Situé aux abords directs des immeubles "Le Capricorne", "Le Bélier" et "Le Sagittaire" (ces trois bâtiments associés aux tours "Les Gémeaux", "Le Versea", et "Les Poissons" forment l’ensemble immobilier "Le Zodiaque"), ce square forme un croissant végétal entre les rues Baudin (sud) et de l’Alma (nord).

Un square ombragé riche de végétaux à feuillage panaché

Il est souligné de chaque côté par un alignement de platanes taillés en rideau. Il est surtout planté de sophoras du Japon, de catalpas de Caroline, de quelques pins noirs et de féviers d’Amérique sans épines. La strate arbustive comprend des aucubas, cognassiers du Japon, cotonéasters, hortensias…

Afin d’atténuer son obscurité due au couvert important des arbres, ce square ombragé est riche de végétaux à feuillage panaché (pittospores, osmanthes…). Sur le plan paysager, le square est marqué par le contraste de deux couleurs, le rouge et le jaune. Le rouge se retrouve dans le minéral (sol en enrobé et maçonneries en briques, motifs au sol en briques) tandis que le jaune est plutôt retenu pour les feuillages et floraisons, en particulier au niveau du bosquet de pins devant l’immeuble "Le Sagittaire" (hémérocalles, cornouillers à feuillage jaune, cannes de Provence à feuilles vertes rayées de jaune crème, chalefs, cytise…).

Une placette centrale circulaire avec un dessin géométrique

Le square est organisé autour d’une placette centrale circulaire en enrobé avec un dessin géométrique : un disque noir dans lequel s’inscrit un triangle rouge orné en son centre d’un second disque noir. Autour de celle-ci, parmi les emmarchements en briques, des jardinières courbes en béton sont plantées de genévriers et d’euphorbes. Insoupçonnée depuis les trottoirs, une rivière sèche entoure l’immeuble "Le Capricorne".

Les accès aux halls se pratiquent grâce à des petits ponts enjambant cette rivière. Celle-ci est évoquée grâce à un tracé sinueux en paillettes d’ardoise. Ses berges sont plantées d’euphorbes, de fougères, de fétuques bleues... Ponctuellement, des groupes de rochers gris arrondis, tels des galets géants, renforcent cette évocation riparienne. Il est donc intéressant de découvrir cet espace passant inaperçu depuis les rues voisines.