Permettant de rejoindre la Seine depuis le centre-ville et même jusqu’au pont de Courbevoie, ce parc à trois séquences offre trois ambiances différentes. 

Un parc trois ambiances

La première est la rue Molière. Celle-ci commence dans le square de l'Hôtel de ville, au niveau de la passerelle des Pléiades (surplombant la rue de l'Hôtel de ville), dont les abords sont fleuris de jasmins d'hiver pour rejoindre le grand escalier conduisant au parc des Berges de Seine.

Depuis l'ancienne fontaine du square de l'Hôtel de ville, en passant au niveau des locaux de l'espace associatif Molière, se remarquent un accès et un dôme, tous deux translucides de couleur verte.

L'allée centrale en pavés de béton rouge et gris posés en rosace ou autobloquants est bordée de grands arbres (bouleaux, charmes, robiniers faux-acacias pyramidaux, tilleuls…) avec à leur pied des massifs arbustifs et de fleurissement saisonnier.

Au centre de cette promenade surélevée traversant la rue Victor Hugo dans sa partie en passerelle, un escalier descendant au nord-est (allée Boileau) vers la partie basse du parc et au sud-ouest vers la rue Sainte-Marie grâce aux escaliers mécaniques de l'allée Racine. Ceux-ci sont soulignés par des cépées de tilleuls à petites feuilles entourées de buis taillés en boule dans des pots en béton rose. La deuxième est la promenade Paul Doumer, longeant la Seine en surplombant la voie côté ville du quai du Président Paul Doumer.

Constituée de grandes pelouses, elle est surtout intéressante pour la diversité de sa frange arbustive taillée en formes géométriques (lilas des Indes, buissons ardents, lavandes, rosiers, sauges…) l'isolant des immeubles d'habitations. Elle comprend au niveau d'accès au parc des Berges de Seine, au pied d'arbres de Judée, une ancienne roseraie, aujourd'hui amphithéâtre planté de vivaces et graminées, structuré par des foins concentriques d'ifs. Côté pont de Courbevoie, un grand massif taillé de charmes ménage de petites chambres de verdure.

Une forêt urbaine

À travers les cimes des peupliers blancs (Populus alba 'Nivea') du parc des Berges de Seine, la vue se dégage sur le fleuve, l'île de la Jatte et Neuilly-sur-Seine. Quant à la troisième et dernière partie, sorte de forêt urbaine délimitée par les immeubles de la rue Victor Hugo et de la promenade Paul Doumer, il s'agit du parc De Lattre de Tassigny à proprement parler.

Réaménagé de 2011 à 2012, il constitue une zone de sous-bois plantée d'hortensias, et de plantes à feuillages clairs comme les orangers du Mexique et des fougères ou panachés comme les cornouillers, les herbes à goutteux, les camélias, les yuccas, les pervenches… La strate arborée est composé d'arbres variés comme arbres aux 40 écus, cèdres du Liban, hêtre pourpe mais aussi des essences plus forestières comme bouleaux, érables avions, hêtres…

Des bancs et lices en bois et des blocs de roche renforcent l'aspect naturel du lieu, assuré également par un sous-bois de lierres, millepertuis, fougères et hellébores. Un aspect plus contemporain est assuré dans la partie sud-ouest par quatre jardinières en gabions (pierres empilées dans des armatures grillagées) de formes ovoïdes.

L'appellation De Lattre de Tassigny rend hommage au Marchal à titre posthume Jean de Lattre de Tassigny (1889-1952), héros de la Seconde Guerre mondiale et compagnon de la Libération et à qui un monument a été érigé au sein du square de l'Hôtel de ville.

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