cerisier du Japon à fleurs semi-doubles rose pâle

Comme l’indique le « x » dans mon nom scientifique, je suis un hybride. Je résulte effectivement du croisement entre un cerisier du Japon (Prunus x subhirtella) et un cerisier de Sargent (Prunus sargentii). Faisant partie de la famille des rosacées, je suis parmi les premiers cerisiers à fleurir. Je suis un arbre à port évasé et étalé et je peux atteindre une taille moyenne de 8 mètres.

Comme l’indique mon nom, je suis originaire du Japon, mais mon cultivar a été obtenu au milieu du XX^e siècle en Angleterre.

Mon écorce est gris-brun. Elle présente un aspect lisse mais elle est marquée de lenticelles sous forme de stries horizontales.

Mes feuilles caduques simples, oblongues, effilées et dentelées sont longues de 5 à 10 centimètres. Elles apparaissent après mes fleurs. Elles sont de couleur vert foncé, virant à l’orangé et au rouge en automne.

Fin mars, mes fleurs semi-doubles en bouquets de 2 à 3 fleurs de 2 à 4 centimètres de diamètre, de couleur rose pâle, apparaissent ainsi que mes fleurs semi-doubles blanches. En effet, le porte-greffe a développé des branches en dessous du point de greffe et présente à son tour des fleurs blanches. Ce phénomène rend ma floraison exceptionnelle mais n’est cependant pas rare. A Courbevoie, il est notamment aussi observable depuis la rue sur un cerisier du jardin privé d’un immeuble situé à l’angle des rues Carnot et de la Mutualité.

Assez rares, mes petits fruits noirs présentent surtout un intérêt pour les oiseaux.

• Une fois au sol, les nombreux pétales roses et blancs composent un tapis fleuri proposant ainsi quelques jours supplémentaires de spectacle.
• Célébrée chaque année au Japon, « Hanami » est une coutume traditionnelle. Signifiant littéralement « regarder les fleurs », cette fête consiste à aller admirer la beauté des fleurs de cerisiers au printemps. En Ile-de-France, elle est notamment célébrée chaque année au parc de Sceaux (Hauts-de-Seine).
• En japonais, le cerisier du Japon se dit « sakura ». Il est à noter que dans la cuisine japonaise, la feuille de cerisier se consomme. Elle est commercialisée également sous le nom de « sakura ».
• Dans la chanson de Julien Clerc « Mon refuge » (2020) [paroles de Clara Luciani] il est dit :
  « Emmène-moi,
  Voir le Japon, ses cerisiers en fleurs
  Emmène-moi
  Ecouter les sirènes envoûter les pêcheurs
  Et tu seras
  Mon refuge où que nous allions »
  Ces mots font référence à la grande attractivité des cerisiers en fleurs au Japon.

Il a été planté dans les années 1990. Il a pour particularité cette étonnante floraison bicolore rose et blanche. Il prend place sur un massif planté de rosiers couvre-sol, de cotonéasters et de narcisses. Ce massif est au cœur d’un passage reliant la rue Pierre Lhomme à la rue des Salles. Sur le plan paysager, ces deux voies sont intéressantes grâce aux bacs d’orangerie plantés de savonniers pour la rue Pierre Lhomme et aux jardinières de briques plantées d’arbustes aux floraisons et feuillages colorés pour la rue des Salles.

• Plusieurs cerisiers du Japon sont visibles dans les jardins de Courbevoie et notamment dans l’axe central du parc de Bécon conduisant à la terrasse depuis le boulevard Saint-Denis.
• Encore à Courbevoie, plusieurs cerisiers du Japon sont aussi visibles place Louis de Funès.
• Toujours à Courbevoie, une belle cépée de cerisier du Japon est encore à remarquer sur le gazon central du square Villebois Mareuil.
• Les amateurs de leurs floraisons apprécieront au printemps les cerisiers à fleurs roses du bosquet Nord et les cerisiers à fleurs blanches du bosquet Sud du parc de Sceaux (Hauts-de-Seine).