La réforme de l’État profond toujours attendue

Au moment où ces lignes sont écrites, le résultat du second tour de l’élection présidentielle n’est pas connu.

Sous les effets conjugués d’une crise mondiale et d’une guerre sur le sol européen, la dette publique record en France a provoqué le retour de l’inflation, qui n’épargne pas les collectivités.
Un exemple à Courbevoie : la facture d’électricité va augmenter en 2022 de 43 % à volume constant (+/- 800 000 euros).

Malgré cela, nous investirons tous les ans plusieurs dizaines de millions d’euros, car les besoins sont nombreux dans une ville comme la nôtre : adaptation continue des réseaux de voirie, entretien des réseaux d’eau et d’assainissement, développement des équipements municipaux, modernisation des infrastructures énergétiques… Des investissements réalistes, car réfléchis.

Si les impôts locaux augmentent, c’est évidemment pour améliorer les équipements et les services publics de Courbevoie, mais aussi pour compenser les mille et un errements budgétaires d’un gouvernement sortant frappé d’hypégiaphobie. À Courbevoie, depuis cinq ans, le budget
annuel est excédentaire. Celui de l’État n’a jamais été aussi déficitaire. Ce n’est pourtant pas faute de le soutenir, avec cent millions d’euros de dépenses de solidarité acquittées par Courbevoie depuis 2017. Et voilà que le président du groupe LREM au conseil régional propose dix milliards d’économies supplémentaires pour les collectivités (encore) pour financer (encore) les dépenses de l’État. Des économies, nous en faisons déjà et nous les poursuivrons de toutes les manières. Mais le gouvernement actuel, lui, n’en fait aucune. L’urgence est à une vraie réforme d’un État obèse qui, depuis cinq ans, s’est occupé de tout sans répondre de rien.

Allons-nous continuer à fermer des lits d’hôpitaux ? À voir disparaître des bureaux de poste ? À réduire les effectifs de la police nationale au profit de la municipale ? À voir les médecins de ville se raréfier, même à Courbevoie ? À paupériser chaque année un peu plus les collectivités territoriales ? Ou allons-nous, au contraire, enfin réformer l’État dans le meilleur intérêt des Français et des Courbevoisiens ? La majorité municipale le souhaite ardemment.

La majorité municipale