• Nom commun
    cèdre de l’Himalaya
    Nom latin
    Cedrus deodara
    Site
    Rue de l’Alma
  • Situé rue Baudin, à l’angle nord du centre commercial Charras, en limite de l’ancien square de la Balance et non loin de la maison des Projets, ce conifère majestueux affirme sa présence tout au long de l’année.

  • Généralités

    Classé dans la famille des pinacées, je suis dénommé cèdre de l’Himalaya, mais également « cèdre déodar ». En raison de mon port régulier à branches horizontales souples, aux ramules pendantes et à ma flèche inclinée, je suis surtout employé pour l’ornementation. Les plus anciens sujets en France sont donc visibles en situation isolée dans de grands parcs. Sur le plan étymologique, le terme « deodara » est dérivé du sanskrit « dévadaru » (« arbre des dieux »).

    Conifère majestueux, j’adopte une forme pyramidale et, au contraire du cèdre du Liban (Cedrus libani), ma flèche terminale est longue et légèrement recourbée, me conférant un air original, notamment en raison de mes branches incurvées et retombantes responsables de mon aspect pleureur. Je peux atteindre une hauteur de 30 mètres. Le plus gros cèdre de l’Himalaya enregistré (2011) dans le monde fait 14,50 mètres de circonférence et est situé à Tolma (Inde).

  • Chorologie

    Je suis un conifère originaire des grandes forêts d’altitude de l’Himalaya (entre 1 300 et 3 000 mètres), en Afghanistan, en Inde, au Népal, au Pakistan et au Cachemire. J’ai été introduit en Europe par le britannique David Leslie-Melville en 1831.

  • Ecorce

    Mon écorce est gris foncé, se craquelant verticalement avec le temps. De couleur jaune-brun, mon bois est très odorant. En raison de sa bonne qualité mécanique, il servait autrefois à la construction des palais et des temples d’Inde, mais aussi du fait de sa résistance aux moisissures et aux termites. Il est toujours utilisé également en construction et pour le placage.

  • Feuilles

    Mes aiguilles aciculaires (3 à 5 centimètres) sont disposées en rosettes denses. Elles sont de couleur vert foncé à reflets bleutés.

  • Fleurs

    Mes fleurs mâles sont jaunes à l’ouverture puis pourpres, tandis que mes fleurs femelles sont vertes.

  • Fruits

    Mes cônes dressés ont une forme de petit tonneau de 12 centimètres de long de couleur vert bleuté virant peu à peu au pourpre-brun.

  • Anecdotes
    • Le cèdre de l’Himalaya est considéré comme l’une des plus nobles espèces à mener en bonsaï, notamment en raison de sa silhouette.
    • En raison de son odeur boisée, une petite tranche de bois de cèdre placée dans une armoire à linge a la vertu d’écarter les mites.
    • Il est à noter que dans la symbolique populaire, les « noces de cèdre » correspondent à 49 ans de mariage. Une broutille pour qui sait qu’un cèdre peut atteindre un âge compris entre 600 et 800 ans.
  • Cet arbre en particulier

    A une centaine de mètres à l’est de la future Halle Charras et prenant un air majestueux, ce cèdre a été planté dans les années 1970 au premier plan du complexe commercial Charras. Celui-ci a été construit en 1969 par l’architecte Henri Pottier. Marquant l’angle nord de ce centre commercial, ce conifère arbore la silhouette caractéristique d’un cèdre. Il est accolé à un très beau tilleul. Ensemble, ils constituent une masse végétale rompant la linéarité un peu austère de l’architecture du centre Charras.

    Non loin d’ici, à proximité de la maison des Projets, un très beau magnolia étoilé (Magnolia stellata) est à remarquer et en particulier au printemps lorsqu’il est couvert de fleurs blanches. Plus au sud-ouest, devant l’hôtel Mercure (rue Baudin), une petite aire de jeux prend place aux abords d’une belle prairie fleurie. Chaque printemps, un parterre de narcisses illumine de ses floraisons la pelouse au pied du cèdre et du tilleul.

  • A Courbevoie et en France
    • A Courbevoie, un autre cèdre de l’Himalaya est visible au sein du square Brunettes Krüger, côté rue Jean-Pierre Timbaud.
    • Encore un autre cèdre de l’Himalaya est visible à Courbevoie dans le parc des Couronnes.
    • A Chaville (Hauts-de-Seine), deux cèdres de l’Himalaya sont classés « remarquables » dans une propriété située à l’angle des rues de la Martinière et du Coteau.