les œuvres n’appartenant pas au musée.
     

Périscolaires

Les centres de loisirs peuvent nous contacter s'ils souhaitent organiser des activités ludiques en collaboration avec le Musée Roybet Fould. Nous proposons des visites guidées, des animations, des ateliers, etc., et nous sommes intéressés par la manière dont vous souhaitez collaborer avec nous, alors n'hésitez pas à nous contacter pour nous faire part de vos idées ou de vos questions !

Particuliers

Pour les enfants pendant les vacances scolaires, le Musée Roybet Fould propose également un programme ludique et instructif. Ces activités sont en lien avec l’exposition du moment ou l’actualité du musée : elles sont donc en constante évolution, pas de risque que votre enfant s'ennuie ! Ces programmes donnent aux enfants l'occasion d'explorer l'exposition, d'apprécier l'art et l'histoire présentés par le musée, et de leur donner la chance de créer leur propre œuvre et de passer du temps avec d'autres enfants ! Notre programme est très amusant et constitue une opportunité en constante évolution dédiée à la jeunesse pendant les vacances, alors n'hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus !

Avez-vous un.e petit.e artiste chez vous ? Téléchargez nos dessins inspirés des artistes du musée que votre enfant pourra colorier ! 

Crédit photos : Béatrice Aupy

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