Nous publions ici les textes fournis pour le Courbevoie magazine.

Il n'est pas dans nos habitudes de répondre aux tribunes de l'opposition, mais lorsque le déni du réel (eh oui, au niveau local aussi !) la conduit à désinformer et à diffuser des mensonges, il est de notre devoir de rétablir la vérité. Les deux derniers textes signés par les élus de gauche sont caractéristiques de cette méthode navrante qui consiste à affirmer et répéter des contrevérités. Pour notre part, nous considérons que tromper pour (tenter de) convaincre, c'est vous manquer de respect.

Commençons par la tribune de mars. Il y est question des permanences qui ne pourraient être tenues que dans les rues de Courbevoie ! Cela est absolument faux ! La vérité est que, pour chaque mandat, les élus disposent de locaux au siège de l'institution correspondante, en l'occurrence soit à l'hôtel de Ville, soit à l'hôtel du Département. Par conséquent, chacun des groupes politiques au conseil municipal a un bureau à la mairie, accessible tous les jours de la semaine, ainsi que le samedi matin. Il ne suffit donc pas de se mettre en scène dans le rôle et le costume de la victime pour se métamorphoser en martyr. L'exercice de la démocratie, ce n'est pas du théâtre !

Dans sa tribune d'avril, la gauche s'en prend cette fois aux crèches gérées au moyen de la délégation de service public, c'est-à-dire par des entreprises privées. Elle ne comprend pas pourquoi celles-ci recrutent plus facilement des puéricultrices que les villes : tout simplement parce qu'elles sont exonérées des contraintes liées au statut de la fonction publique territoriale, comme l'obligation de passer un concours pour être titularisé. La gauche exige par ailleurs la rupture du contrat avec la société People & Baby, après l'oubli d'un bébé au moment de la fermeture de la crèche Les Galopins. Il est mensonger de laisser croire qu'une telle affaire peut être réglée de façon aussi simpliste. Précisons donc que, sur le plan disciplinaire, les deux agents qui ont commis cette faute inexcusable ont été mis à pied. Ensuite, pour ce qui est de l'aspect juridique du dossier, la Ville vérifie la concordance entre le cahier des charges et la gestion effective de la crèche. C'est seulement à l'issue de cet examen précis que des décisions seront prises. Enfin, la gauche demande que ces établissements soient contrôlés : mais ils le sont, bien évidemment ! Une fois par trimestre par la Ville (sans compter les visites inopinées), ainsi que par la Caisse d'allocations familiales et la Protection maternelle et infantile.

Voilà quelques vérités qui méritaient d'être rappelées !

La majorité municipale