Nous publions ici les textes fournis pour le Courbevoie magazine.

Quand l’idéologie prend le pas sur les intérêts des habitants

Lors du dernier conseil de territoire, le représentant de “Tous pour Courbevoie” (TPC) a réclamé que les onze villes de Paris Ouest La Défense (Pold) travaillent de concert sur tous les sujets.

L’objectif fixé par le président du territoire, Jacques Kossowski, n’est pas différent. C’est d’ailleurs pour cette raison que son mandat a été reconduit une année supplémentaire. Il demeure, dans le paysage politique local, le seul en mesure d’obtenir des résultats consensuels au sein de Pold. Parce que le contexte métropolitain est encore incertain, il faut en effet une présidence à la fois énergique et diplomatique.

TPC n’a même pas eu le courage de s’opposer fermement à celui que pourtant, ils ne manquent pas de vilipender. Résultat : 86 voix pour, et une abstention, celle de l’opposition de Courbevoie. Si prompt à donner des leçons de morale sur le travail d’équipe,

TPC ne donne pourtant pas l’exemple. À la question : “Comment voulons-nous répartir les compétences entre les villes et le territoire ?” tous les conseillers territoriaux ont pris leur responsabilité. Tous sauf un : l’opposant de Courbevoie. Résultat : 86 voix exprimées, et une abstention.

Mais le plus dommageable est intervenu lorsqu’il s’est agi de définir un pacte fiscal et financier (PFF) entre les onze communes pour l’année 2018. Alors que la facture de notre commune s’élève déjà à 34,6 millions d’euros au titre de la solidarité entre les villes, TPC s’est ouvertement positionné pour que celle-ci augmente encore de 2,6 millions d’euros (soit ce que coûterait le réaménagement de 12 000 m² d’espaces publics à Courbevoie), et ce au profit de la seule ville de Nanterre.

La solidarité est importante et elle existe. Mais au-delà des belles déclarations d’intention, la responsabilité compte aussi. Or, il est de notre point de vue irresponsable que, par proximité idéologique avec les communistes, les élus d’une ville engagent volontairement les habitants à payer pour ceux d’une autre.

La majorité municipale