• Nom commun
    margousier
    Nom latin
    Melia azedarach
    Site
    Parc du Vieux cimetière
  • Situé vers le milieu du parc du Vieux cimetière, côté est, cet arbre est particulièrement attrayant par sa forme de cépée et ses fruits jaunes très décoratifs en hiver.

  • Généralités

    Faisant partie de la famille des méliacées, je suis un arbre à couronne arrondie pouvant atteindre une hauteur de 6 à 12 mètres. Mes jeunes rameaux deviennent verts à rougeâtres. Je supporte la sécheresse et résiste bien au vent. En Asie, je suis planté comme arbre de temple. En Chine, je suis actuellement utilisé en tant qu’arbre de reboisement et d’alignement.

    Le nom de genre « Melia » provient du mot grec signifiant « frêne », en raison de la ressemblance de mon feuillage avec le sien. Le nom spécifique « azedarach » provient de la contraction du nom persan de cette espèce, « azad-dhirakt », signifiant « arbre noble ».

  • Chorologie

    Je suis originaire d’Inde, du sud de la Chine et d’Australie.

  • Ecorce

    Mon écorce est marron foncé à brun-rouge se couvrant de rainures avec la maturité.

    Mon bois de moyenne densité résistant aux insectes xylophages est employé en ébénisterie et pour la confection d’instruments de musique.

  • Feuilles

    Mes feuilles caduques sont composées et bipennées de couleur vert foncé virant au jaune d’or en automne. Elles peuvent atteindre de 25 à 60 centimètres de long et même jusqu’à 80 centimètres quand je suis jeune.

  • Fleurs

    En mai ou juin, je me couvre de petites grappes de fleurs mauves parfumées et mellifères, en grandes panicules légères. Ces fleurs tubulaires et étoilées dégagent un parfum de lilas, me valant également le surnom de « lilas de Perse ».

  • Fruits

    Mes baies jaunes à fine peau charnue, d’environ 1,5 centimètre de diamètre, persistent sur moi tout l’hiver bien au-delà de la chute des feuilles. Elles sont à l’origine de mon nom anglais Bead tree (« arbre à perles »).

  • Anecdotes
    • Les graines du margousier sont pourvues d’un trou. Au regard de cette particularité, elles ont été utilisées pour en faire des chapelets, pratique ayant valu à cet arbre le surnom d’« arbre à chapelets ».
    • Malgré la toxicité pour les hommes de la pulpe blanche des fruits du margousier, celle-ci est cependant très appréciée des oiseaux. Une valeur sûre pour cet arbre puisque le parc du Vieux cimetière est justement labellisé refuge LPO par la Ligue pour la Protection des Oiseaux.
  • Cet arbre en particulier

    Cette cépée (arbre à trois troncs) a été plantée en début d’année 2019 dans le parc du Vieux cimetière. Créé en 1783, ce cimetière est caractérisé par un aspect romantique. La Ville de Courbevoie a engagé sa réhabilitation de 2009 à 2012 afin de le conserver en qualité de lieu de repos et de recueillement. S’il n’y a plus d’inhumations, il est bien un lieu de passage apprécié entre la rue Lambrechts et le boulevard Saint-Denis, dans lequel les sépultures contribuent pleinement au cadre paysager.

    Ce parc se transforme au fil des années en un arboretum au sein duquel cinq autres arbres sont identifiables par flashcode : arbre à liège de l'Amour, charme commun, chitalpa de Tachkent, frêne du Caucase à feuillage automnal pourpre et séquoia pleureur. La direction des espaces verts et de l’environnement l’entretient dans une démarche de gestion différenciée respectueuse de la biodiversité (fauche tardive, plantation de vivaces…).

    Cette cépée de margousier est plantée à proximité immédiate d’une haie bocagère d’essences locales (argousier, cornouiller sanguin, fusain d’Europe, groseillier à grappes, houx commun, noisetier, prunelier, rosier des chiens, sureau noir, troène commun et viorne cotonneuse).

  • A Courbevoie et en France
    • Ce sujet est le seul planté dans les jardins publics de Courbevoie.
    • En France, afin de diversifier leur palette végétale, certaines villes le plantent comme dans la rue de Condé à Nîmes (Gard).
    • Un bel exemplaire est visible dans le jardin Lecoq à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).
    • Un margousier de 10 mètres de haut est même classé remarquable dans le Centre Jeanne Lalouette dans la rue de la Ripossière à Nantes (Loire-Atlantique).