Nous publions ici les textes fournis pour le Courbevoie magazine.

Submersion migratoire en marche

Début juillet, suite à l'évacuation médiatique du campement sauvage de la Porte de la Chapelle, 18 gymnases en Île-de-France ont été réquisitionnés cet été pour héberger les 2 700 personnes évacuées, avant de les orienter ailleurs selon leurs situations. Dans les Hauts-de-Seine, Courbevoie et Issy-les-Moulineaux ont dû accueillir 240 migrants, tandis qu'Asnières refusait 70 migrants. Mais où iront-ils ensuite ?

Avec l'annonce de sa réforme du logement, le président Macron prévoit la création de 50 000 places supplémentaires pour les personnes en grande précarité. Il veut ainsi remplacer les coûteuses nuitées d'hôtels par des logements citadins moins chers. Ensuite, la construction de 40 000 futurs logements très sociaux par an, pendant 5 ans, complétera ce projet ainsi qu'une production massive de logements neufs dans le parc locatif privé. Et tant pis pour les normes environnementales qui seront réduites afin de permettre la création de ces logements d'urgence. Étant donné le flux ininterrompu de candidats au logement, la France dépensera toujours plus pour satisfaire de continuelles demandes. Normalement, l'attribution des logements sociaux devrait satisfaire en priorité les dossiers les plus anciens. Mais, le critère de l'urgence sociale provoquera inévitablement la mise en place d'une priorité immigrée qui contribuera à communautariser davantage les quartiers.

La France s'exécute pour obéir au Conseil de l'UE sur la relocalisation des migrants dont l'objectif= est de mettre en place l'accueil obligatoire de 120 000 clandestins actuellement en Italie et en Grèce, par tous les pays de l'UE. Des recours déposés par 4 pays de l'UE opposés à cette décision viennent d'être déboutés par la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), alors que le Conseil européen avait estimé que les États membres devaient décider à ce sujet « par consensus ». Dorénavant, cette politique de relocalisation peut s'appliquer sans l'approbation des parlements nationaux et sans consulter les peuples. Ainsi, les pays ne peuvent que subir l'immigration massive imposée par l'Europe. Ce scandaleux arrêt de la CJUE ouvre donc la porte à de nouvelles décisions de ce type, permettant une véritable submersion migratoire impossible à refuser.

Il est essentiel que la France reste libre d'appliquer sa propre politique comme de choisir ses moyens de contenir l'invasion migratoire. On doit privilégier en premier la relocalisation des clandestins dans leur pays d'origine.

Floriane Deniau, conseillère municipale
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