pin noir

De la famille des pinacées, je suis un conifère au houppier de forme pyramidale, à branches étalées et, en raison de ma solidité à toutes épreuves, je suis couramment utilisé dans les aménagements urbains, parcs et jardins. Ma longévité est légendaire, certains pins noirs peuvent vivre plus de 1000 ans, voire 3000. J’atteins une hauteur allant de 20 à 55 mètres de hauteur. Mes branches basses disparaissant avec la maturité, je prends au fil des ans une silhouette élancée qui me vaut mon succès au sein des palettes des paysagistes. Spontané en Autriche, j’ai d’abord été introduit en France à partir du XIX^e siècle en qualité d’essence de reboisement en raison de ma résistance (calcaire, sécheresse, froid…) et de ma rusticité en isolé ou en groupe.

Je suis un arbre originaire d’Europe méridionale, dans une zone géographique s’étalant de l’Espagne à la Crimée, en passant par l’Asie Mineure, Chypre et même dans les montagnes de l’Atlas en Afrique du Nord-Ouest.

Mon tronc élancé est recouvert d’une écorce fissurée, de couleur brun foncé ou noire. Mes rameaux sont bruns. Modérément dur, mon bois est employé, essentiellement en Europe, comme combustible, pour la fabrication de papier et dans la construction.

Mes aiguilles de 12 centimètres de long sont réunies par paires. Elles sont vert très foncé et constituent un feuillage compact.

Ma floraison est discrète. Ainsi, mes chatons femelles, situés à l'extrémité des pousses de l’année, sont pourpre foncé. Quant à mes chatons mâles, groupés à la base des pousses de l’année, ils sont jaunâtres.

Mettant deux ans à atteindre leur maturité, mes fruits sont des cônes tombants, libérant des graines ailées à leur ouverture à l’automne.

• Dans le calendrier celtique, le pin est associé au « particulier » et se rapporte aux personnes nées entre le 19 et le 28 février, mais aussi entre le 24 août et le 2 septembre.
• En Extrême-Orient, le pin est un symbole d’immortalité.
• Aujourd’hui, les pins sont en danger, notamment en Ile-de-France, en raison des attaques de chenilles processionnaires repérables en hiver à leurs nids volumineux dans les branchages de plusieurs espèces de pin dont le pin noir d’Autriche, mais aussi le laricio de Corse, le Salzman, le pin de Monterey, le maritime, le sylvestre, le pin d’Alep... Il s’agit de la larve d’un papillon de nuit (Thaumetopoea pityocampa). Vis-à-vis des réactions allergiques que provoque cette chenille, la Ville de Courbevoie précise les consignes à adopter sur son site Internet.

Il a été planté dans les années 1970 dans le square de l’Hôtel de ville et est haubané depuis 2011. Cet arbre imposant poussant obliquement est suivi avec attention par les services de la ville. Ce jardin a été réaménagé en 2015 (suppression du terrain de basket) puis en 2017. Situé au pied du Centre culturel de la ville, ce square mérite d’être visité car il constitue une sorte d’oasis face à l’ancienne mairie. Il faut prendre le temps de sillonner ses allées afin de se rendre compte, en observant au loin les tours de La Défense, de l’importance de la nature dans la ville de Courbevoie à un kilomètre seulement de distance du quartier d’affaires.

En outre, ce square est un lieu de mémoire car en son sein sont érigés le cercle des Anciens combattants et surtout plusieurs stèles commémoratives regroupées permettant la tenue régulière de cérémonies. Dans ce même square, six autres arbres sont également identifiables par flashcode : un bouleau blanc de l’Himalaya, un cèdre de l’Atlas, un cèdre du Liban, un chêne pédonculé, un marronnier d’Inde et un peuplier blanc de Hollande. Ce pin est souvent sollicité par les enfants qui, même si cela est interdit comme dans tous les arbres, adorent y grimper.

• Dans les jardins de Courbevoie, il est aussi possible de voir un beau pin noir au niveau de l’entrée est du square de l’Etendard.
• Toujours à Courbevoie, un beau pin noir est à remarquer rue de l’Hôtel de ville, devant le Centre administratif Les Pléiades.
• A Courbevoie, dans le quartier du Faubourg de l’Arche, la « Promenade des Pins » est plantée de pins sylvestres et bien sûr de pins noirs.
• Dans les Hauts-de-Seine, il est intéressant de signaler qu’un quartier de Boulogne-Billancourt a pris le nom de « quartier des Pins » en raison du nombre de pins de Corse ou « pins Laricio » (variété du pin noir) y croissant.
• D’après des mesures prises en 2008, le plus gros pin noir enregistré a 6 mètres de circonférence pour 22 mètres de haut et est situé dans la vallée de Restonica à Corte (Haute-Corse).