La ville de Courbevoie s'est entretenue avec Eve, après son audition à l'aveugle dans The Voice. Une aventure riche en émotions.
Comment avez-vous grandi musicalement à Courbevoie ?
J’ai toujours vécu à Courbevoie. J’y suis arrivée dès que j’ai eu un an. Le piano est entré dans ma vie à trois ans. J’ai fait toute ma scolarité à Courbevoie à l’école Jean de la Bruyère. À cette époque-là, le directeur de l’école primaire, était aussi chanteur au conservatoire de la ville. Nous faisions des concerts géants, où il faisait chanter des élèves, avec des choristes et un orchestre.
Nous avons pu faire deux grands spectacles de fin d’année, dont un spectacle musical de Pinocchio. J'y jouais le rôle de la fée bleue. À la fin du spectacle, le directeur est venu voir mes parents. Il avait décelé un vrai potentiel. Mes parents m'ont encouragée à explorer la musique sous toutes ses formes, y compris le théâtre au centre culturel à côté du parc du Millénaire.
Qu’est-ce qui vous a menée vers The Voice ?
Il y a neuf ans maintenant, j’ai commencé à jouer au C.N.I.T. (Centre des nouvelles industries et technologies), j’y ai rencontré des gens qui m’ont guidé plus tard vers les opens mics parisiens. Les casteurs y viennent faire des castings sauvages. C’est là que le directeur de casting de The Voice m’a repérée.
À partir du moment où vous avez été repérée, qu’est-ce qui s’est passé ?
Au tout début, j’étais hyper réticente à l’idée de faire The Voice. J’en ai parlé directement le soir même des auditions. Je leur ai dit ne pas être sûre de pouvoir participer The Voice. Les castings, c’est très prenant, c’est une visibilité en plus et c’est aussi lourd à porter. Les casteurs m’ont convaincu de poursuivre. Même, en dépit de deux castings ratés, à cause d’un problème de voix.
Racontez-nous votre audition à l’aveugle !
Juste avant de monter sur scène, une quinte de toux a retardé mon entrée. Une fois sur scène, le corps humain n’est pas prêt pour vivre ce que l’on vit The Voice. C'est-à-dire que c’est tellement d’émotions intenses, que l’on ne sait plus trop ce qu’il se passe.
Sur scène, j’étais complètement en état de choc. Que ce soit avant, pendant ou après l’audition. Ensuite, mon cerveau a entièrement décroché. La suite, c'est que mes premières notes manquaient de souffle. Avec le stress et la laryngite en prime, je n’y arrivais pas. Ce n’était pas du tout ce que j’avais l’habitude de faire. C’était même beaucoup moins bien et j’étais déçue de ma prestation.
À ce moment-là, j’ai eu envie de tout arrêter et de m’en aller immédiatement. Finalement, j’ai ouvert les yeux, j’ai vu le public et j’ai continué, en donnant tout ce que je pouvais. Quand j’ai vu Zaz se retourner, là, je me suis dit que c’était parti. Je me suis mis dans une bulle, je n’étais qu’avec le public, c’était une émotion folle.
Je n’avais pas vu les coachs se retourner. Ce n’est qu’à la fin que j’ai vu les quatre coachs face à moi ! Et j’ai choisi Patricia Kaas.
C’est d’ailleurs un choix que je ne regrette absolument pas ! Contrairement à ce qui a été écrit dans la presse. Le choix fut une évidence pour moi, car quand on se retrouve face à Patricia Kaas, on ne peut pas choisir quelqu’un d’autre. Elle a une énergie qui en impose tellement !
Elle est charismatique et musicalement, elle a un timbre de voix que j’adore. C’est pour cela que je l’ai choisi. J’ai eu une hésitation pour Zaz, car c’était la première à s’être retournée et je l’ai sentie hyper réceptive à mon univers.
Avez-vous reçu des messages de soutien de la part des Courbevoisiens ?
Oui ! Dès que l’article sur le site de la ville est paru. J’ai eu des nouveaux abonnés et es commentaire sous mes vidéos. J’ai eu des messages adorables, dont ceux de plusieurs de mamans de Courbevoie pour me soutenir.
Quels conseils pourriez-vous donner à des Courbevoisiens qui voudraient suivre votre voie ?
L’avantage de Courbevoie, c’est que l’on est très proche de Paris et que toute la musique se fait là-bas, intramuros. Nous avons cette chance de pouvoir chanter à Courbevoie, puis rencontrer une légende de la musique dans Paris. L’essentiel est de rencontrer des gens et de se faire un réseau. À cela, ne pas hésiter à tenter le coup : c'est-à-dire à aller chanter dehors.
Pour ma part, c’est ce que j’ai fait. À la base, j’ai beaucoup chanté et la première fois, c’était au piano du C.N.I.T. J’ai passé mes week-ends là-bas, entre 2016 et 2020. C’est là que j’ai rencontré tous mes amis et que j’ai commencé à fréquenter des opens mics parisiens. Le C.N.I.T. m’a permis de rencontrer ma famille “de musique de la rue”. Il faut donc oser se produire.
Rien que pour cela, il faut d’abord prendre un ampli et se produire dans la rue, de manière légale, évidemment. Il faut, en parallèle, aller jouer dans les pianos bar, et les pianos de gare. On y rencontre beaucoup de monde, en plus La Défense est juste à côté, c’est idéal pour les opportunités ! Oser se produire est le plus important.

Retour aux actualités@thevoice_tf1 Le mur est prêt à s’ouvrir… ✨ Mais le stress d’Eve prend le dessus 😅 RDV demain pour les Auditions à l’Aveugle sur @TF1 et @TF1+ ✌️ #TheVoice #AuditionAlAveugle #Talent #Stress ♬ son original - The Voice ✌️