Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières

Le 10 décembre 2018, Emmanuel Macron a engagé la France en approuvant puis en ratifiant ensuite un pacte de l’ONU concernant les migrations mondiales. Le texte français de 41 pages fixe 23 objectifs qui énumèrent des engagements afin de « rendre les migrations bénéfiques à tous ». Sans aucune consultation des Français, ce pacte présenté comme juridiquement non contraignant a été
approuvé par près de 160 pays, sauf 13 pays dont les États-Unis.
Ce texte pose la première pierre d’un droit à la migration reconnu comme un droit de l’homme et mis en œuvre par le droit international. Le pacte se base sur une pléthore de textes antérieurs dont la Déclaration universelle des droits de l’homme et la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants. Il ne concerne que les migrants puisque les réfugiés bénéficient déjà d’une protection internationale. Il est rappelé que les migrations font partie intégrante de la mondialisation puisque nous serions tous concernés en tant que pays d’origine, de transit et de destination.
Afin d’anticiper les protestations, le pacte veille à formater l’opinion publique, y compris sur Internet, pour qu’elle soit favorable à une immigration de grande ampleur. Les journalistes et les publicitaires subiront une censure sous forme d’une norme déontologique imposée afin que le peuple adopte la langue du pouvoir sans la remettre en question, car les médias ont le devoir de façonner une opinion publique favorable. Le but étant d’amener le public à considérer les effets positifs qu’ont les migrations, à l’aide de campagnes de sensibilisation et de campagnes électorales particulièrement surveillées.
Concrètement, diverses assistances seront mises en place le long des routes migratoires, tels des aides juridiques, des interprètes, des points de communication avec les familles, des transferts financiers facilités vers les pays d’origine... Les migrants seront munis d’une carte d’identité ainsi que d’une carte de droits sociaux, et le regroupement familial sera favorisé. Les pays destinataires se chargent de les loger, les éduquer, les former, les soigner, les munir d’un permis de travail.
Avons-nous vraiment les moyens de participer aux dépenses nécessaires pour satisfaire tous les engagements énumérés dans ce pacte irresponsable ? Alors qu’une partie de notre population se paupérise, vit dans la rue et connaît le chômage, comment pouvons-nous ouvrir totalement nos frontières pour prétendre accueillir davantage de migrants ? Les Français doivent rester prioritaires.

Floriane Deniau, conseillère municipale
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