À l'aube du XXe siècle
L’édification du rond-point de La Défense en 1883 et de l’avenue de la Caserne (qui devient plus tard Gambetta) facilitent les échanges entre Courbevoie, la caserne et Paris. Les compagnies de militaires qui se succèdent impriment leur marque sur la ville. Les commerces, tavernes et restaurants dynamisent et rythment la vie du quartier. Une place d’armes est aménagée, avec en son centre un kiosque à musique (à l’emplacement de l’actuel parc Freudenstadt). C’est un lieu de vie important comme tout espace public. Les Courbevoisiens y nouent des liens et écoutent des concerts.
Galerie
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1908 DR - Archives de la Ville de Courbevoie -
1938 DR - Archives de la Ville de Courbevoie Fin XIXe, l’avenue Gambetta se transforme : la chaussée centrale est supprimée afin d’assainir les habitations et faciliter un meilleur écoulement des eaux. Les deux chaussées latérales, encore existantes aujourd’hui, sont créées. À partir de 1900, une centaine de marchands ambulants s’installent sur le large terre-plein central deux fois par semaine. À partir de 1925, l’avenue s’urbanise, de grands immeubles sont construits tout au long de la voie. Le terre-plein est aménagé avec des fontaines, statues et petits bassins. -
L'Avenue Gambetta - 1900 Carte postale 9FI/COU_7 conservée aux Archives départementales des Hauts-de-Seine -
Avenue Gambetta - 1900 Carte postale 9FI/COU_9 conservée aux Archives départementales des Hauts-de-Seine -
Monument de la Défense - 1900 Carte postale 9FI/COU_116 conservée aux Archives départementales des Hauts-de-Seine -
1957 - Place de La Défense Jean Pottier En 1878, le conseil général de la Seine ouvre un concours "pour créer une oeuvre d’art commémorant la Défense de Paris" à savoir la résistance parisienne lors de la guerre contre les Prussiens de 1870-1871. Le projet du sculpteur Louis-Ernest Barrias est choisi. Le 12 août 1883 est inaugurée avec faste la statue placée au centre du rond-point, nommé place de La Défense de Paris. Elle donnera son nom au quartier d’affaires près d’un siècle plus tard. Après-guerre, le service d’aménagement de la région parisienne se fixe en effet comme objectif prioritaire de "faire de la voie triomphale (qui part du Louvre et grimpe vers les Champs-Élysées, l’Arc de Triomphe jusqu’à la statue de La Défense) un axe d’urbanisation autant que de pénétration".