• Nom commun
    chêne vert
    Nom latin
    Quercus ilex
    Site
    Parc des Pléiades
  • Situé à l’entrée ouest du parc des Pléiades, ce feuillu sur tige à feuillage persistant se remarque par sa forme ovoïde taillée.

  • Généralités

    Egalement dénommée yeuse, je suis un chêne à feuillage persistant. Comme tous les chênes, je fais partie de la famille des fagacées. De croissance lente, j’atteins une hauteur variant de 10 à 18 mètres. J’ai une longévité de 200 à 1 500 ans. Je suis plutôt un arbre de climat méditerranéen, habitué des garrigues, mais depuis quelques années, je me suis acclimaté à l’Ile-de-France. En qualité de chêne vert, je supporte plutôt bien la taille et peut être utilisé pour faire des haies ou des topiaires. La forme taillée que j’adopte dans le parc des Pléiades le confirme.

  • Chorologie

    Je suis originaire des régions méditerranéennes et de Bretagne.

  • Ecorce

    Mon écorce lisse est gris foncé, puis noirâtre et finement gerçurée. Elle est riche en tanins. Mon bois constitue un excellent bois de chauffage, ainsi qu’un bon charbon.

  • Feuilles

    Persistantes et très résistantes à la sécheresse, mes feuilles coriaces et dentées ressemblent à celles du houx. Mon nom spécifique le rappelle car Ilex est le nom de genre du houx. Je suis d’ailleurs parfois dénommé « chêne faux houx ». Mes feuilles sont de couleur gris-vert et, au revers, grisâtres et poilues.

  • Fleurs

    D’avril à mai, apparaissent mes fleurs mâles, des chatons dorés d’une taille de 2 à 3 centimètres de long. Plus discrètes, mes fleurs femelles sortent à l’aisselle de mes feuilles et se transforment en glands.

  • Fruits

    Mes fruits sont des glands ovoïdes longs de 1 à 3 centimètres et de couleur verte et deviennent bruns à maturité. Lorsqu’ils ne sont pas mûrs, ils sont verts et toxiques. A maturité, ils sont un peu âpres, mais consommables par les animaux domestiques.

  • Anecdotes
    • Dans la littérature, le baron Côme Laverse du Rondeau, héros du livre « Le baron perché » d’Italo Calvino (1957) grimpe dans une yeuse et reste sa vie durant dans les arbres sans mettre un pied à terre.
    • Une légende recueillie au XIXe siècle par le poète Valoritis rapporte que lorsqu’à Jérusalem, il fut décidé de crucifier le Christ, tous les arbres se rassemblèrent et s’engagèrent à ne pas livrer leur bois. Seul le chêne vert resta debout tout entier et livra son tronc pour qu’on en fît la croix. Depuis le peuple a pris en horreur cet arbre, plus particulièrement les bûcherons craignant de « salir leur hache et leur foyer en le touchant ».
  • Cet arbre en particulier

    Cet arbre a été planté en 2000 dans le parc des Pléiades à proximité des fenêtres de la mairie. Ce parc est adossé à l’hôtel de ville et à l’ancienne mairie et sert de liaison paysagère entre la rue de l’Hôtel de ville et la rue Auguste Beau, permettant via la place des Pléiades de rejoindre à pied La Défense au centre-ville de Courbevoie, en passant par le parc Diderot. Plutôt linéaire, il longe le solarium de la piscine municipale. Bénéficiant de grands arbres, il propose une ambiance boisée propice aux plantes d’ombre comme les hortensias ou camélias. Dans sa partie « à découvert »,

    proche de la mairie, sa grande esplanade minérale et son parterre engazonné accueillent ponctuellement différentes animations au cours de l’année et notamment le « Festival des mots libres » (juin).

     

    Outre des aires de jeux, il comprend une cascade, un pigeonnier et un amphithéâtre face à la salle Marius Guerre de la mairie. Dans ce même parc, six autres arbres sont également identifiables par flashcode : un chêne chevelu de Bourgogne, un pin pleureur de l’Himalaya, un platane commun, un séquoia toujours vert, un tilleul d’Henry et un tulipier de Virginie. Avec un houppier soigneusement taillé pour lui maintenir une forme ovoïde régulière, ce chêne vert sur tige est situé à côté de la boîte à livres. Il est situé dans un massif de vivaces situé entre l’ancienne mairie et l’amphithéâtre. Avec sa silhouette caractéristique, il se remarque non seulement de loin, mais également depuis les bureaux de l’hôtel de ville, et ceci en toutes saisons grâce à son feuillage persistant.

  • A Courbevoie et en France
    • A Courbevoie, un chêne vert (hauteur : 10 mètres) est labellisé « remarquable » dans le parc de Bécon.
    • Toujours à Courbevoie, dans la rue Pierre Lhomme et la villa de la Musique, plusieurs petits chênes verts taillés en boules sont plantés en alignement en mélange avec des lauriers de Caroline (Prunus caroliniana).
    • A La Défense, initialement, la place Basse était plantée de plusieurs chênes verts taillés en parasols dans les 35 jardinières de granit rose ornées de 4 visages, dites « La danse » du sculpteur et dessinateur franco-israélien Shelomo Selinger (né en 1928). Plus colorés et avec une écorce plus décorative, ils sont désormais remplacés par des lilas des Indes (Lagerstroemia indica).
    • A Enghien-les-Bains (Val-d’Oise), la rue du Général de Gaulle est ponctuée de chênes verts taillés en demi-sphères sur tiges.
    • Adossé au mur ouest des jardins de l’Hôtel de Sully (Paris) et situé au sommet d’une petite butte de terre, maintenue par un muret de soutènement, un remarquable chêne vert est à apprécier rompant par son port caractéristique la rigueur des quatre parterres de gazon ceinturés des bordures de buis.
    • Au cimetière du Père Lachaise (Paris), des chênes verts ont été plantés ces dernières années en remplacement de thuyas.
    • Désigné « arbre de l’année 2014 », le chêne vert dit « de François Ier » à Cherves-Richemont (Charente) présente une envergure de 30 mètres et a une hauteur de 17 mètres. Il a été planté le 12 septembre 1494, à l’occasion de la naissance du monarque éponyme.