La résidence d'artiste

Résidence d'artiste
Auparavant une demeure, le pavillon des Indes a aujourd’hui deux fonctions :
La partie en bois est un espace muséal accessible au public sur réservation, tandis que la partie en brique est une résidence d’artiste.
Ainsi, l’espace respecte la vocation d’origine puisqu’il était l’atelier de l’artiste peintre Georges Achille-Fould.
La restauration de l’ensemble permet d’avoir une préservation du patrimoine ancien tout en étant un lieu de création et de soutien à l’art contemporain.

En hommage à Jean-Baptiste Carpeaux, figure emblématique de la sculpture du XIXe siècle mort à Courbevoie, la résidence d’artiste est occupée par un sculpteur.
Soutenu par la Ville dans le cadre de son travail artistique en cours, le résident est invité en retour à proposer un projet pour les publics courbevoisiens sous forme d’un cycle d’actions culturelles, en lien avec sa technique. Le but étant d’associer pleinement les habitants de la ville.

Sarah Derat (2013-2015), diplômée de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris en 2011. Après un échange universitaire à New-York en 2010, elle a été très marquée par le traitement médiatique de la peine capitale aux États-Unis. Cette question est au cœur de son travail, qu’elle retranscrit à travers des installations ou des sculptures.

La deuxième artiste en résidence fut Mara Fortunatovic (2015-2017). Diplômée également de l’École des Beaux-Arts de Paris en 2013, l’artiste s’intéresse aux éléments naturels présents, mais difficilement matérialisables, tels une goutte d’eau, le vent, la fumée… Ses matériaux de prédilection vont ainsi être le papier, l’aluminium, le plexiglas, des matériaux fins afin de pouvoir retranscrire l’évanescence de la nature.

Florian Mermin (2019-2021) est le troisième artiste en résidence et s’inscrit dans la lignée des deux précédentes en étant diplômé de l’École des Beaux-Arts de Paris en 2015. La nature est au cœur de son travail : le pavillon des Indes trouve ainsi un écho direct avec son œuvre. Il s’inspire du monde qui l’entoure pour ses créations, leur donnant une note onirique et mystique.

Les Journées européennes du patrimoine en 2020 © Musée Roybet Fould