L’air intérieur de nos logements est souvent plus pollué que celui que nous respirons à l’extérieur !

Nous passons environ 90 % de notre temps dans les milieux et espaces clos : logement, école, bureau, etc.  De ce fait, nous sommes exposés à de nombreux polluants susceptibles de porter atteinte à notre cadre de vie et d’affecter également notre santé.

Les origines de cette pollution sont multiples : les moisissures liées aux phénomènes d’humidité engendrées principalement par nos modes de vie, les intoxications carbonées dues principalement au dysfonctionnent de nos installations de chauffage ou de cuisson, les polluants chimiques dits composés organiques volatils émis par nos meubles, les revêtements et matériaux de bricolage ; ainsi que par les produits ménagers et divers parfums d’intérieurs que nous utilisons au quotidien pour entretenir nos logements. En parallèle à ce panel de polluants, les fines particules émises par le trafic automobile se retrouvent dans bien des cas également dans l’air intérieur de nos bâtiments.

La pollution de l’air, un véritable problème de santé publique ! L’humidité aggrave les symptômes des allergies respiratoires, rhinite chronique et asthme en tête.

Quant à la pollution chimique, ses effets sur la santé sont conséquents mais complexes à évaluer ! L’exposition chronique aux polluants chimiques contribue à l’aggravation de notre état de santé et elle est également susceptible d’être parfois à l’origine de pathologies respiratoires et de certains cancers.

Du côté du législateur, de nouveaux leviers d’action sont en route pour améliorer la qualité de l’air intérieur.
L’année 2021 marquera le champ législatif avec l’entrée en vigueur de nouvelles dispositions comme la prise en compte du renouvellement de l’air au sein des bâtiments au stade de leur conception. La Réglementation Environnementale (RE 2020) accordera également une place centrale à la qualité de l’air intérieur. Il est certain que la ventilation participe à l’amélioration, ou à la dégradation de la qualité de l’air intérieur. La RE 2020 entend notamment instaurer un système de contrôle des installations de ventilation lors des opérations de réception des bâtiments neufs :

En parallèle au devenir de réglementation pour agir davantage sur les différentes sources de pollution, il est aussi possible de limiter les conséquences de cette pollution en agissant sur nos pratiques et modes de vie. Pour ce faire, voici quelques exemples de solutions et gestes simples à adopter : 

  • Aérer au moins deux fois 10 minutes tous les jours est le geste le plus simple à adopter,
  • Limiter l’usage de certains parfums d’intérieur comme les bougies parfumées et l’encens, et surtout penser à ouvrir les fenêtres après chaque utilisation, 
  • Nettoyer régulièrement les bouches de ventilation et si possible, éviter de sécher le linge à l’intérieur,
  • Opter pour l’usage d’un produit d'entretien naturel multi usages (peu couteux et sans polluants : vinaigre blanc, bicarbonate de soude, savon noir, etc.),
  • Être attentif lors de ses achats à l’étiquetage environnemental mentionné sur certains produits d'entretien et matériaux de bricolage. Les moins polluants sont désignés par la lettre (A+),

Pour approfondir le sujet, ci-joint un lien pour une vidéo, qui expose les enjeux et les bonnes pratiques à acquérir pour améliorer la qualité de l’air intérieur :

https://www.inc-conso.fr/sites/default/files/video/2019/instant-conso/instant-conso-109-qualite-air.mp4

Télécharger la fîche sur la qualité de l'air intérieur

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