• Nom commun
    noisetier de Byzance
    Nom latin
    Corylus colurna
    Site
    Square Brunettes Krüger
  • Situé dans square Brunettes Krüger, côté rue Jean-Pierre Timbaud, ce noisetier de Byzance fait partie d’un groupe de trois.

  • Généralités

    Faisant partie de la famille des bétulacées, le genre Corylus rassemble une quinzaine d’arbres et d’arbustes, rustiques et champêtres, cultivés essentiellement pour leurs fruits : les noisettes. A la différence des autres espèces de noisetiers, je pousse en arbre conique puis triangulaire et non en buisson. Je supporte bien les conditions difficiles de culture, notamment en ville. Ma croissance est relativement lente. Je peux atteindre une hauteur de 15 mètres. Ma ramure est de 8 à 15 mètres. Mes racines sont profondes.

  • Chorologie

    Mon pays d’origine est la Turquie, pays d’ailleurs connu pour être le premier producteur de noisettes : de 600 000 à 900 000 tonnes par an.

  • Ecorce

    De couleur gris-jaune clair, mon écorce se divise en fines écailles frisées. Mes jeunes branches sont pubescentes et glanduleuses et deviennent plus tard fissurées et liégeuses.

    Mon bois est de couleur brun-rose. Il est utilisé en ébénisterie, tandis que celui de mes racines sert en marqueterie.

  • Feuilles

    Mon feuillage est caduc. Ma feuille ressemble un peu à celle du tilleul, mais avec un pétiole plus long. Elle est ovale, en forme de cœur, pointue à l’extrémité et bordée de dents doubles. Les nervures de la face inférieure sont parfois pubescentes. Mes feuilles vert foncé, alternes se parent en automne d’une belle couleur jaune. Elles servent à nourrir le bétail.

  • Fleurs

    Ma floraison mellifère en fin d’hiver est un atout non négligeable pour fournir aux insectes un peu de pollen, rare à cette époque de l’année. Mes fleurs de couleur jaune sortent sur le bois de l’année précédente. Elles sont monoïques (fleurs mâles et femelles sur le même arbre) et la pollinisation se fait par le vent (anémogamie ou anémophilie).

  • Fruits

    Mon fruit, entouré d’un involucre très ciselé et élégant de 4 centimètres est plus gros que la noisette classique. Il est comestible mais à écaille épaisse et dure (2 à 3 millimètres d’épaisseur). Il est riche en huiles et utilisé dans l’industrie sucrière, notamment en Espagne et en Italie.

  • Anecdotes
    • D’après une légende, si un homme dormait sous les branches d’un noisetier, il arrivait qu’il fasse des rêves prophétiques. C’est pour cette raison que les sourciers se servent de ses branches comme baguettes pour découvrir des sources cachées sous la terre.
    • Le noisetier est associé aux puits et est souvent planté non loin d’eux, afin d’en assurer la protection. Dans la mythologie celtique, le noisetier était le gardien de la source des sciences. Les licornes et les fées, initiatrices de l’enseignement druidique, se cachaient dans ses branches. Le noisetier était l’un des sept arbres sacrés du bosquet des druides (le bouleau, l’aulne, le saule, le chêne, le houx, le pommier et le noisetier).
    • Une ancienne coutume bretonne voulait que soit placée une corbeille remplie de noisettes sous le lit des jeunes mariés afin que leur union soit féconde.
    • La méditation près d’un noisetier porterait sur la connaissance et le savoir. De cette expérience, sont tirés les fruits et la manière de s’ouvrir afin de recevoir de nouvelles connaissances.
    • Dans le langage floral, les fleurs du noisetier désignent le désir et la capacité de réconciliation.
    • Le noisetier a également des vertus médicinales. La médecine des plantes utilise son écorce, ses feuilles, ses chatons et ses fruits. Le noisetier est connu par exemple pour ses vertus dépuratives, diurétiques, astringentes, cicatrisantes et fébrifuges…
  • Cet arbre en particulier

    Cet arbre fait partie d’un groupement de trois noisetiers de Byzance dans la partie ouest du square Brunettes Krüger. Ils marquent la strate arborée de cette coulée verte permettant aux piétons de relier les rues de Colombes et du Président Krüger à la rue Jean-Pierre Timbaud, tout en permettant l’accès à la maison de la Famille, à la crèche familiale et de rejoindre l’école Sainte-Geneviève. Ce square est issu, à l'occasion de la démolition d’une partie de l’école Allié, de la réunion des squares Brunettes et Krüger. Il est doté depuis ces travaux (de 2012 à 2013) de pelouses, de banquettes et de deux aires de jeux en bois écorcé. Il est particulièrement appréciable au printemps avec la floraison de cerisiers à fleurs et en automne avec les colorations des feuillages des copalmes d’Amérique. Ces trois noisetiers de Byzance (hauteur : 9 mètres et envergure : 10 mètres) sont classés « remarquables » pour leur rareté dans le plan local d’urbanisme de Courbevoie. Ils font, à ce titre, l’objet d’une protection particulière. Dans ce même square un autre arbre est identifiable par flashcode : un olivier de Bohème.

  • A Courbevoie et en France
    • A Courbevoie, le début de la rue Carle-Hébert est marqué sur son trottoir nord par un alignement de noisetiers de Byzance.
    • Encore à Courbevoie, dans le parc de Bécon, un alignement de noisetiers de Byzance souligne la terrasse haute sur son côté sud. Ils sont classés « remarquables » (hauteur : 13 mètres environ et envergure : 10 mètres environ).
    • Place du 8 Mai 1945, un alignement de noisetiers de Byzance permet d’apporter de la verdure à cet aménagement minéral courbevoisien.
    • Dans les jardins de la Belle feuille à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), un bosquet de noisetiers de Byzance est appréciable au pied des immeubles côté rue de la Belle feuille.
    • Toujours à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), la rue Les enfants du paradis est plantée d’un double alignement de noisetiers de Byzance.
    • Planté en 1905 dans le jardin de l’avenue Foch (Paris), un noisetier de Byzance « remarquable » atteint une hauteur de 15 mètres.
    • La rue du Maréchal Leclerc à Cosne-Cours-sur-Loire (Nièvre) est plantée d’un double alignement de noisetiers de Byzance.
    • A Alençon (Orne), l’avenue de Basingstoke est également plantée depuis l’hiver 1994-1995 d’un double alignement de noisetiers de Byzance.