• Nom commun
    pin pleureur de l’Himalaya
    Nom latin
    Pinus wallichiana
    Site
    Parc des Pléiades
  • Situé à l’entrée sud-ouest du parc des Pléiades, ce conifère à l’allure élégante surplombe le bac à sable.

  • Généralités

    Remarquable entre tous les pins, en raison de mes longues et fines aiguilles pendantes, je suis le pin pleureur de l’Himalaya. Auparavant dénommé Pinus griffithii, je suis un grand conifère faisant partie de la famille des pinacées. Ma silhouette pyramidale que j’adopte dans ma jeunesse s’étale fortement avec mon âge.

    Je peux atteindre 40 mètres dans mon milieu naturel mais je me limite plutôt à une quinzaine de mètres en Europe. Très élégant, je suis aujourd’hui utilisé aussi bien en isolé qu’en compagnie d’autres arbres.

  • Chorologie

    Originaire d’Asie, j’ai été introduit en Europe en 1823.

  • Ecorce

     

    Mon écorce grise est lisse, mais avec la maturité, devient écailleuse et de couleur brun foncé. Quant à mes robustes rameaux, ils sont vert olive.

    Mon bois est peu durable et fournit un mauvais combustible en raison de la trop grande présence de résine. Celle-ci, en revanche, est utilisée pour produire de la térébenthine.

     

  • Feuilles

    Douces au toucher, mes longues aiguilles vert bleuté, fines, souples et pendantes sont groupées par 5 en faisceaux. Cet aspect séduisant incite étonnamment le public à venir me toucher mes longues aiguilles. Leur caractère pendant est à l’origine de mon qualificatif de « pleureur ».

  • Fleurs

    Apparaissant au début de l’été et placées au bas des nouvelles pousses, mes fleurs mâles sont ovoïdes et jaune pâle. A la même période, mes fleurs femelles apparaissent à l’extrémité de mes pousses et sont violet foncé.

  • Fruits

    Mes longs cônes étroits et dressés mesurent de 15 à 30 centimètres et sont couverts de résine. Cylindriques et courbés, ils sont particulièrement décoratifs.

  • Anecdotes
    • Ma résine est utilisée pour produire de la térébenthine.
    • Les trois premiers pins pleureurs de l’Himalaya ont été introduits en France en 1844. Ils ont été plantés au jardin des Plantes (Paris) où le dernier survivant est toujours visible.
  • Cet arbre en particulier

    Il a été planté dans les années 1980 à proximité de l’entrée sud-ouest (côté rue Auguste Beau), en haut du talus jouxtant le bac à sable dans le parc des Pléiades. Ce parc est adossé à l’hôtel de ville et à l’ancienne mairie et sert de liaison paysagère entre la rue de l’Hôtel de ville et la rue Auguste Beau, permettant via la place des Pléiades de rejoindre à pied La Défense au centre-ville de Courbevoie, en passant par le parc Diderot. Plutôt linéaire, il longe le solarium de la piscine municipale. Bénéficiant de grands arbres, il propose une ambiance boisée propice aux plantes d’ombre comme les hortensias ou camélias.

    Dans sa partie « à découvert », proche de la mairie, sa grande esplanade minérale et son parterre engazonné accueillent ponctuellement différentes animations au cours de l’année et notamment le « Festival des mots libres » (juin). Outre des aires de jeux, il comprend une cascade, un pigeonnier et un amphithéâtre face à la salle Marius Guerre de la mairie. Dans ce même parc, six autres arbres sont également identifiables par flashcode : un chêne chevelu de Bourgogne, un chêne vert, un platane commun, un séquoia toujours vert, un tilleul d’Henry et un tulipier de Virginie. Ce pin, du fait de sa position en crête de talus et de ses dimensions, est visible depuis l’extérieur du parc. Depuis la rue Auguste Beau, il peut même être perçu comme une sorte de signal invitant à pénétrer dans ce parc.

  • A Courbevoie et en France
    • Dans les jardins de Courbevoie, il est aussi possible de voir un second pin pleureur de l’Himalaya dans le parc de Bécon. Il est situé dans le glacis est, à proximité du massif de plantes de terre de bruyère (rhododendrons…). Il a la particularité d’être remonté, c’est-à-dire que son tronc est démuni de ses branches basses sur plusieurs mètres et, de fait, son effet pleureur est largement moins appréciable.
    • Dans les Hauts-de-Seine, un exemplaire est également visible dans le jardin botanique d’Issy-les-Moulineaux.
    • Un autre pin pleureur de l’Himalaya est classé remarquable dans le parc Roger Salengro à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine).