Vacciner pour sortir de la crise

Le virus continue de circuler activement partout en Europe. En France, la décision de confiner, prise très tôt, nous a permis d’endiguer la deuxième vague, de passer les fêtes en famille et d’être aujourd’hui dans une situation moins critique que celle de nos voisins. Tout ceci grâce au comportement responsable des Français.

La situation est aujourd’hui sous contrôle mais fragile, car le virus circule encore activement sur notre territoire, et l’émergence de nouvelles souches plus contagieuses du virus peut changer la donne.

La campagne vaccinale est un motif d’espoir. Un nombre croissant de Français se fait vacciner chaque jour. État, mairie, département et région, nous devons parler d’une seule voix pour combattre ce virus. Je me réjouis que Courbevoie, comme la quinzaine des villes des Hauts-de-Seine, ait pu ouvrir un centre d’accueil de vaccination grâce à la mobilisation conjointe de l’État, des élus et des professionnels
de santé. En vaccinant les plus fragiles, nous les protégeons, nous limitons le nombre de personnes souffrant de formes graves et nous préservons l’hôpital.

Le maintien de l’ouverture des établissements scolaires est nécessaire. Fermer les écoles, c’est creuser les inégalités, perdre des jeunes et désorganiser des familles. Il faut sans doute accélérer notre capacité de dépistage dans les établissements scolaires, avec un objectif de 300 000 tests par semaine.

Les bars, les restaurants, les lieux culturels et les salles de sport sont fermés. C’est tout un pilier de notre économie qui est en souffrance. Les aides économiques sont renforcées pour la protection des emplois. L’État maintiendra ses dispositifs de soutien à l’économie aussi longtemps que cela sera nécessaire (PGE, chômage partiel, FDS, avec les aides départementales, régionales et municipales).

Nous ne pouvons continuer à vivre de cette façon, il nous faut sortir de cette pandémie qui affecte notre moral, nos relations sociales et qui ne fera qu’aggraver les inégalités sociales et accroître la pauvreté. Nous devons, avec la vaccination, lutter contre ce virus qui touche aussi notre jeunesse. C’est difficile pour elle de continuer à étudier, difficile de vivre. Nous lui devons de réagir tous ensemble.

Aurélie Taquillain, conseillère départementale des Hauts-de-Seine, présidente du groupe Agissons pour Courbevoie
février