Le logement : une priorité à Courbevoie

En 2017, Courbevoie a autorisé la construction de 552 logements. Malgré cela, l’État a récemment classé notre ville comme faisant partie de celles ne respectant pas leurs obligations en matière de logement social, malgré le peu de foncier disponible sur notre territoire et sa densité, une des plus fortes de France (20 500 habitants au kilomètre carré et 241 logements par hectare). Ce classement, parce qu’il ne tient pas compte des situations locales et entraîne de lourdes conséquences pour les communes, doit être remis en cause.

Jusqu’en 2014, une ville était tenue de compter au minimum 20 % de logements sociaux. À Courbevoie, le solde était de 22 %. Seules Nanterre, Suresnes et Rueil-Malmaison au sein du territoire Pold, comptaient une proportion supérieure à la nôtre. La loi Alur de 2014 est venue bouleverser cet équilibre patiemment construit depuis les années 1990, en portant l’objectif à 25 % pour l’ensemble des communes.

Les contraintes de notre ville sont reconnues au-delà de nos frontières. Lors du dernier conseil territorial, le groupe socialiste de Nanterre – qui peut difficilement être suspecté de connivence avec notre majorité – a pris la parole pour donner un satisfecit au président du territoire, Jacques Kossowski, quant à la politique de logement qu’il mène à Courbevoie. Le propos portait notamment sur le Village Delage, où notre objectif est de créer un quartier d’avenir, convivial et connecté, tout en préservant le patrimoine historique local.

Contrairement, donc, à ce qu’allègue régulièrement l’opposition municipale, la Ville ne brade pas son patrimoine. Soit elle le préserve, soit elle le valorise afin de réaliser d’autres projets structurants, tels que la future Maison de la jeunesse, estimée à 2 millions d’euros. Si vendre des biens désaffectés permet d’améliorer l’action publique, faudrait-il nous en priver pour des raisons purement idéologiques ? Nous considérons pour notre part qu’il est anachronique de considérer que la vocation d’une ville est d’administrer un patrimoine immobilier.

La majorité municipale