Avril 2012 - Groupe centriste / Cap 21 Un "machin" UMP
Nous publions ici les textes fournis pour le Courbevoie magazine.
Qui sait à quoi sert la communauté d'agglomération Seine-Défense regroupant Courbevoie et Puteaux ? Fermé à l'opposition, ce conseil communautaire est composé de 15 membres pour chaque ville, tous UMP.
Cette politique du parti unique évite ainsi à Madame la maire de Puteaux de subir les interventions désagréables à son oreille d'une opposition Modem qu'elle essaie de museler dans sa ville en faisant expulser Christophe Grebert du conseil municipal. Toute la presse en a parlé.
Véritable hold-up de la démocratie, la réalité du fonctionnement de cette communauté d'agglomération est une caricature (à lire sur le site de la ville) : pour 4 séances par an convoquées à 19 heures, l'absentéisme est sidérant, 17 présents le 19/12/2011. Toutes les délibérations sont bien sûr adoptées à l'unanimité, sauf quand il s'agit de dégrader Madame Sermadiras, coupable d'activités subversives anti-UMP lors des sénatoriales de septembre 2011. Plus surprenant encore, la gestion de millions d'euros des budgets des activités transférée à cette communauté d'agglomération ne modifie pas la durée de ces conseils : entre 30 et 45 minutes… et puis s'en vont.
Cette activité ni débordante ni chronophage induit pourtant des indemnités de fonction de 1 254 euros bruts par mois pour son 4e viceprésident, et de 418 euros pour un simple membre du bureau… L'argent du contribuable est vraiment bien géré ! Malgré les transferts de compétences vers la communauté, ces indemnités s'ajoutent à celles de leurs autres mandats.
Le vélo électrique subventionné est à l'honneur, avec un projet de plan
de circulation… mais ça, avec les diffi cultés du secteur de La Défense,
c'est pour le rêve !
Rêve encore pour un pass' culture et sports bénéfi ciant de tarifs identiques et d'un égal accès aux équipements culturels et sportifs de ces deux villes ! C'est bien, mais c'est pour plus tard… l'espoir fait vivre !
Une communauté d'agglomération réussie induirait une rationalisation et donc des économies ; dans le cas présent, il n'en est rien, et ce « bidule » politico-administratif supplémentaire coûte cher au contribuable (indemnités des élus, gestion, comptable dont l'indemnité a été fixée au taux maximum). Comme souvent, il permet surtout de distribuer des honneurs à des conseillers trop impatients… en bonne intelligence.
Patrick Bolli et Franck Parmentier,
Groupe Mouvement Démocrate/CAP 21
Tél. : 06 78 44 46 74
Courriel : cm@modem-courbevoie.fr