Jean-Marc Campistro
Il fait partie de ceux des "premières lignes"… Jean-Marc Campistro, conducteur de balayeuse, accompagné d’un collègue qui nettoie les trottoirs et rues de la ville, est en contact direct avec "les poussières, les feuilles, et tout ce qui traîne sur la voie publique".
Un travail des plus respectables car essentiel à la qualité de vie d’une ville. Durant le mois de mars, Jean-Marc a continué de travailler ses cinq jours par semaine, avec mise à disposition de masques (pas obligatoires) pris sur les stocks du service, le temps que la Ville s’organise pour faire face à la crise et leur fournisse d’autres masques et du gel hydroalcoolique. Début avril, bouleversement des plannings ! "Ceux qui travaillaient du lundi au vendredi ne venaient plus que les lundis, mercredis et vendredis et ceux qui travaillent du mardi au samedi ne venaient plus que les mardis, jeudis et samedis afin de limiter le nombre d’agents en vestiaires, les deux équipes ne pouvant se croiser."
Ils sont cependant restés très solidaires, tout en respectant bien évidemment le mètre barrière. Pendant le confinement, il a remarqué moins de monde dans les rues mais toujours autant de poussière… Et, tristement, beaucoup de nouveaux déchets hybrides tels que masques et gants. Lorsque l’on insiste un peu sur l’ambiance dans les rues, il répond "Ce qui m’a vraiment frappé, c’est le nombre de coureurs !". Il rit et continue "c’est marrant, tout le monde s’est mis au sport !".