Mars 2012 - Groupe centriste / Cap 21 Accessibilité
Nous publions ici les textes fournis pour le Courbevoie magazine.
Choisir entre bien commun et intérêts particuliers. C'est un dilemme et c'est pour ça que, quelquefois, la loi doit intervenir. Aujourd'hui, la loi de 2005, sur l'accessibilité doit s'appliquer sur l'ensemble de la commune. La date butoir de 2015, doit être notre objectif. Aujourd'hui, dans notre ville, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Je ne parlerai pas des gares de Bécon et Courbevoie, dont c'est l'affaire de RFF et de la SNCF (même si la ville doit faire des propositions) mais des lieux ou la municipalité à le pouvoir d'influencer les choix quant à la mise en accessibilité.
Actuellement, l'audit de l'accessibilité des bâtiments communaux a été réalisé et les améliorations devraient être apportées. C'est bien mais la ville doit aller plus loin en favorisant la mise en accessibilité, notamment de la voirie, les espaces publics et les commerces. Le maire n'a pas le pouvoir sur tout, mais il doit donner les impulsions nécessaires pour favoriser la mise en conformité.
Aujourd'hui, il n'est pas tolérable qu'un permis de rénover soit accepté quand la mise aux normes accessibilité n'est pas respectée. Il y a un moyen simple d'inciter les commerçants à mettre leurs boutiques aux normes : en éditant un fascicule indiquant par des pictogrammes, les magasins accessibles et ceux qui ne le sont pas. D'autres villes l'ont fait, Courbevoie doit le faire.
La ville doit arrêter de travailler au coup par coup. Malheureusement c'est encore loin d'être le cas aujourd'hui. L'exemple de la rénovation du coeur de ville est flagrant : Aucune association s'occupant de handicap n'a été convié à l'élaboration du diagnostic pour cette rénovation. C'est encore un acte manqué.
Pour avoir un vrai plan sur l'accessibilité, il faut que la ville se dote d'un Plan Global d'Accessibilité réunissant l'ensemble des acteurs concernés : opérateur de transport, services techniques municipaux et départementaux, associations, élus...
Devons-nous laisser nos trottoirs étroits, ne permettant pas à une personne à mobilité réduite de pouvoir se déplacer, pour que la voiture puisse garder une place avantageuse dans le partage de la voirie ? C'est là que nous devons choisir entre bien commun et intérêts particuliers.
Pour parler de ces difficultés et de toutes celles que vous traversez,
vous pouvez prendre rendez-vous, avec Patrick Bolli, au 01 70 80 71 48
Patrick Bolli et Franck Parmentier,
groupe Mouvement démocrate / CAP 21
Courriel : cm@modem-courbevoie.fr - Tél. : 06 78 44 46 74