Lutte contre l'islamisme

Depuis le 10 janvier 2017, les autorités marocaines ajoutent une nouvelle mesure contre les islamistes, en interdisant dorénavant la fabrication et la vente de burqas sur leur territoire, car le port du voile intégral musulman venu d'Afghanistan, pose des problèmes évidents de sécurité. Son interdiction, comme le souligne Nouzha Skalli, députée et ancienne ministre de la Femme, est « un pas important dans le combat contre l'extrémisme religieux ». Quel bel exemple de fermeté dans la lutte contre le fléau islamiste ! Cette mesure va dans le sens de notre loi française du 11 octobre 2010, qui interdit de « dissimuler son visage dans l'espace public ». Et pourtant, en 2017, la France peine toujours à l'appliquer, laissant circuler des personnes au visage caché dans nos rues, comme à Courbevoie.

D'autre part, dès 2016, face à l'alarmant constat d'échec scolaire, le roi du Maroc, Mohammed VI, a mis fin à trente ans d'arabisation de son enseignement public. L'arabisation – voire la langue arabe –, est maintenant considérée au Maroc comme la cause principales d'un échec scolaire incontesté. Voulue par les islamistes croyant que l'arabe aiderait à l'islamisation, cette politique a entraîné l'affaiblissement du système scolaire, avec notamment la suppression de la philosophie. Saluons donc le retour du français dans le cursus marocain comme une bonne nouvelle pour le niveau scolaire des marocains, mais aussi dans la lutte engagée par ce pays contre les islamistes.

De notre côté, l'Éducation nationale a enfin décidé d'arrêter en 2018 les ELCO (Enseignement de la langue et de culture d'origine), facteur de communautarisme et de désintégration nationale. Ces ELCO facultatifs proposés seulement aux enfants de migrants issus de neuf pays, vont maintenant se transformer progressivement en cours de langues étrangères classiques, dispensés sur le temps scolaire normal. Ainsi, l'arabe peut se retrouver dans le programme national dès le CP, avec un programme commun pour trois pays du Maghreb. Rappelons que seul l'arabe dialectique (algérien, etc.) est parlé dans la vie de tous les jours au contraire de l'arabe littéraire du coran, à intérêt religieux. Des cours qui ne faciliteront pas l'assimilation et vont dans le sens d'une défrancisation évidente, alors que le niveau des élèves est en chute libre.

Loin de la culpabilisation et des oeillères idéologiques, appliquons enfin la loi sur le port de la burqa, privilégions notre langue et bannissons toute forme de prosélytisme islamiste.

Floriane Deniau, conseillère municipale
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