séquoia toujours vert

Je suis connu comme un « géant du monde végétal ». Egalement appelé « séquoia à feuilles d’if », je dépasse la centaine de mètres dans mon habitat naturel, l’Oregon et la Californie. Je suis reconnaissable à mes branches descendantes et à mon tronc à l’écorce rougeâtre et spongieuse. Je me caractérise également par ma forme conique élargie à la base et parfois par les grands contreforts, hauts de 2 à 3 mètres, l’entourant. Je fais partie de la famille des taxodiacées. Je suis un conifère millénaire ayant la particularité d’émettre des rejets sur les souches. Mon port est érigé, élancé, pyramidal aux branches légèrement descendantes. Ma cime est étroite et mon tronc très large, pouvant atteindre 9 mètres de diamètre.

Je suis originaire des Etats-Unis, sur la côte du Pacifique, dans les chaînes côtières (Sierra Nevada) jusqu’à une altitude de 900 mètres, dans l’Oregon méridional jusqu’en Californie septentrionale.

Mon écorce est rouge orangé à brun rougeâtre, épaisse, fibreuse, spongieuse et douce au toucher. Elle est profondément fissurée verticalement et surtout ininflammable.

Je suis cultivé en Amérique du Nord, pour l’exploitation de mon bois à grains très fins car il est dépourvu de canaux résinifères. Mon bois est recherché comme matériau de construction. Il est utilisé en ébénisterie et menuiserie.

Mon feuillage est persistant et aromatique. Le séquoia possède deux sortes de feuilles : les unes, portées par les rameaux principaux, sont courtes, épaisses et moins remarquables que celles, linéaires et aplaties, poussant sur les rameaux courts. Ces dernières ont une teinte vert sombre sur le dessus et sont marquées de deux bandes blanchâtres au revers.

Mes fleurs apparaissent en inflorescences minuscules au bout des rameaux courts en hiver (mais elles sont sur moi depuis l’automne).

Mes fruits sont des cônes presque sphériques, de 1,5 à 2,5 centimètres de diamètre. Ils sont ligneux à écailles brunes (15 à 20) protégeant 4 à 5 graines chacun.

• Son nom vient du Cherokee « Sequoyah » signifiant « opossum », en souvenir du surnom du célèbre chef indien métis, George Gist (1770-1843), inventeur de l’alphabet cherokee.
• Avec ses 115,55 mètres de hauteur, « Hyperion », un Sequoia sempervirens se trouvant dans le parc national de Redwood (Californie) est l’arbre le plus haut du monde. Ce spécimen a été découvert le 8 septembre 2006 par le chercheur Chris Atkins et le naturaliste amateur Michael Taylor. L’emplacement exact de l’arbre n’a pas été révélé au public pour éviter un afflux touristique.
• Des fossiles de séquoia datant de 5 millions d’années ont été retrouvés en Europe et en Asie.
• Il existe dans le monde une cinquantaine de séquoias albinos, de couleur blanche (car dépourvus de chlorophylle). Ils constituent le seul cas connu de conifères albinos.

Groupé avec quelques autres séquoias toujours verts plantés dans les années 1960 à 1970 dans la partie boisée du parc des Pléiades, cet arbre est localisé à proximité de la grande aire de jeux. Ce parc est adossé à l’hôtel de ville et à l’ancienne mairie et sert de liaison paysagère entre la rue de l’Hôtel de ville et la rue Auguste Beau, permettant via la place des Pléiades de rejoindre à pied La Défense au centre-ville de Courbevoie, en passant par le parc Diderot. Plutôt linéaire, il longe le solarium de la piscine municipale. Bénéficiant de grands arbres, il propose une ambiance boisée propice aux plantes d’ombre comme les hortensias ou camélias.

Dans sa partie « à découvert », proche de la mairie, sa grande esplanade minérale et son parterre engazonné accueillent ponctuellement différentes animations au cours de l’année et notamment le « Festival des mots libres » (juin). Outre des aires de jeux, il comprend une cascade, un pigeonnier et un amphithéâtre face à la salle Marius Guerre de la mairie. Dans ce même parc, six autres arbres sont également identifiables par flashcode : un chêne chevelu de Bourgogne, un chêne vert, un bouleau blanc de l’Himalaya, un platane commun, un tilleul d’Henry et un tulipier de Virginie. Du fait de leur hauteur, ces séquoias toujours verts constituent un repère visuel pour le parc tout au long de l’année en raison de leur feuillage persistant et de leur hauteur.

• A Courbevoie, dans le parc du Vieux cimetière, labellisé refuge LPO par la Ligue pour la Protection des Oiseaux, un séquoia toujours vert a été planté au début de l’année 2019.
• Toujours à Courbevoie, dans le haut du glacis ouest du parc de Bécon, un séquoia toujours vert est facilement identifiable grâce à une plaque en lave émaillée d’identification apposée à son pied.
• A Paris, le plus grand Sequoia sempervirens se trouve au parc des Buttes Chaumont et mesure plus de 40 mètres.
• D’une longueur de 800 mètres et comptant 134 arbres âgés d’environ 140 ans et de plus de 30 mètres de hauteur, l’allée des séquoias du parc de Villeroy à Mennecy (Essonne) a été plantée en 1887. Elle est labellisée depuis 2001 « Arbres remarquables de France » par l’association nationale A.R.B.R.E.S.
• D’une hauteur de 46 mètres, un séquoia toujours vert est à découvrir dans l’arboretum des Barres (Loiret) au sein de la collection « Continentalis ».
• Dédié à un ingénieur horticole à la ville de Pau (Pyrénées-Atlantiques), le square Georges Besson est caractérisé par une allée bordée de deux alignements de cèdres et de séquoias toujours verts séculaires.
• En France, les plus hauts spécimens se trouvent dans la forêt de Ribeauvillé (Haut-Rhin) [un arbre de 52 mètres, planté en juillet 1856 en l’honneur de la naissance du fils de Napoléon III] et dans le Doubs, sur la commune de Russey (55 mètres).