Le pavillon des Indes est ouvert au public depuis septembre 2013, après un an et demi de travaux de restauration. 
Plusieurs corps de métiers ont travaillé ensemble pour pouvoir réhabiliter ce moment historique.
Le chantier est complexe dû à l’état de délabrement avancé du site et à la nature unique du bâtiment.
En effet, originellement présenté dans le Palais du Champ-de-Mars à Paris, le palais indien n’est pas un bâtiment pérenne mais une architecture d’Exposition Universelle.

Son déplacement final à Courbevoie transforme son aspect par son changement d’usage : ce n’est désormais plus un décor mais il devient une résidence.
La structure même du palais indien est modifiée : la galerie vitrée située au rez-de-chaussée pendant l’Exposition universelle de 1878, devient le 1er étage du pavillon indien à Courbevoie.
Cette modification affaiblie le bâtiment, car le balcon (désormais au rez-de-chaussée), n’est pas conçu pour soutenir le poids de la galerie. 
Construit principalement en bois, les charpentiers et menuisiers ont conservé le maximum d’éléments d’origine possible, et remplacé ceux qui devaient l’être.
 

Très endommagée, la toile marouflée au 1er étage a été restaurée en atelier. 
Cette toile est un ajout après l’achat du pavillon des Indes.
Valérie Simonin, mère de Georges Achille-Fould et écrivain, demande au peintre de fleurs Eugène Claude de réaliser cette toile en lien avec l’un de ses écrits, Le Bleuet.