Février 2019 - La défense des intérêts de Courbevoie
École européenne : une fierté et une chance pour notre commune
Depuis que le Premier ministre a annoncé en juillet dernier que Courbevoie allait accueillir une école européenne, d’autres villes se déclarent prêtes à accueillir désormais un équipement semblable : Lyon, Marseille, Lille… La comparaison est assurément flatteuse pour notre commune. C’est pourquoi la municipalité s’active pour préparer cette arrivée dans les meilleures conditions à la rentrée 2019.
Elle viendra utilement compléter l’offre des sections internationales, qui, rappelons-le, proposent l’enseignement de sept langues différentes : anglais américain et britannique, allemand, arabe, chinois, coréen et japonais. Nous travaillons d’ailleurs à enrichir ces sections avec une huitième langue, l’espagnol, qui pourrait arriver à Courbevoie à la rentrée 2020.
À ce stade, il nous faut préciser qu’environ deux tiers des enfants qui bénéficient de ces programmes sont des enfants courbevoisiens.
Si des voix ont pu s’élever contre le caractère élitiste de l’école européenne, nous ne pouvons que le déplorer : cela ne témoigne pas d’autre chose que d’une méconnaissance du fonctionnement de l’enseignement dans notre pays.
D’une part, cet établissement pourra accueillir, dans la mesure des places disponibles, d’autres enfants que ceux des fonctionnaires européens, et donc des Courbevoisiens. Les tests n’en seront pas moins exigeants car l’intégralité des enseignements y est dispensée en langue anglaise.
D’autre part, c’est grâce à l’école européenne, et uniquement grâce à elle, que l’Éducation nationale a accepté de faire bénéficier Courbevoie du dispositif « Enseignement de matières par intégration d’une langue étrangère » (Emile). Il permettra ainsi à tous les enfants sans distinction de niveau de bénéficier, sur la base du volontariat, de trois heures hebdomadaires d’enseignement d’une matière du programme – possiblement l’histoire-géographie – en langue anglaise.
La mise en place d’Emile sera fera progressivement car, chacun peut le comprendre, cela dépend avant tout du nombre de professeurs exerçant sur notre territoire en mesure de pratiquer cet enseignement. Quoiqu’il en soit, l’école Dumas sera le premier établissement à l’héberger.
Parce que la mondialisation n’est pas qu’un concept lointain, nous nous faisons un devoir de créer les conditions du succès de leur vie future, pour tous les enfants de Courbevoie.
La majorité municipale