Nous publions ici les textes fournis pour le Courbevoie magazine.

Éternelle repentance et patriotisme

Bientôt les beaux jours, mais aucune trêve à l'horizon sur le front de la repentance antifrançaise !

Mi-avril, le Conseil de Paris a adopté une motion concernant la répression des émeutes du 8 mai 1945 à Sétif, Guelma et Kherrata en Algérie, et sollicite François Hollande pour que la répression soit requalifiée en “crime de guerre” et “crime d'État”. Ces émeutes et la répression ont fait plus de cent morts côté européen et au moins mille morts côté algérien. La surenchère la plus haute annonce des chiffres cinquante fois supérieurs à ceux du préfet de l'époque. D'ailleurs, comment cela pourrait-il être un crime de guerre car il n'y avait pas de guerre. Notons que l'UMP a collaboré à ce vote à l'unanimité, mais elle a moins de zèle à s'occuper des viols et meurtres de pieds-noirs et de harkis en 1962, conséquence directe de la trahison gaulliste.

Tout est bon pour alimenter la religion de la repentance anti-française : la Seconde Guerre mondiale, l'esclavage, etc. La France doit se mortifier de tout, y compris de ce qu'elle a fait de bien. Car c'est bien la France qui a fermé les marchés aux esclaves à Tunis et à Alger. Quand cesserons-nous de nous complaire dans le masochisme et le dénigrement ? Ce culte morbide de la repentance antifrançaise a pour effet que les jeunes Français n'aiment plus la France et que les jeunes immigrés la détestent, avec pour corollaire le djihad.
Toutes ces lois mémorielles ne sont qu'une politisation négative de l'Histoire, qui n'est plus enseignée mais remplacée par le matraquage nihiliste des points les plus sinistres. Quand notre République reconnaîtra-t-elle le génocide vendéen de 1793-1794 ? Que penser de l'infâme député Saint-Just qui se glorifiait de porter des pantalons fabriqués à partir de la peau des femmes massacrées ? La République a une mémoire très sélective.

À l'égal de Napoléon et Louis XIV, Sainte Jeanne d'Arc est connue dans le monde entier. La gauche voudrait l'effacer de la tête des petits Français : trop catholique, trop française, trop patriote, trop héroïque, incompatible avec la repentance. Qu'elle soit une femme ne la sauve pas aux yeux de la gauche, superficiellement féministe. Par la loi du 10 juillet 1920, la République avait pourtant institué la fête nationale de Jeanne d'Arc, dédiée au patriotisme et fixée au deuxième dimanche du mois de mai. Cette fête est toujours en vigueur. À quand la première célébration à Courbevoie ?

Bon été à tous et bonnes vacances dans notre beau pays, la France.
Floriane Deniau, conseillère municipale
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