• Nom commun
    pommier à fleurs
    Nom latin
    Malus floribunda
    Site
    Square de la République
  • La splendide floraison de ce pommier à fleurs au printemps avec trois autres sujets transforme totalement le cadre du square de la République.

  • Généralités

    Egalement appelé pommier du Japon, je suis un petit arbre de la famille des rosacées au port très large et légèrement retombant, je peux être utilisé dans les petits jardins et en bacs. Certains passionnés me cultivent sous forme de bonsaï, mes fleurs et mes fruits semblent alors énormes, proportionnellement à ma taille. A la différence du pommier à fruits (Malus communis) cultivé pour sa production fruitière destinée à l’alimentation, je joue un rôle uniquement ornemental.

  • Chorologie

    Avec mon port étalé ne dépassant pas 10 mètres de haut, j’ai été introduit en 1862. Mon origine est incertaine, éventuellement japonaise. Je serais un hybride dérivé du pommier Toringo (Malus sieboldii) très cultivé au Japon.

  • Ecorce

    Mon écorce lisse est gris-brun. A maturité, elle s’écaille en fines plaques.

  • Feuilles

    Je suis une plante à feuilles caduques. Mes feuilles sont vertes, simples et alternes. Elles sont ovales, pétiolées avec un bord sinué, à nervure pennée. Mon feuillage est clairsemé et se colore en orange en automne.

  • Fleurs

    Mes boutons floraux carmin foncé deviennent rose pâle au fur et à mesure de leur développement pour finir blancs lorsqu’ils sont totalement épanouis et atteindre 3 centimètres de diamètre maximum.

    Ma floraison a lieu fin avril-début mai. Mes fleurs simples ont cinq pétales. Elles sont attirantes, de couleur blanche, et s’organisent en corymbes. Je fleuris sur le bois de l’année précédente et aussi sur le bois de plusieurs années. Mes fleurs sont hermaphrodites et la pollinisation se fait par pollinisation indirecte par des animaux.

  • Fruits

    Le pommier à fleurs est autofertile, il n’a pas besoin d’un second pommier à ses côtés, et à l’issue de la floraison, de nombreux fruits décoratifs jaunes se développent, faisant quelques centimètres de diamètre (septembre à décembre). Ils peuvent persister tout l’hiver mais sont incomestibles sauf sous forme de compotes. En revanche, ils sont très appréciés des oiseaux.

  • Anecdotes
    • Dans le domaine de la décoration et dénommé « D188 », le décor aux fleurs de pommiers sur fond bleu azur est l’un des plus connus et des plus anciens motifs des émaux de Longwy (boîtes, pichets, œufs, coupelles, assiettes, vases…).
    • Les pommiers en fleurs sont souvent associés aux paysages de Normandie, pays du cidre. Ils font notamment l’objet de peintures, à l’instar de « Pommiers en fleur » (1873) de Claude Monet
    • Une toile de Camille Pissarro s’intitule « Pommiers en fleurs à Eragny » (1895)
    • Dans « Le grand secret » (1973), René Barjavel déclare :
      « Un pommier de Normandie, au printemps,
      se fait l’amour par cent mille fleurs.
      Comment peut-on croire que les plantes
      n’ont pas de sensibilité quand elles expriment
      d’une façon si fantastique
      la plus grande joie du monde ? »
    • Dans « Chantefables et Chantefleurs » (1952) de Robert Desnos est à découvrir le poème « La fleur de pommier » :
      « Joli rossignol et fleur de pommier, 
      Si la neige tombe au mois de juillet,
      Joli rossignol et fleur de pommier, 
      C’est que le soleil en janvier brillait, 
      Joli rossignol et fleur de pommier. »
    • Dans la chanson de Julien Clerc « Mon refuge » (2020) [paroles de Clara Luciani] il est dit :
      « Emmène-moi,
      Embrasse-moi à l’ombre des pommiers,
      Ce sera dimanche tous les jours de l'année,
      Hey, hey, hey »
      Les pommiers ont, dans ce cas, une image associée au bien-être.
  • Cet arbre en particulier

    Ce pommier fait partie du double alignement de deux pommiers planté en 2000 et marquant l’axe structurant du square de la République. Situé à l’angle de la rue Jean-Pierre Timbaud et de l’avenue de la République, ce petit square est organisé autour d’une noue récoltant les eaux pluviales. De chaque côté, des bancs en hémicycle sont implantés autour de ces pommiers pour profiter du calme de ce petit jardin marqué par des murets en gabions (cases en fils de fer tressés remplies de galets), de pergolas couvertes de lierre et d’une aire de jeux nichée dans une sorte de chambre végétale. Il est particulièrement attractif lors de la floraison bleue des céanothes, mais surtout celle de ces quatre pommiers, puis à l’automne avec l’apparition de leurs petites pommes.

  • A Courbevoie et en France
    • Il n’y a pas d’autres pommiers à fleurs (Malus floribunda) que ceux-ci dans les jardins et l’espace public de Courbevoie.
    • Des pommiers ornementaux sont cependant visibles dans différents lieux courbevoisiens comme le square Villebois Mareuil, le square Brunettes Krüger, le parc des Couronnes et le parc De Lattre de Tassigny.
    • Toujours à Courbevoie, des pommiers sont aussi visibles rue Carnot.
    • Plusieurs pommiers sont aussi à apprécier dans les plantations du cimetière des Fauvelles.
    • Toujours à Courbevoie, plusieurs îlots de voirie (entre les emplacements de stationnement) ont été agrémentés de pommiers d’ornement comme par exemple dans les rues Blondel ou Adam Ledoux.
    • Début 2009, des pommiers d’ornement à fruits jaune d’or (Malus ‘Evereste’ Perpetu®) ont été plantés dans les bacs d’orangerie du parc des Pléiades.
    • A Paris, l’utilisation de pommiers ornementaux dans le jardin James Joyce est notamment intéressante en hiver grâce à leurs petites pommes rouges.