érable argenté

Egalement appelé « érable blanc » ou « érable de Virginie », je dois mon qualificatif d’érable argenté à la couleur, gris argenté, du revers de mes feuilles. Mon nom scientifique « saccharinum » fait référence à ma sève sucrée produite au printemps. Je fais partie de la famille des sapindacées (autrefois des acéracées). Ma couronne en haute voûte aérée peut atteindre jusqu’à 30 mètres de haut et 25 mètres de large. Je suis friand d’humidité et vis aisément dans les terrains inondés, les marais et forêts de prairies humides, mais je résiste très bien en atmosphère urbaine. Ma croissance est vigoureuse et ma sève a la particularité de monter très tôt en saison, ce qui oblige à bien respecter les périodes de taille et d’élagage. Mes racines s’étalent en surface, empêchant ainsi les autres plantes concurrentes de s’installer près de mon tronc.

Originaire d’Amérique du Nord, ma famille est emblématique du Canada. Je suis arrivé d’Amérique en Europe en 1723.

Mes rameaux sont lisses, de couleur brun-rouge, tandis que mon écorce prend des teintes gris argenté à longues rides. Ma sève peut être récupérée pour sa saveur sucrée mais je suis moins productif que l’érable à sucre (Acer saccharum).

Mon bois est utilisé en placage et marqueterie.

Mes feuilles sont caduques, opposées et mesurent entre 10 et 15 centimètres. Elles sont profondément découpées en 5 lobes vert clair à revers blanc argenté et prennent de splendides couleurs automnales : du jaune lumineux, de l’orange et du rouge vineux se mêlent pour créer des paysages flamboyants.

Mes fleurs jaune-vert à rouge arrivent en mars avant le débourrement des feuilles.

Mes graines sont portées par des ailettes en forme de croissant et disposées à angle obtus. L’ensemble forme les disamares.

• Souvent confondu avec l’érable à sucre (Acer saccharum), je me distingue de celui-ci par mes feuilles dont les sinus sont beaucoup plus profonds et par les disamares dont celles de l’érable à sucre ont les ailes parallèles (celles de l’érable argenté sont en forme de V).
• Aujourd’hui, la plupart des érables argentés plantés appartiennent plutôt à la forme ‘Laciniatum’, une variété au feuillage très découpé.

Cet érable mesure près de 20 mètres et fait partie d’un alignement d’érables argentés, âgés de plus de 40 ans, sur la rue Pierre Brossolette. Il pousse sur une banquette arbustive plantée de chalefs, forsythias, photinias, pruniers myrobolans de Pissard… A proximité, à l’angle de la rue Jean-Pierre Timbaud, un autre arbre est également identifiable par flashcode : un tilleul argenté.

• Un très bel érable argenté surplombe la maison des Projets, à quelques dizaines de mètres d’un cèdre de l’Himalaya également identifiable par flashcode.
• A Courbevoie également et surplombant un massif d’acanthes, deux érables argentés sont visibles dans la rue Auguste Beau, au niveau de l’accès à la place des Pléiades.
• A Courbevoie encore, un érable argenté est à apprécier dans la promenade Saint-Nicolas.
• Plusieurs alignements d’érables argentés courbevoisiens ont été plantés, notamment rue de Belfort.
• D’autres alignements de cultivars à feuilles finement laciniées (Acer saccharinum ‘Laciniatum Wieri’) bordent les deux côtés de la rue Arletty à Courbevoie.
• Plusieurs érables argentés courbevoisiens figurent aussi parmi la palette végétale du parc De Lattre de Tassigny.
• Toujours à Courbevoie, le parc du Millénaire contient aussi plusieurs érables argentés.
• Encore à Courbevoie, d’autres érables argentés sont aussi visibles dans le square Brunettes Krüger.
• En bordure de la coulée Gambetta, au pied de la Tour Eqho, un alignement de plusieurs cépées d’érables argentés souligne cet axe important du paysage courbevoisien.
• Plusieurs cultivars à feuilles finement laciniées (Acer saccharinum ‘Laciniatum Wieri’) sont des arbres habitués à l’espace urbain, à l’instar de celui du square Déperet à Lyon (Rhône).