Un budget municipal sain, quoi qu’il advienne

Un budget municipal sain, quoi qu’il advienne

Voilà bientôt 50 ans que l’État n’a pas voté un seul budget à l’équilibre. En 2017, le nouveau président de la République en avait fait l’un de ses objectifs. Cinq ans plus tard, la dette et le déficit publics sont toujours plus élevés. À Courbevoie, tout en soutenant un gouvernement qui vit à crédit, l’opposition LREM a refusé de voter un budget municipal équilibré et raisonnable.

Notre budget pour 2022 maintient le taux de taxe foncière sans augmentation pour la septième année consécutive. Ajoutons que ce taux à Courbevoie est trois fois moins élevé que la moyenne constatée dans les Hauts-de-Seine.

Notre budget pour 2022 prévoit un emprunt inférieur à celui de 2021.

Notre budget pour 2022 maintient un service public de haute qualité et des investissements pour l’avenir de la commune : la réfection du poste de police municipale pour 3 M€, la rénovation du clos de l’école Mermoz pour 1,2 M€, le début des travaux d’une seconde piscine municipale pour près de 9 M€ de premier acompte. 500 000 € seront alloués à la poursuite de nos investissements de mise en accessibilité aux PMR des bâtiments publics, et 7,3 M€ permettront d’entretenir le patrimoine sportif de la ville. Enfin, presque 2 M€ favoriseront l’entretien de nos équipements dédiés à la petite enfance et 4M€ seront dévolus à nos écoles publiques.

Pourquoi alors cette appréciation différente de nos opposants ? Parfois par ignorance des réalités : il suffit pour s’en convaincre de lire la tribune de l’opposition du mois passé. Avancer un chiffre de 3 milliards d’euros, soit quinze fois le budget de la ville, pour une subvention réellement perçue de 600 000 € à ce jour peut prêter à sourire. Malheureusement, cela traduit aussi l’idée funeste que l’argent public peut être employé sans mesure ni respect des contribuables, ni même des normes de la dépense publique. Certains projets faramineux présentés lors des dernières élections municipales, sans chiffres ni fondements juridiques, en sont la triste illustration.

La dette publique nationale est passée de 98 % du PIB en 2019 à 118 % en 2021. Le gouvernement LREM a fait voter l’amendement le plus cher de l’histoire de la Ve République (34 milliards d’euros « imprévus » en 2021) et continue allègrement de dépenser de l’argent qui n’existe pas au prétexte fallacieux de corriger l’inflation. Au « quoi qu’il en coûte », nous préférons le « quoi qu’il advienne », plus responsable et plus durable.

Rappelons donc une vérité simple : l’État est déficitaire, la ville de Courbevoie est à l’équilibre et, sous notre majorité, elle le restera, quoi qu’il advienne.

La majorité municipale