• Nom commun
    copalme d’Amérique
    Nom latin
    Liquidambar styraciflua
    Site
    Entrée du parc des Pléiades, rue de l’Hôtel de ville
  • Marquant l’entrée du parc des Pléiades, cet arbre à trois troncs est doté d’un remarquable feuillage lobé de couleurs automnales jaunes à rouges.

  • Généralités

    Arbre à croissance rapide et à cime pyramidale puis arrondie avec l’âge, j’appartiens à la famille des altingiacées. Suivant mes variétés, j’atteins une taille allant de 10 à 40 mètres. Mon nom scientifique « Liquidambar » est composé à partir du latin « liquidus » (liquide) et de l’arabe « ambar » (ambre). En effet, une résine huileuse aux couleurs ambrées s’écoule de mon écorce. Cette résine aux propriétés dermatologiques est appelée « baume blanc du Pérou ».

  • Chorologie

    Comme le laisse supposer mon nom vernaculaire, je suis originaire du sud-est des Etats-Unis et du Mexique. Découvert en Floride par les Espagnols en 1528, je suis introduit en Europe en 1681.

  • Ecorce

    Mon écorce gris foncé est aisément reconnaissable à ses crevasses subéreuses (lignes de liège). Mes jeunes rameaux sont rougeâtres. Mon bois brun-rouge dégage une odeur naturelle de cannelle et est parfois à ce titre utilisé pour la fabrication de meubles odorants.

  • Feuilles

    Ressemblant un peu à celles d’un érable, mes feuilles caduques sont dotées de 5 ou 7 lobes. Mesurant jusqu’à 17,5 centimètres de large, elles sont finement dentées. Elles sont de couleur verte mais c’est à l’automne qu’elles font remarquer ma présence, arborant alors des tons passant par des coloris jaunes, orange, rouges ou pourpres et parfois un mélange de ces différentes tonalités.

  • Fleurs

    En avril, je produis des fleurs unisexuées. Mes chatons mâles sont de simples étamines jaunes en épis de 5 à 7,5 centimètres de long. Quant à mes fleurs femelles, elles prennent la forme de glomérules pendants de 1,2 centimètre de diamètre, hérissés de piques vertes (pistils).

  • Fruits

    En forme de boules épineuses pendantes de 2 à 3 centimètres de diamètre, mes fruits ressemblent un peu à ceux des platanes. Ils restent sur moi tout l’hiver avant de tomber au printemps suivant.

  • Anecdotes
    • Le nom scientifique du copalme d’Amérique amuse les enfants, associant par malice le Liquidambar à du « liquide en barre ».
    • En Orient, à partir de la gomme odorante exsudée par le copalme, était fabriqué un lait de beauté. Cette gomme transformée en baume contient du styrax, essence dont la propriété est de fixer un parfum. Les Indiens Cherokees l’utilisaient d’ailleurs comme gomme à mâcher, à l’origine des premiers chewing-gums.
  • Cet arbre en particulier

     

    Il a été planté dans les années 1980 à l’entrée du parc des Pléiades, entre l’ancienne mairie et le centre administratif Les Pléiades. C’est en fait une cépée de trois troncs. Cette forme de cépée et le fait d’être plantée dans un massif au premier plan à l’extérieur de la clôture d’un jardin sont deux des critères caractérisant l’espace public courbevoisien, récompensé en 2018 par l’attribution par le Conseil national des villes et villages fleuris du prix de la valorisation paysagère et urbaine. Ce copalme a une véritable présence de par sa situation. Il est ainsi remarqué autant depuis la rue de l’Hôtel de ville que depuis le parc des Pléiades.

     

  • A Courbevoie et en France
    • Le copalme d’Amérique est un arbre très présent à Courbevoie. Il est notamment employé en arbre d’alignement dans le bas de la rue de Colombes et boulevard Georges Clemenceau, mais surtout dans les espaces publics de la place Hérold et du parvis de l’abbé Pierre récompensés par l’obtention d’une Victoire du paysage 2018 de bronze dans la catégorie « Espace public urbain ».
    • Un très beau copalme d’Amérique est à apprécier dans jardin de la bibliothèque principale de Courbevoie, à l’arrière du bâtiment.
    • Au niveau du 110, boulevard Saint Denis, c’est aussi un copalme d’Amérique qui a été planté en décembre 2015 à l’occasion de la campagne « Un arbre pour le climat » initiée dans le cadre de la Conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques, dite « COP21 ». A ses côtés, un autre copalme a été planté en 2018. Il s’agit d’un arbre transplanté depuis le square de la Balance jusqu’ici, en raison du chantier de construction de la Halle Charras.
    • Plusieurs copalmes d’Amérique ont été plantés vers 2013 dans le square Brunettes Krüger.
    • Le 6 décembre 2018, une cépée de copalme d’Amérique de grandes dimensions (6 à 7 mètres) a été plantée place de la gare de Bécon à Courbevoie.
    • En France, le copalme d’Amérique est devenu un classique. Parmi eux, un sujet remarquable de 27 mètres de haut est à apprécier au sein du jardin des Plantes de Nantes (Loire-Atlantique).
    • En arbre d’alignement, le copalme d’Amérique permet de rythmer de belles perspectives colorées en automne comme à Saint-Gratien (Val d’Oise) dans le boulevard du Maréchal Foch et la rue Berthie Albrecht ou encore l’avenue de l’Europe à Marly-le-Roi (Yvelines).