• Nom commun
    copalme d’Orient
    Nom latin
    Liquidambar orientalis
    Site
    Square Regnault
  • Avec un feuillage plus arrondi, cet arbre n’est pas un copalme d’Amérique, très répandu dans les jardins et rues de Courbevoie, mais un cousin oriental. Comme lui, il est à apprécier pour la magnifique coloration automnale de son feuillage.

  • Généralités

    Petit arbre à croissance lente, j’appartiens à la famille des altingiacées. Copalme d’Orient, je suis aussi affublé d’autres noms comme liquidambar du levant, liquidambar oriental, baume de Galaad, styrax d’Anatolie… Ma couronne est ovoïde et compacte. Je peux atteindre une hauteur de 8 à 10 mètres. Ma résine appelée storax ou styrax du levant est utilisée comme encens ou en parfumerie. Mon nom scientifique « Liquidambar » est composé à partir du latin « liquidus » (liquide) et de l’arabe « ambar » (ambre). En effet, une résine huileuse aux couleurs ambrées s’écoule de mon écorce. Cette résine aux propriétés dermatologiques est appelée « baume blanc du Pérou ».

  • Chorologie

    Comme le laisse supposer mon nom vernaculaire, j’ai une origine orientale, à savoir la Turquie (Asie Mineure). Je suis aujourd’hui présent seulement dans le sud-ouest de la Turquie et sur l’île de Rhodes (Grèce).

  • Ecorce

    Mon écorce est grise et cannelée, se craquelant avec l’âge. Mes branches les plus anciennes sont recouvertes de liège. Mon bois brun-rouge dégage une odeur naturelle de cannelle et est parfois, à ce titre, utilisé pour la fabrication de meubles odorants.

  • Feuilles

    Mes feuilles caduques sont plus petites, plus larges et plus profondément lobées et découpées que celles du plus connu de ma famille, le copalme d’Amérique (Liquidambar styraciflua), identifiable par flashcode à l’entrée du parc des Pléiades. Elles sont palmilobées et éclosent en bronze avant de virer au vert mat en été. Elles prennent ensuite de magnifiques couleurs automnales orangé lavé de pourpre.

  • Fleurs

    Ma floraison semble insignifiante, mais mes inflorescences globuleuses jaune-vert apparaissent en même temps que les nouvelles feuilles en avril-mai.

  • Fruits

    Mes fruits sont des capsules brunes épineuses de 2 à 3 centimètres de diamètre, accrochées à de longs pédoncules. Apparaissant aussitôt après la floraison, ils restent tard sur l’arbre en hiver.

  • Anecdotes
    • Le copalme d’Orient a été introduit en France en 1750 par des graines envoyées par le Consul français de Smyrne (Turquie), Charles de Peyssonnel, au jardinier Claude Richard à qui le roi Louis XV avait confié les jardins du Petit Trianon à Versailles (Yvelines).
    • Appelée storax ou styrax du Levant, la résine du copalme d’Orient est utilisée comme encens ou en parfumerie.
    • Du storax du copalme d’Orient, est extrait le styrène. Celui-ci est utilisé pour fabriquer des plastiques et en particulier le fameux polystyrène.
  • Cet arbre en particulier

    Planté dans le square Regnault, je prends place dans sa partie nord, à proximité de l’intersection des allées longitudinale et latérale. Je fais partie d’un petit bosquet avec des merisiers des oiseaux, des bouleaux et des tilleuls. Je pousse de manière un peu inclinée pour capter la lumière en me frôlant à un merisier voisin. De ma place, je peux apercevoir les façades vitrées variant dans toute une tonalité de bleus de l’emblématique tour Total Coupole. Ce square dispose d’un patrimoine arboré avec en majorité des hautes-tiges comme frênes, érables et bouleaux. Est aussi à noter un petit groupe de chitalpas de Tachkent marquant l’entrée est du square. Géré par Paris La Défense, ce square est labellisé « EcoJardin ».

  • A Courbevoie et en France
    • A Courbevoie, ce copalme d’Orient est le seul planté dans l’espace public.
    • Son cousin, le copalme d’Amérique, comme celui planté à l’entrée principale du parc des Pléiades, est un classique de l’espace public de la ville de Courbevoie : en arbre d’alignement dans la partie sud de la rue de Colombes et boulevard Georges Clemenceau, mais surtout dans les espaces publics de la place Hérold et du parvis de l’Appel du 1er février 1954, récompensés par l’obtention d’une Victoire du Paysage 2018 de bronze dans la catégorie « Espace public urbain ».
    • A Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), un copalme d’Orient est à apprécier dans le square des Enfants du paradis.
    • A Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), un alignement de copalmes d’Orient est à apprécier dans l’avenue Jean Jaurès.
    • Labellisé « Arbre remarquable de France » en octobre 2017, le copalme d’Orient du château de la Dauphine à Fronsac (Gironde) daterait de 1750.