• Nom commun
    chêne chevelu de Bourgogne
    Nom latin
    Quercus cerris
    Site
    Parc des Pléiades
  • Situé à l’entrée sud-ouest du parc des Pléiades, cet arbre majestueux apporte de l’ombre au bac à sable.

  • Généralités

    Comme tous les chênes, je fais partie de la famille des fagacées. Je suis un arbre à croissance rapide. Je suis parfois appelé chêne de Turquie, lombard ou encore doucier. Mon port est étalé, d’aspect très variable et mon tronc peut mesurer jusqu’à 2 mètres de diamètre. Je peux atteindre une hauteur comprise entre 20 et 30 mètres.

  • Chorologie

    Je suis originaire du sud-est de l’Europe et d’Asie Mineure.

  • Ecorce

    Mon écorce sombre, noirâtre est profondément crevassée. Elle est riche en tanins. Mon bois est médiocre mais il constitue un excellent combustible. Il sert cependant à réaliser des traverses de chemin de fer et des charpentes.

  • Feuilles

    Mes feuilles caduques sont oblongues, elliptiques, lancéolées, avec 5 à 9 paires de lobes plus ou moins profonds. Pubescentes dessous, elles sont dessus d’un beau vert foncé luisant, virant au brun-jaune en automne. Je les perds tardivement.

  • Fleurs

    Mes fleurs mâles sont des chatons pendants, tandis que mes fleurs femelles sont discrètes, sur pédoncules courts et pubescents, à 4 styles et souvent groupées à l’aisselle de mes feuilles.

  • Fruits

    Mes glands sont oblongs et mesurent jusqu’à 5 centimètres. Ils sont à maturation bisannuelle. Leur cupule les couvrant est hérissée de longues écailles serrées et recourbées, responsables de mon qualificatif de « chevelu ». Ces fruits âpres sont mangés par les animaux.

  • Anecdotes
    • Le chêne chevelu de Bourgogne peut être truffier.
    • Citation de Raymond Devos (1922-2006) : « Lorsqu’un chêne sent le sapin, il sait que sa dernière heure est arrivée. »
  • Cet arbre en particulier

    Il a été planté dans les années 1980 à proximité de l’entrée sud-ouest (côté rue Auguste Beau), près du bac à sable dans le parc des Pléiades. Ce parc est adossé à l’hôtel de ville et à l’ancienne mairie et sert de liaison paysagère entre la rue de l’Hôtel de ville et la rue Auguste Beau, permettant via la place des Pléiades de rejoindre à pied La Défense au centre-ville de Courbevoie, en passant par le parc Diderot. Plutôt linéaire, il longe le solarium de la piscine municipale. Bénéficiant de grands arbres, il propose une ambiance boisée propice aux plantes d’ombre comme les hortensias ou camélias. Dans sa partie « à découvert », proche de la mairie, sa grande esplanade minérale et son parterre engazonné accueillent ponctuellement différentes animations au cours de l’année et notamment le « Festival des mots libres » (juin).

    Outre des aires de jeux, il comprend une cascade, un pigeonnier et un amphithéâtre face à la salle Marius Guerre de la mairie. Dans ce même parc, six autres arbres sont également identifiables par flashcode : un chêne vert, un pin pleureur de l’Himalaya, un platane commun, un séquoia toujours vert, un tilleul d’Henry et un tulipier de Virginie. Avec le pin pleureur de l’Himalaya voisin, ce beau chêne est l’un des premiers arbres visibles en pénétrant dans le parc depuis l’entrée de la rue Auguste Beau. Il dispose de petites feuilles facilement reconnaissables et, comme souvent chez les chênes, elles sont marcescentes (durant la saison de repos végétatif, les feuilles mortes restent attachées aux branches).

     

  • A Courbevoie et en France
    • Dans les jardins de Courbevoie, il est aussi possible de voir un chêne chevelu de Bourgogne dans le parc du Vieux cimetière, labellisé refuge LPO par la Ligue pour la Protection des Oiseaux. Ce chêne a été planté en décembre 2015 à l’occasion de la campagne « Un arbre pour le climat » initiée dans le cadre de la Conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques, dite « COP21 ».
    • Sur le rond-point de l’avenue de Verdun à Meudon (Hauts-de-Seine), face à l’entrée des services de l’établissement public territorial Grand Paris Seine Ouest, pousse un magnifique chêne chevelu de Bourgogne que le conseil départemental a labellisé « arbre majeur » (arbre réunissant les conditions nécessaires pour devenir à terme un « arbre remarquable »).