Septembre 2017 - Groupe divers droite
Nous publions ici les textes fournis pour le Courbevoie magazine.
La peur et le laxisme font annuler Quais libres et Noctambule
Après un bel été, j'étais heureux de vous voir le dimanche 10 septembre pour les Quais libres.
Cette manifestation, qui se déroule depuis seize ans chaque premier dimanche de septembre, était l'occasion pour les habitants de s'approprier les quais de Seine, fermés à la circulation le temps d'une journée. Un parcours de 6 km depuis le pont de Clichy, à Asnières, jusqu'à l'île de Puteaux, ponctué de nombreuses animations faisant la promotion des circulations douces : voitures à pédales, structures gonflables, promenades à poney, rollers… Mais cet événement est annulé. À cause de la peur et du risque d'attentat.
Puis, je me suis dit que ce n'était pas grave car je participerais à la grande course nocturne du “10 km Noctambule". La course devait avoir lieu le samedi 16 septembre dès 21 h. Nous attendions plus de 10 000 coureurs. Cette course est le rendez-vous du plaisir et de l'effort. Un moment de convivialité dans les rues de notre ville. Mais cet événement est également annulé. La peur d'un attentat.
Alors que de nombreux événements de course à pied sont maintenus en Île-de-France, la mairie de Courbevoie suit les recommandations du Préfet et de la police locale qui ont décidé de ne pas organiser cet événement faute d'assurer la sécurité !
Les organisateurs perdent plus de 100 000 €, et notre ville sa crédibilité. Quelle image cela donne-t-il alors que Paris va organiser les JO dans sept ans ?
Plus grave. Et pour ne prendre seulement que deux exemples :
– dans la rue Arletty, tous les commerçants sont systématiquement harcelés (vol, vandalisme, insultes, dégradations) ;
– dans la rue François-Couperin, les habitants ont eu la mauvaise surprise de constater que leurs véhicules étaient volés, dégradés et saccagés dans les parkings.
Aucune réponse concrète et à la hauteur des enjeux. Nous subissons sans prévoir.
Il faut une tolérance zéro en amont et en aval. Il y a des dangers potentiels ? On les règle avant et on n'attend pas après. Il est urgent de faire fonctionner les caméras de vidéosurveillance et d'en proposer d'autres, d'engager plus de fonctionnaires de police et de bénévoles chargés de la sécurité. Nous engageons trop d'ASVP chargés de verbaliser les voitures. Cette "pompe à fric" agace tous les résidents et commerçants. Et au même moment, nous négligeons la sécurité.
La peur doit changer de camp.
Votre avis nous intéresse.
À bientôt
Arash Derambarsh, président de groupe,
conseiller municipal
Tél. : 06 60 29 40 46,
Arash92400@yahoo.fr, Twitter : @Arash
Dominique Fratellia, conseillère municipale
dominique.guillouard@free.fr