Novembre 2017 - Courbevoie Bleu Marine
Nous publions ici les textes fournis pour le Courbevoie magazine.
Stop à la saleté urbaine
Par certains endroits, nos trottoirs demeurent jonchés de papiers, de mégots, parsemés de sacs et cartons abandonnés, soit aux pieds d’arbres ou aux coins des rues. Les lieux de rassemblement sont particulièrement laissés sales. Tous ces déchets dans l’espace public sont une source de gêne voire de chutes pour les piétons. Ils encombrent les trottoirs, polluent visuellement et impactent négativement toute notre ville.
À Courbevoie, la bataille de la propreté est ingrate et sans fin car notre ville ne manque ni de poubelles publiques ni de ramassages réguliers des ordures ménagères et encombrants. Or certains habitants continuent à ne pas respecter les règles du tri sélectif en déposant des déchets verts ou toxiques (comme les cartouches d’encre) qui resteront plusieurs jours sur les trottoirs car ils ne sont pas ramassés avec les encombrants. Ces 900 tonnes de dépôts sauvages par an entraînent des ramassages supplémentaires lourdement facturés à la Ville.
Que faire ? N’attendons pas d’atteindre le niveau de saleté de Paris pour réagir aux incivilités croissantes. Certaines villes investissent par exemple dans des décolleuses de chewing-gum ou forment des inspecteurs- verbalisateurs qui patrouillent afin de débusquer les flagrants délits de jet de mégot, crachat, déjection canine, détritus, etc. Ils verbalisent en dressant une amende élevée (68 euros à Paris). Ils cherchent aussi à modifier les habitudes des fumeurs avec l’usage des cendriers de poche.
Face à l’état actuel de laisser-aller, Courbevoie pourrait se lancer le défi de décrocher le label gratifiant Ecopropre, qui récompense les collectivités s’engageant dans des plans d’action à moyen terme, pour améliorer durablement la propreté de leurs espaces publics. Plusieurs étoiles récompensent les moyens mis en oeuvre pour réduire les salissures (sensibilisation, équipements, médiation, coercition, etc.). Il s’agit d’obtenir une amélioration durable des comportements des usagers sur l’espace public. Dans les Hauts-de- Seine, seule Asnières a déjà obtenu ce label.
Sur un trottoir français, un piéton rencontre en moyenne un papier au bout de 67 m de marche, une déjection canine après 240 m, un sac-poubelle chaque 900 m et un dépôt sauvage tous les 1 500 m !
Tous ces déchets régalent des animaux indésirables, tels les rats qui connaissent une grande prolifération. Ils trottent le long de nos berges de Seine mais aussi un peu partout en ville !
Participer au maintien de la propreté de notre ville : un défi majeur à relever.
Floriane Deniau, conseillère municipale
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Tél. : 06 51 73 26 85